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Fusiliers Marins,(1er R.F.M.), de Roger BARBEROT " Dans cette-situation, nous n'avons guère le choix puisqu'il n'est pas question d'abandonner nos engins que l'ennemi incendierait la nuit suivante. Le talus est trop abrupt pour que les chars puissent grimper et appuyer directement l'infanterie.
Celle-ci est en nombre insuffisant. On a demandé par radio des renforts. Une première réponse est venue : « Help yourself ».
Les marins ont compris que cette situation était précaire sans que l'on ait eu besoin de leur faire un grand cours de tactique. Ceux qui ont leurs machines immobilisées descendent pour combattre à terre après avoir démonté leurs mitrailleuses browning. Seul reste à bord un tireur avec son arme.
Les browning et leurs bandes de trois cents cartouches font un vacarme de tous les diables. L'ennemi risposte de plus belle, fait des tirs de mortiers. Marins et nord-africains lancent des grenades. Une belle mêlée mais que d'hommes qui tombent !
Blessés : Schnitzler, Thierry, Coppenrath, d'une balle en pleine poitrine sous le sein gauche. Blessés le Martelot, le Bras, le Lin, Damiot, Pervès, Carval, .larry, Roger, Landouar...
Sans compter les équipages de Santos et de Tartu qui sont en plein chez l'ennemi..." Laurent Laloup le lundi 16 mars 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |