Ernest Jules Daydé - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62978
 

Ernest Jules Daydé



Naissance : 8 novembre 1902 - Soual (81)

Activité antérieure : fonctionnaire

Point de départ vers la France Libre : Afrique

Engagement dans la France Libre : AEF en aout 1940

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / RTST

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : adjudant

Décès à 59 ans - 15 avril 1962 - Saint-Amand-les-Eaux (59)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 161063

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 13878

Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 9 multiplié par 2 =  ?


Ernest Jules Daydé - son Livre ouvert !
 

Ernest Jules DAYDE
Né le 8 novembre 1902 - Soual, 81580, Tarn, Midi-Pyrénées, FRANCE
Décédé le 15 avril 1962 - Saint-Amand-Les-Eaux, 59230, Nord, Nord-Pas-De-Calais, FRANCE, à l'âge de 59 ans

Laurent Laloup le jeudi 03 mars 2022 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


" Une troupe de héros ?

« Désobéir c’est servir » : parcours de gendarmes résistants

À la fin de l’année 1941, Le sous-lieutenant Foveau ne dispose donc que de trois autres gendarmes pour l’assister. Il s’agit des gendarmes Ernest Daydé, Georges Leblanc et Henri Crombez, chacun s’étant rendu en Angleterre par des moyens différents. Leurs parcours respectifs illustrent la diversité des réponses à l’appel du général de Gaulle.
Ernest Daydé (qui a connu une trajectoire assez similaire à celle de Foveau) est détaché à la prévôté du seizième CA le 27 août 1939, puis participe à la campagne de Belgique au terme de laquelle le seizième CA(44) est conduit à se replier sur Dunkerque. Il débarque en Angleterre le jour de la reddition de la ville, le 4 juin 1940.
Georges Leblanc, quant à lui, s’est engagé dans les FFL le 27 août 1940, après avoir été évacué sur l’Angleterre depuis Cherbourg, où se trouvait sa brigade.
Henri Crombez, arrivé le dernier sur le sol britannique, profite d’une permission pour quitter, le 5 février 1941, la gendarmerie de Pont-Audemer (Eure) et rejoindre la Grande-Bretagne. Malgré la proximité de la côte, il passe par l’Espagne où il est arrêté le 17. Emprisonné jusqu’au 28 août avant d’être remis aux autorités anglaises de Gibraltar, il signe son engagement dans les FFL deux mois plus tard, le 23 octobre 1941.
L’adhésion de ces trois gendarmes aux FFL accélère leur carrière : les maréchaux des logis chef Daydé et Leblanc passent au grade d’adjudant au cours de l’année 1941, puis d’adjudant-chef en 1943 ; Crombez est promu adjudant en décembre 1941, puis adjudant-chef six mois plus tard en mai 1942. Ils connaissent, par ailleurs, tous trois une même situation : ils ont laissé en France une femme et des enfants qu’ils ne reverront pas pendant près de quatre ans.
L’année suivante, en 1943, trois autres gendarmes se rallient à la France Libre et viennent étoffer les maigres effectifs de la prévôté de Londres. Il s’agit tout d’abord d’André Mandallaz, échappé de Dakar. Ce jeune gendarme de tout juste trente ans, mais fort d’une expérience de sept ans dans la gendarmerie, est affecté à la police militaire de Londres en avril 1943 et aussitôt promu au grade de maréchal des logis chef. Suivent, respectivement en juin et juillet, l’élève garde républicain(45) Henri Bourgeois, fraîchement évadé de France et rallié aux FFL, et le gendarme Ravarini qui, échappé de Guyane, a réussi à rejoindre Londres après un détour par Trinidad et les États-Unis.
Mais il faut attendre l’année 1944, avec l’arrivée de plusieurs gendarmes professionnels, pour que la prévôté étoffe de manière significative ses effectifs. Au début du mois de janvier, sept gendarmes de la légion d’Alger passent en Angleterre, soit deux maréchaux des logis chefs et cinq gardes républicains. Ils viennent en remplacement d’un certain nombre de gendarmes mutés de la prévôté de Londres au cours de l’année 1943 et dirigés vers des brigades de gendarmerie des colonies ralliées à la France Combattante. L’effectif de la prévôté atteint alors le nombre de 21 gendarmes, effectif qui reste stable jusqu’à la dissolution de la prévôté en 1946. Celle-ci demeure néanmoins en sous-effectif. En effet, le capitaine Joseph Intartaglia, qui vient tout juste de prendre le commandement de la police militaire en ce début d’année 1944, qualifie alors l’effectif de la prévôté de « déficitaire ». C’est pourquoi il adresse une série de demandes au commandement afin que plusieurs gendarmes, en instance de départ, soient maintenus à leur poste à la prévôté. Ainsi, le 27 janvier, à l’occasion d’un rapport qu’il adresse au colonel commandant les FTGB concernant un des gendarmes fraîchement débarqué d’Algérie, il insiste pour que ce dernier reste à Londres :
« Le maréchal des logis chef Schraen, ancien garde républicain mobile, est une bonne recrue pour la gendarmerie. De caractère pondéré, sérieux, travailleur, il possède une bonne instruction élémentaire et a une belle tenue. En conséquence, j’ai l’honneur de transmettre, avec avis favorable, la demande que ce militaire a formulée en vue de son affectation dans l’arme. Par ailleurs, en raison de la situation déficitaire des effectifs de la prévôté de Londres, et des événements qui peuvent se produire dans un avenir rapproché (débarquement), j’ai l’honneur de demander qu’il soit maintenu à cette prévôté où un centre d’instruction a été organisé (46). »
Ce problème d’effectif ne sera en fait définitivement résolu qu’à compter du mois de janvier 1945, avec, cette fois, l’arrivée de neuf gendarmes venus de Paris, libéré six mois plus tôt. Ils subissent aussitôt un interrogatoire dirigé par le capitaine Intartaglia qui porte essentiellement sur leur attitude et leur engagement pendant l’occupation allemande. Si l’obéissance aux ordres, dans le cadre de leur devoir de gendarme, ne leur est pas explicitement reprochée, en revanche, tous doivent certifier sur l’honneur n’avoir jamais appartenu au PPF de Jacques Doriot.
Mais avant d’arriver à cet équilibre, la prévôté a longtemps connu une telle situation de pénurie de gendarmes qu’elle a dû régulièrement lancer, de 1942 et jusqu’en 1944, des campagnes de recrutement parmi la troupe."

Laurent Laloup le samedi 04 novembre 2017 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


"... François Foveau exprime alors, dans une lettre qu’il adresse au général commandant les Forces françaises en Grande-Bretagne, le désir de rejoindre une unité combattante : il estime que sa mission de formation est terminée et que la prévôté peut désormais se passer de lui à Londres, d’autant que le personnel est suffisamment formé (il songe d’ailleurs laisser le commandement à l’adjudant-chef Daydé) et que les effectifs des FFL en Grande-Bretagne sont désormais réduits. Un temps remplacé par le capitaine Joseph Intartaglia, il reprend cependant son poste à partir du 22 juillet 1944. Il garde de son séjour africain une sévère blessure à la tête et une autre à l’épaule gauche, causées par le heurt violent avec un camion au cours d’une mission de contrôle routier, le 17 juillet 1943. Décoré de la légion d’honneur le 17 juillet 1946, et de la médaille de la Résistance le 11 mars 1947, Foveau meurt dans un accident de voiture le 19 novembre 1947..."

Laurent Laloup le samedi 04 novembre 2017 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Adopté par la nation

Ernest Jules Daydé est un cousin germain et le parrain de ma mère Daydé Paulette Andrée Ernestine.
Son père Daydé Jean Marie (né à Puechourcy (Tarn) le 24 mars 1880) est mort au combat le 9 juin 1915 à Mesnil lès Hurlus. 143 ème régiment d'Infanterie. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Soual (Tarn).
Ernest comme son frère Paul et sa sœur Berthe ont été adoptés par la nation suivant jugement du tribunal de Lavaur (Tarn) en date du 30 juillet 1918.

VIALA Jacques le mardi 26 avril 2016 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Ernest Daydé est mon grand-père maternel. Je ne l'ai jamais connu car la guerre l'a séparé de sa famille. J'ai en ma possession son livret militaire. La famille était persuadé qu'il avait passé les années de guerre à Londres (où il s'est retrouvé en juin 40 par Dunkerque). J'aimerais avoir des renseignements sur son engagement en afrique. En 42 il a obtenu la médaille de guerre. Et je sais qu'à partir de ce moment il faisait partie des militaires affectés au qg de de Gaulle à Londres. J'ai même une photo où il passe ses hommes en revue. Voilà pour ma contribution.
J'espère avoir apporté une pierre à votre édifice. Un grand merci pour votre sîte.

mailhac-chazottes marie le lundi 20 octobre 2014 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le jeudi 03 mars 2022

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.87 s  8 requêtes