Un Français Libre parmi 63008
 

Balthazar Marie Alfred Maxime d'André

Balthazar Marie Alfred Maxime d'André - son Livre ouvert !
 

Maxime Balthazar d'André
Né en 1903
Décédé en 1962, à l'âge de 59 ans
Parents
Marie Auguste Albert Félix d'André 1867-1946 (Chef de bataillon d'infanterie. Homme de lettres)
Maria Manuela de Althaus 1873-1960

Maxime Balthazar Marquis d'ANDRÉ
Né le 28 juillet 1903 - Lima, PÉROU
Décédé le 16 mai 1962 - Nouméa, 98800, Nouvelle-Calédonie, FRANCE, à l'âge de 58 ans
Officier d'infanterie coloniale
Parents
Félix Marie Auguste Alfred Félix, Baron d'ANDRÉ 1867-1946
Maria Manuela manuelita de ALTHAUS 1873-1960

Laloup Laurent le samedi 10 mars 2018 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Balthazar Marie Alfred Maxime D'Andre
Peru, Lima, Civil Registration, 1874-1996
Nom: Balthazar Marie Alfred Maxime D'Andre
Type d'événement: Birth Registration
Lieu de l'événement: Lima, Lima, Lima, Perú
Sexe: V
Date de naissance: 28 Jul 1903
Nom du père: Felix Baron D' Andre
Nom de la mère: Manuela de Althaus de D'Andre
Numéro de certificat: 43
Page: 43

Laloup Laurent le samedi 10 mars 2018 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

PAS DE MOLLESSE DANS LE DESERT (VU D'EN BAS) une oeuvre de CANONNE ETIENNE

" Dans la vallée un clairon français sonna le rassemblement pendant près d'une heure.
Puis, le crépuscule nous entoura lentement tandis qu'André et moi échangions des souvenirs de notre vie d'étudiant au quartier latin et que Rossignaux en riait à gorge déployée, heureux après une journée bien remplie.
Le lendemain nous reçûmes l'ordre de descendre dans la vallée où avait été regroupé le bataillon.
Dans les autres compagnies on avait à déplorer des bles­sés graves, Vincent, qui put être évacué par les Anglais, les capitaines Bavière et Allegrini.
Morin et Mayole, nos deux toubibs avaient été à l'ouvrage dans des conditions impossibles, ils s'en étaient malgré tout bien tirés."

Laurent Laloup le samedi 20 décembre 2008 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

PAS DE MOLLESSE DANS LE DESERT (VU D'EN BAS) une oeuvre de CANONNE ETIENNE

" Le capitaine André était un brave homme, mais pas un foudre de guerre. Il peinait dans la montagne et marchait toujours à mes côtés avec mon Gakoutou dont la vue perçante allait nous être d'un grand secours.
Il étala devant moi sa carte d'état-major et tous les deux nous étudiâmes les cheminements les plus favorables pour approcher des fameux pitons. Je ne trouvai que deux voies qui devaient nous permettre d'arriver à environ deux cents mètres. Il s'agissait d'opérer juste à l'aube dans le plus grand silence et surtout de ne pas nous faire repérer. Je proposai à André de n'employer à cette opération que deux sections, la troisième suivant derrière sans faire de bruit... assez loin.
Je ramassai tous les fusils lance-grenades et j'en armai les deux sections, dont une serait commandée par le sergent chef Rossignaux, un vieux briscard avec qui je m'entendais bien, et l'autre par moi-même, avec le capitaine André.
J'expliquai mon plan à Rossignaux qui devait marcher en tête avec moi pour qu'on n'eût pas à crier des ordres pendant l'action.
Arrivé à un point que je fixerai sur place suivant la nature du terrain, je placerai dix fusils lance-grenades pour tirer en direction du piton. J'ouvrirai le feu pendant environ un quart d'heure. Lui, Rossignaux, gagnerait avec ses hommes un autre point que je lui désignerai sur le terrain et, à son tour ouvrirait le feu avec ses fusils lance-grenades pendant un quart d'heure également. Cela me permettrait de gagner le sommet avec mes hommes. Ensuite il me rejoindrait, si tout allait bien.
Rossignaux expliqua à ses tirailleurs notre petit programme et un peu avant le jour nous nous mîmes en marche. L'aube commençait à poindre et nous étions déjà sur l'ob­jectif. Si près du but, il était important de ne pas nous faire repérer, aussi, est-ce presque en rampant que la pre­mière équipe de tirailleurs prit position à l'emplacement que je lui fixai. Dès qu'elle fut en place, j'expédiai mon Rossignaux à cinq cents mètres de là pour qu'il établisse le même dispositif.
Gakoutou surveillait le piton occupé par les Italiens où quelques hommes commençaient à circuler. Je les regardais avec mes jumelles ; ma foi, ils n'avaient pas l'air inquiets.
Dès que Rossignaux et ses hommes eurent disparu je déclenchai le tir des V.B.
J'avais déjà expédié une vingtaine de grenades sur le piton, quand, de son côté Rossignaux commença à ouvrir le feu pour me relayer.
Alors, tous les quinze, nous entreprîmes l'ascension du piton. Ce ne fut pas facile, nous chevauchions d'énormes cailloux ronds, le pauvre capitaine André peinait et Gakoutou dût souvent l'aider, le poussant ou le tirant. "

Laurent Laloup le samedi 20 décembre 2008 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution

Octobre 40 : capitaine, commandant de la 10e Cie (BM3)
(Un enfant du payes de Lorient, de G.-L. Monfort)

Laurent Laloup le vendredi 05 décembre 2008 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution