Hassoldt William Davis - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Hassoldt William Davis



Naissance : 3 juillet 1907 - Boston, Etats-unis

Activité antérieure : liberal / cadre

Nationalité : Américain

Engagement dans la France Libre : Egypte en décembre 1940

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / spahis

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 51 ou 52 ans - 1959 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 160911

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 13860

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Hassoldt Davis w machine à écrire

Laurent Laloup le mercredi 12 août 2020 - Demander un contact

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www.france-libre.net 

" nous avions heureusement aussi des amis américains qui, dans les premiers jours avaient rejoint les F.F.L, comme le lieutenant John F. Hasey, premier citoyen américain à devenir Compagnon de la Libération, et le capitaine Hassoldt Davis. Après les combats d'Afrique ils nous avaient été envoyés par Londres. Avec des militaires français comme Adrien Alcan, l'actuel président de la section des F.L. des États-Unis, Henri de Vilmorin, Henri Laussucq, et un grand blessé de Bir-Hakeim, le lieutenant Pierre Gabard, ils parcouraient le pays par le canal de nos chapitres pour démontrer la présence de la France Libre aux côtés des Alliés sur tous les fronts de guerre.

Notre comité exécutif comprenait des noms comme ceux de Henri Laugier, Fred G. Hoffherr, Jacques Hadamard, Henri Focillon, Gilbert Chinard, Paul Périgord, Robert Valeur, Francis Perrin, Henri Bonnet (notre délégué exécutif qui devait être ambassadeur de France aux États-Unis) ; des avocats comme Mildred Bixby, Paul Weill, Henri Torres ; des anciens ministres comme Pierre Cot ; des industriels comme Eugène Gentil, Jules Jeandros, Alfred Montprofit, Henri Reichenbach, J. Delattre-Seguy, Paul Verdier; des médecins comme le docteur Albert Simard (président des Anciens Combattants Français aux États Unis), et des hommes de lettres et des journalistes comme Lucien Vogel, Jules Romains, D.C. Emmet Jr., et Louis Bromfield."

Laurent le lundi 28 décembre 2009 - Demander un contact

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Hassoldt Davis

www.librarything.com 

Laurent le lundi 05 octobre 2009 - Demander un contact

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Extrait (pour le plaisir)

Au matin, manœuvre de chars et d'autos blin­dées. Du point de vue touristique, c'est une pauvre affaire, à travers un désert sans intérêt, borné par les tourbillons de poussière, et qui ne ressemble en rien à un champ de bataille. C'est un travail mo­notone auquel je ne comprends goutte, bien que je me refuse à en convenir. Le commandant de Kersauson a l'air, par le capot de sa tourelle, d'indiquer les directions avec un chasse-mouches rouge. Le capitaine Morel-Deville qui, en temps de paix, aimait à conduire en laisse un tigre appri­voisé, conduit avec confiance ces monstres de fer par radio, et moi, dévorant la poussière, je me recroqueville, inutile parasite, au cœur d'un char, tandis que, des écouteurs du casque téléphonique à mes côtés, s'échappent de mystérieux messages en code.

— Allô Beck! Allô Beck! Ici Moux. Message pour vous : arsenic, sulfate, oignon, terminé.
— Allô Moux ! Ici Beck. Tu parles comme un eil. Message pour vous. Aspirine. Noël, Noix...

Après une douzaine de communications de ce genre, je commence à me demander si la guerre n'est pas chose trop compliquée pour de simples gens de ma sorte. Je regarde avec respect mes compagnons qui m'ont l'air d'être gens experts en calculs mathématiques, et je regrette les jours de la baliste, de l'arbalète et du coup de poignard dans le noir. J'ai empoisonné tout le monde, du Congo jusqu'au Caire, pour obtenir une chance d'aller me battre, et maintenant je découvre qu'il me manque la formation militaire indispensable pour prendre part à cette guerre moderne, si com­pliquée. Je suis un imposteur et je n'arrive pas à me consoler en pensant que je pourrai, malgré tout, écrire des livres qui aideront plus que mon uelion de guerre mes amis de la France combattante. C'est abattre de l'Allemand que je désire et, celle nuit, je n'en dors pas, craignant que ces gaillards-là ne me croient incompétent ou peu sincère. Ce qui m'embarrasse, au surplus, c'est la sensa­tion qu'à 36 ans je dois leur paraître vieux et pré­tentieux. Et, bien que les Américains demeurent pour eux l'allié favori, je n'en demeure pas moins un étranger.

Des avions de chez moi, des avions d'Amérique passent en groupes de 40 à 50 au-dessus de nous, en route pour aller prêcher la crainte du Seigneur chez Rommel, et je me sens excusé. Il me semble être le serviteur d'une maison riche, dînant dans un restaurant médiocre avec les serviteurs d'une vieille famille française tombée dans la misère.

Laurent Laloup le vendredi 20 juillet 2007 - Demander un contact

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Extrait :

Ce même 16 août, je suis nommé sous-lieutenant par le général Catroux et je reçois un ordre de service du général de Larminat m'attachant à la première colonne volante de spahis, que je dois rejoindre sur l'heure. Un maréchal des logis vient me chercher avec une Jeep. Je mets mes pattes d'épaule rouge et or, boucle le browning auquel j'ai maintenant droit, et j'essaie le calot rouge des spahis. Dans ma glace, je n'ai pas trop l'air d'un soldat, mais ça va et, sur la route du camp de Mena, vers les Pyramides, je cherche partout des officiers à saluer. Ça y est, cette fois je suis en route pour démolir ces gredins d'Allemands, et peut-être me démoliront-ils aussi. Je continue, inconsciemment et automatiquement, à me répéter que tout ce que je demande à la vie est la paix de la tombe, mais mon calot me donne un petit air crâneur. Tous les soldats devraient en porter. Bill, mon bon chien, mâchonne le levier de changement de vitesse et détourne ses yeux morts.

Il fait noir quand j'arrive à Mena, mais les bico­ques rustiques sont tout illuminées par les points d'or des lampes. Derrière, il y a ces spahis fabuleux, portant des chèches et des calots rouges comme le mien, que je me hâte de quitter. Le commandant de Kersauson pointe vers moi sa pipe, et me demande textuellement à quoi je suis bon... Le premier papier que je lui tends me vaut une demi-boîte de bœuf en conserve. Je lui passe les autres, et hérite d'une partie de haricots froids.

— C'est bien de votre part, de venir nous aider, dit-il, vous monterez dans l'ambulance avec l'au­mônier.

J'arrive à m'installer, après avoir fait toute la route, du haut en bas au petit matin, traînant mes bagages de dune en dune et demandant à tout le monde, en mon français encore incertain, si l'on a vu l'ambulance, ou l'abbé, ou le commandant. Les gros camions passent, les blindés, les chars, les tracteurs à personnel chargés de légionnaires en képis blancs. ,,,.

Nous sommes les premières troupes françaises rééquipées et prêtes à entrer en danse, mais nous sommes terriblement à court de matériel. Nous n'avons que huit tanks Crusader, rapides, mais peu blindés, et trente voitures blindées, plus environ une centaine de camions et six Jeeps. Néanoins nos trois cents hommes jubilent à la possibilité d'une action, ne serait-ce qu'une escarmouche. On nous tient pour l'élite, le fin du fin, l'équivalent français des Guards anglaises, et on compte sur nous pour démolir les Boches en un tournemain.

Laurent Laloup le jeudi 19 juillet 2007 - Demander un contact

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Hassoldt Davis , ses mémoires de guerre

FAYARD, PARIS Témoignage d'un américain de ce qu'il a vu en France combattante au cours des trois dernières années 350 pp IN8 Broché Dos insolé
DAVIS HASSOLDT - FEU D AFRIQUE

Laurent Laloup le lundi 16 juillet 2007 - Demander un contact

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Hassoldt Davis

1956 Hiram Walker Whiskey Hassoldt Davis Ad This is a full page color ad from 1956 for Hiram Walker whiskey. It features Hassoldt Davis in a safari outfit drinking Hiram Walker whiskey. “Man, this is whiskey!” 

(à consommer avec modération )

Laurent Laloup le mardi 10 juillet 2007 - Demander un contact

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The Jungle and the Damned

Hassoldt Davis (1907–1959) was an adventurer and travel writer whose work Ernest Hemingway once described as “fantastic . . . magnificent.” With his intrepid new wife, filmmaker Ruth Staudinger, Davis sets off on an improbable honeymoon, first to Devil’s Island, and then down an unexplored river in the interior of French Guiana. The result is a swashbuckling saga that deserves a place on any adventure bookshelf.

Jacques Ghémard le mardi 10 juillet 2007 - Demander un contact

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Hassoldt Davis , pas tué en 42 ?

Vraisemblablement auteur d'un article "En Tunisie avec Leclerc" dans " LES OEUVRES LIBRES" N°229 du 01-01-1945, et de "Half Past When: An American with the Fighting French", Philadelphia: J. B. Lippincott Co., 1944

et d'une préface :

"Air-borne Invasion: The Story of the Battle of Crete"
by John Hetherington.

Hard cover.
Published 1944 by Oswald-Sealy (NZ) Ltd, Auckland.
151 pages.
B&W photos.
Sketch maps.

Quote from preface, written by 2nd Lt. Hassoldt Davis, First Flying Column of Spahia, Fighting French Forces, Middle East.:
"No one could be better fitted to write this epic of modern Crete and her great champions. No blooded man has tried. This is a tale told by a war corresondent whose delight it is to get the news first-hand with the first line of troops, and whose satisfaction is to write it precisely, with a rhythm appropriate to its theme and with a balance of dramatic values which, is I feel, unequalled in the correspondence of war today. This is a tale of high courage, of high guilt, and of a swaggering, confident retreat".

Laurent Laloup le mardi 10 juillet 2007 - Demander un contact

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Réponse :

Et Amilakvari n'est pas mort en mai, mais le 24 octobre 1942 


"... Durant mon périple à travers le camp, je rencontrai, à la treizième demi-brigade de la légion étrangère, commandée par le colonel Amilakvari, le lieutenant Haasodt Davis. Fils d'un diplomate américain longtemps en poste à Paris, il y était né et y avait fait ses études. Son père ayant été, en 1939, muté en Grande-Bretagne, il l'y avait suivi. Très francophile, à la débâcle de juin 1940, il s'était engagé dans les Forces Françaises Libres. Le conseiller Haasodt m'avait demandé, avant mon départ d'Angleterre, de remettre une montre à son fils. Ce que je fis. Celui-ci me remit une lettre pour son père. Le 25 mai 1942, il était tué au combat, le même jour que son colonel.."

beaucoudray.free.fr  

Laurent Laloup le mardi 10 juillet 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 12 août 2020

 

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