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Une foi Issu d'une famille de militaires, tant par son père que par sa mère. Fils d'un Lieutenant au Gouvernement militaire de Paris, Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de Guerre 1914-1918 qui avait écrit à son fils le jour de l'armistice "J'ose croire mon petit que le jour où il faudra reprendre les armes, tu auras autant de courage que ton père, parce qu'un jour il faudra reprendre les armes, l'Homme est ainsi!!"
Il s'engage le 19 novembre 1931, le jour de ses 18 ans, au sein du deuxième régiment d'artillerie coloniale sous le numéro 6142.
Le 11 octobre 1932, il est incorporé au Régiment d'Artillerie Colonial du Maroc où il sert jusqu'en 1935. En 1939, il part pour Madagascar.
Il rejoint le Général de Gaulle et s'engage à Camberley, le 10 juillet 1942.
En 1943, il participe à la campagne de Tunisie, puis d'Italie pour arriver en France via Toulon, Lyon, l'Alsace et finir en occupation en Allemagne.
Fin 1945, il suit les cours de l'Ecole d'Apllication d'Artillerie d'Idar-Obersteïn, après quoi , il est nomme sous-Lieutenant.
Il se retire sur sa demande en novembre 1946, il est promu au grade de Lieutenant le 5 octobre 1949 et promu Capitaine de Réserve au Régiment d'Artillerie de Marine le 1er Décembre 1954.
Rappelé sous les drapeaux le 24 avril 1961, il est mis à la disposition de la sécurité militaire puis se retire définitivement.
Après avoir quitté l'Armée, il est Agent d'Assurances, et participe activement à soutenir le Général de Gaulle dans ses missions.
Président de la section FFL Paris-ouest, il se retire en Bourgogne en 1966, où il sera Président de FFL Nièvre, il meurt à Saint-Saulge le 13 février 1981.
Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre 1939-1945, Médaille de la Résistance Française, Chevalier de l'Ordre de L'Etoile d'Anjouan, Médaille Coloniale, Croix du Combattant.
Jacques DIODORE était mon grand-père, je ne l'ai pas connu, mais sa mémoire est vive et les actes qu'il a accompli avec tant d'autres nous ont permis de vivre en liberté. Parcequ'ils ont eu le courage de leurs pères de s'opposer à l'oppression, de se consacrer à leur mère patrie pour la délivrer de la barbarie. Nous devons leur être imprescriptiblement reconnaissant. Nicolas GRUNWALD-DIODORE le samedi 23 mai 2009 Recherche sur cette contribution | |