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Henri Jacques Félix Alexandre

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Revue de la France Libre - Décembre 2020 n°77

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Laurent Laloup le samedi 03 décembre 2022 - Demander un contact

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Docteur ORSINI

Le médecin capitaine des troupes coloniales Dr ORSINI, cité dans le texte du colonel Raymond Dronne, fut fait Compagnon de la libération. Il était directeur du service de santé des troupes du Groupe Pacifique, basé à Nouméa, alors que je servais comme sous-officier d'infanterie de marine, certifié infirmier, en Nouvelle Calédonie en 1966-68.
A l'époque nous ignorions ce qu'avait fait nos anciens pendant la guerre car ils n'en parlaient jamais et c'est bien après que j'ai su qui il était. Ce fut le cas pour mon beau père, ancien de la 1ère DFL, dont j'appris la carrière bien après avoir épousé sa fille.

MORIEULT Yves le mercredi 03 février 2016

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J'admire le titre de sa première publication en 1945 "Une réserve botanique à prévoir au Cameroun: le Sommet des Monts Bambutos" (vu dans sa page Wikipedia en Espagnol)

Comme quoi la guerre fait rêver de mondes paisibles

Jacques Ghémard le mercredi 03 février 2016 - Demander un contact

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Son prénom ne serait pas Jacques mais H ...

"Cette documentation, ainsi que les riches collections et la stature de Chevalier, attirent de nombreux travailleurs au laboratoires : agronomes des services agricoles outremer en congé (tels H. Jacques-Felix) [...] Les trajectoires de ses élèves agronomes dessinent les contours d'une agronomie tropicale ouverte aux approches humaines et environnementales. Une agronomie qui ne néglige pas les apports de la systématique et de la biogéographie, et s'ouvre vers l'écologie (H. Jacques-Félix, L. Hédin, etc.) [...] Je remercie également MM, Normond, Jacques-Félix et Houdricourf d'avoir bien voulu m'entretenir de leurs souvenir ... "

Jacques Ghémard le mercredi 03 février 2016 - Demander un contact

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Réponse :

Grace aux dossiers de résistants, Jacques Félix est devenu Henri Jacques-Félix

Carnets de route d'un Croisé de la France Libre de Raymond Dronne

"...Une matinée, sur la route, en arrière du point d'appui, un coup de feu est tiré de la forêt. Un de nos hommes s'effondre, la poi­trine trouée de part en part. Il n'est pas mort, il est lucide, mais la blessure est grave. C'est Jacques-Félix, un jeune savant bota­niste et ethnologue — nous dirions aujourd'hui un chercheur — un homme de grande classe. Impossible de l'évacuer ; il décéde­rait à coup sûr pendant le transport. Il faut l'opérer sur place. Le médecin-capitaine des troupes coloniales, le Dr Orsini, qui accom­pagne la colonne ne dispose que de moyens de première urgence ; il n'a pas d'anesthésiques. Il va opérer sans pouvoir endormir ni insensibiliser le patient. Il l'étend sur un lit de camp déplié à l'arrière d'une camionnette. Il recouvre le véhicule d'une grande bâche, ouverte d'un côté, à bon vent, pour arrêter les poussières et pollutions diverses. La blessure : le trou d'entrée est tout petit ; par contre, dans le dos, le trou de sortie, est énorme, de la taille de la paume de la main. La balle avait traversé un poumon, y faisant des dégâts graves. L'opération a été longue, très longue, elle a duré plus d'une heure. Jacques-Félix n'a pas perdu connaissance, il n'a pas proféré une plainte. Il mordait un mouchoir, de temps en temps son visage se crispait, il suait à grosses gouttes. « Chapeau », a conclu un témoin. Jacques-Félix s'en est sorti et a pu reprendre par la suite ses activités de chercheur en Afrique centrale..."

Laurent Laloup le dimanche 14 septembre 2008 - Demander un contact

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Réponse :

Et comme il est mort centenaire, l'opération fut un succès !