Noël Créau - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Noël Créau



Naissance : 23 mars 1922 - Brasparts (29)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Passage en Espagne : février 1942

Engagement dans la France Libre : en juin 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 86 ans - 27 mai 2008 - Paris 13e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 149928

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 12981

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Jacques Ghémard le lundi 15 mai 2023 - Demander un contact

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Journal officiel de la République française. Lois et décrets 1947/07/19
Edité en 1947
Source: Gallica 

Laurent Laloup le jeudi 14 octobre 2021 - Demander un contact

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Revue de la France Libre Mars 2019 n° 71

Né le 23 mars 1922 à Brasparts (Finistère), Noël Créau appartient à une famille de cultivateurs,Jean Créau et Marie Créoff. À l’automne 1940, ce jeune homme passionné d’aviation, qui rêve de partir pour l’Angleterre, entre en contact avec l’avocat AndréWeil-Curiel, un des premiers envoyés de la France Libre en France occupée, dont la mission consiste à mettre en place des filières d’évasion vers la Grande-Bretagne.
Les prospections en vue d’un embarquement n’aboutissant pas, le projet est repoussé sine die.
Faute de pouvoir réaliser son but, le noyau ainsi constitué entre en relations avec le groupe du Musée de l’Homme. C’est ainsi que Noël Créau fait partie de l’équipe qui conçoit et imprime le premier numéro de Résistance, paru en décembre 1940.
Membre du réseau Confrérie Notre-Dame du colonel Rémy en 1941-1942, il est recherché par les Allemands et décide de s’évader de France. Passé en Espagne le 12 février 1943, il est arrêté par les autorités espagnoles et interné à Figueras puis Caldas de Malavella, avant d’être libéré le 8 juin. Ayant rejoint le Maroc, il s’engage dans les Forces aériennes françaises libres le 16 juin 1943.
Affecté au 3e bataillon d’infanterie de l’air à Rouiba le 17 septembre, il est envoyé en novembre en Grande-Bretagne, où il suit l’entraînement SAS avec notamment Henri Déplante et Henri de Mauduit.
Breveté à Ringway le 10 janvier 1944, il est nommé à l’état-major de la demi-brigade d’infanterie de l’air, à Sorn Castle,puis au 4e SAS (2eRCP).
Dans la nuit du 7 au 8 juin 1944, il est parachuté près de Saint-Mayeux (Côtes-du Nord), au nord de la ligne Rostrenen Loudéac, avec l’équipe de sabotage Cooney Party 418, emmenée par la capitaine de Mauduit.
Après la réalisation de sa mission, le groupe assure l’encadrement et l’équipement des maquisards dans le secteur de Corlay, puis à la libération de Paimpol.
Fin août, Noël Créau fait partie du détachement SAS qui accompagne les services secrets alliés vers Paris. Entré dans la capitale le 25 août, à 18 heures, par la porte d’Orléans, il assure des opérations de nettoyage, avant de rejoindre les bords de Loire pour l’opération Spenser (26 août-14 septembre 1944).
Engagé dans la mission Franklin(24 décembre1944-30 janvier 1945)au moment de l’offensive des forces allemandes de von Rundstedt dans les Ardennes, il est de nouveau parachuté lors de l’opération Amherst, en Hollande,en avril 1945.Durant cette mission, il se distingue notamment lors de l’attaque deWesterbork.
Démobilisé à la fin de la guerre, Noël Créau entreprend une carrière dans un grand groupe de presse à Paris.Membre fondateur de l’Amicale des anciens parachutistes SAS et anciens commandos de la France Libre, dont il prend la présidence en 1995 jusqu’à sa dissolution en 2000, il poursuit ses activités en faveur de la mémoire des anciens du SAS jusqu’à son décès,le 27 mai 2008 à Paris.

Le 17 septembre 2018, le service des recherches historiques de la Fondation a été contacté par Pierre Créau, qui a fait don à la Fondation des archives de son père consacrées à l’histoire des parachutistes français du Special Air Service et de l’Amicale des anciens parachutistes SAS et anciens commandos de la France Libre.
Le fonds reflète le parcours de Noël Créau et son rôle dans la mémoire des parachutistes du SAS, avec plusieurs dossiers consacrés aux opérations de 1944-1945 – « Samwest (4e SAS) », « Bretagne (4e SAS) », « Franklin (4e SAS », « Amherst (3e et 4e SAS) », « recrutement et effectifs (4e SAS) - radios (avec code) et Jeeps », « listing SAS en Bretagne (4e SAS)»,«listing SAS Bretagne(CooneyParties,4e SAS) et autres opérations (4e SAS et parfois 3e SAS) », « listing SAS avec répartition des SAS dans les bataillons FFI en Bretagne (4e SAS) »,« listing et détails des missions des SAS (en anglais) durant la Deuxième guerre mondiale », les citations des membres du 4e SAS, des documents de la Gestapo de Rennes concernant les parachutistes SAStraduits par les Britanniques et des cartes – ou au-delà – photos d’Indochine –, des revues, bulletins et magazines consacrés à l’histoire de la France Libre et des SAS, ainsi qu’un ensemble de manuscrits, thèses ou articles portant sur l’histoire des SAS rédigés ou publiés entre 1945 et 2008.
La dimension associative est également très présente, avec des dossiers et documents consacrés à la vie de l’amicale (annuaire, dossier « courriers »,trombinoscope des SAS, livres d’or d’assemblées générales, clichés d’événements de l’amicale), notamment les cérémonies commémoratives parmi quelles l’inauguration du monument de Plumelec en 1984, le baptême de la citadelle général Bergé deBayonne en 1999,le dossier des commémorations et visites concernant la Drenthe avant et après 2005), à ses relations avec les régiments et écoles parrainés, le musée de Saint-Marcel, les autres associations (SAS Regimental Association, Amis du musée de l'ordre de la Libération) ou aux publications consacrées aux SAS (échanges avec les auteurs et le Service historique de l’armée de terre ou lettres de remerciement).

Florence Roumeguere le vendredi 11 octobre 2019 - Demander un contact

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" Un grand nombre de SAS (FAFL ou pas ?) dans le décret du 29 octobre 1946 - signé Georges BIDAULT - conférant la médaille des évadés avec attribution d'une lettre de félicitations (JORF du 13 décembre 1946 - pages G. 1639 et 1640 G)

ALSTEIN Maurice - caporal - 3 RCP
BACHUS Georges - sergent - 2 RCP
BARTHELEMY Charles-Auguste - sergent-chef - 2 RCP - 3 Squadron
BERNARD André - sergent - 2 RCP
BERNARD Robert - caporal - 2 RCP -
BERR Georges - capitaine - 2 RCP
BONNET Fernand - parachutiste de 1ère classe - mle 41.371 - 3 RCP
BOSC Jean-Pierre - sergent - 3 RCP
de CAMARET Michel-Marie-Pierre - lieutenant -2 RCP
CAUBLOT Georges - caporal - 2 RCP
COCHIN Denys-François - lieutenant - 2 RCP
CREAU Noël - caporal-chef - 2 RCP
ESCHENLOHR René-André - sergent -2 RCP
ESTEVE Victor - caporal - 2 RCP
FRANTZ Albert - soldat de 1ère classe - 2 RCP
GOETSCHY René - caporal - 3 RCP
HENIN Gilbert-René - caporal-chef - 2 RCP
LABORDERIE Jean-Pierre - caporal - mle 41.508 - 3 RCP
LACAZE Pierre - caporal - 2 RCP - 4° bataillon
LENGLET Paul - caporal-chef - 2 RCP
NEUWIRTH Lucien - caporal-chef - 2 RCP
PASQUET Guy - caporal-chef - 2 RCP
PERLES Roger-Max - sergent - 2 RCP
PHILIPPON Pierre-Joseph-Alexandre - caporal - 2 RCP
PLAT Jean-Jacques - caporal-chef - 2 RCP
ROSIER Jacques - sergent - 2 RCP
SRIBER Jean - lieutenant - 2 RCP
TAUZIN Félix - sergent - 2 RCP
URBAIN Marcel-Charles - parachutiste - 2 RCP
VACHER Gabriel-Jean - sergent-chef - 2 RCP
WAITZMANN Jean - soldat 1ère classe - 2 RCP
WINTER Georges - caporal - 2 RCP "

Yves MORIEULT

Laurent le mardi 24 novembre 2009 - Demander un contact

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"Noël Créau, ancien para de la France Libre, est décédé
Nous avons appris la disparition le 27 mai 2008 de Noël Créau, ancien président de l’Amicale des parachutistes S.A.S. de la France Libre. Dans la nuit du 7 au 8 juin 1944, il avait été parachuté dans les Côtes d’Armor, près de Corlay avec une équipe de sabotage. Noël Créau était entré dans Paris en jeep dans la capitale avec les chars de Leclerc, le 25 août 1944. Il avait sauté en Hollande pour l’opération Amherst dans la nuit du 7 au 8 avril 1945. Ses obsèques se dérouleront ce samedi 31 mai dans le Finistère."

www.ouest-france.fr 

Laurent Laloup le vendredi 20 juin 2008 - Demander un contact

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Noel Creau

dday-overlord.forumactif.com 

Laurent Laloup le vendredi 20 juin 2008 - Demander un contact

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"Saut d’entraînement depuis la base d’Ayr des hommes de l’Etat-major de la demi-Brigade. Au premier plan, le Lt Georges Clévenot. On remarquera sa blouse de saut camouflée anglaise, la fameuse « Denison Smoke ». Derrière lui à gauche, Noël Créau et Armand Violland."

stephane.delogu 

Laurent Laloup le samedi 24 mai 2008 - Demander un contact

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Réponse :

GR 16 P 597067 | VIOLLAND (Armand) | 1918-06-25 | Ambutrix | Ain | FRANCE pas d'homologation


souvenirsas.ifrance.com 

4thSAS - 2è R.C.P "Cooney Parties":

PIERRE 401: Viaud Jean (LT), Carro Roger, Goardon Yves - V.F entre St Brieuc et Guingamp -
C du N 22

PIERRE 402: Roquemaure Jean (SGT), Desmoulins Pierre, Perrachon Louis - V.F entre Lamballe et Causnes - C du N 22

PIERRE 403: Fauquet Philippe (ASP), Bidault René, Fadda Pascal - V.F entre Lamballe et Dinan -
C du N 22

PIERRE 404: Appriou Jean (S/LT), Cerillo Julio, Le Duizet Auguste - V.F entre La Bohinière et Dinan- C du N 22

PIERRE 405: Carré Jacques (SGT), Héritier François, Thomas Jean -V.F entre La Bohinière et Rennes- I et V 35

PIERRE 406: Varnier André (S/LT), Aubert Pierre, Guyon Raymond, Kieffer Guy, Materne Pierre - V.F entre Messac et Rennes- I et V 35

PIERRE 407: de Camaret Michel (S/LT), Cochin Denys (S/LT), Collobert Joseph, Détroit Jacques (SGT), Nunès Achille V.F (tunnel) entre Messac et Redon - I et V 35

PIERRE 408: Tisné François (LT), Bernard Robert, Pérlès Max - V.F entre Redon et Chateaubriand - Loire Inf 44

PIERRE 409: Nicol Francis (S/C), Courant Georges, Lifsniack Félix - V.F entre Redon et Pont Chateau - Loire Inf 44

PIERRE 410: Mairet Louis (LT), Bourrec Pierre, Tauzin Félix - V.F entre Redon et Questembert - Morbihan 56

PIERRE 411: de Kerillis Alain (S/LT), Morizur Ambroise, Terrisse René - V.F entre Questembert et Vannes - Morbihan 56

PIERRE 412: Brès Michel (S/LT), Briand Georges, Plat Jean-Jacques - V.F entre Ploërmel et Messac - Morbihan 56

PIERRE 413: Mendès-Caldas Jacques (SGT), Harbinson Frédéric, Serra Jean - V.F entre Ploërmel et Messac - Morbihan 56

PIERRE 414: Larralde Gualberto (CNE), Hartmanshenn Jean, Navailles Gaston - V.F entre Auray et Pontivy - Morbihan 56

PIERRE 415: Corta Henry (ASP), caporal André Bernard, Folin Francis - V.F prés de Loyat, village de Trégadoret sur la rivière l'Yvel (région de Ploërmel-Morbihan)

PIERRE 416: Legrand Michel (S/LT), Boutinot Roger, Deborre Albert - V.F entre St Meen et Loudéac - Morbihan 56

PIERRE 417: Fernandez Roger (S/LT), Biernat César, Vazeille Roger - V.F entre Loudéac et Saint-Brieuc - C du N 22

PIERRE 418: de Mauduit Henry (CNE), Créau Noël, Violland Armand - V.F entre Loudéac et Carhaix - C du N 22

V.F = voie ferrée.

Laurent Laloup le vendredi 24 août 2007 - Demander un contact

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Réponse :

Voir message de Jean-Claude BOURGEON le lundi 11 septembre 2017 
"... à propos de la mission Pierre 408 (Tisné, Bernard, Perlès). Cette opération n'a pas été menée sur la voie ferrée Redon-Châteaubriant Ligne Massérac-Châteaubriant) mais sur la voie ferrée Messac-Châteaubriant à la bifur du Vautenet entre les Passages à niveau 18 et 19 situé entre les gares de Messac et de Pléchâtel."

Voir aussi le message de David le mercredi 04 février 2009 
" Raymond Guyon n'était pas de la cooney 406. Il a été parachuté sur Samwest.
La composition des cooney ci-dessous comprend des erreurs."


Paris, fin août 1944

www.antebiel.com  :

Dans le Bulletin SAS de mars 1984, 40 ans plus tard, ont paru les notes rédigées par Noël Créau :

Saint-Marcel, Duault, Morbihan, Côtes du Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique ; toute la Bretagne ; puis Briare, Nevers, Sennecey, les Vosges, en fait la France, toute la France et même Paris. Les SAS ont été de tous les combats et ils étaient présents à la libération de la capitale. C’est une histoire peu connue. Créau, Antébi, Bétbèze, Brulon ne prétendent pas avoir libéré Paris, les FFI de Rol Tanguy et la DB de Leclerc s’en chargèrent, mais les SAS étaient là.

Le 17 août, Antébi et Henri de Mauduit avaient rencontré le colonel Rémy à Rennes. L’idée avait été retenue de faire accompagner les services secrets alliés vers Paris par un groupe de SAS. Les deux hommes portèrent donc le message de Rémy au colonel Bourgoin et le lundi 21 août :

Notre équipe à bord de tractions avant noires, frappées de la marque du 2e régiment des Parachutistes SAS quitte Armel sur le bord du Golfe du Morbihan où nous étions réfugiés pour éviter la « reprise en main » de Vannes. H. de Mauduit, G. Antébi, L. Brulon, Cordier, N. Créau, A Violland Santucci plus un FFI, Gaby Deschamps, arrivent à Rennes.

Tout le monde passe la nuit du 22 au 23 août au château de Pontchartrain où les rejoignent trois autres hommes. Le vendredi 25 août les SAS entrent à Paris par la Porte d’Orléans, à 18 heures.

En traversant Paris en liesse, nous arrivons au Petit Palais, rendez-vous fixé par les Américains, non sans avoir échangé au niveau des Tuileries, des coups de feu avec quelques Allemands isolés qui cherchent à se dégager d’une action de la résistance.

Et le samedi 6 août au matin :

Henri de Mauduit et Gaston Antébi qui ont, avec le reste du groupe, fait le coup de feu contre les snipers, vont chercher Rémy. G. Antébi réussit à trouver un fleuriste et achète des fleurs que Rémy, de Mauduit, Antébi, Dranber, St Arnaud déposent en gerbe sur la tombe du soldat inconnu. Ce sont les premiers.

Dans l’après-midi, vers 16 heures, le Général de Gaulle et Bidault descendent, en tête d’un long cortège, les Champs-Elysées. Les 3 jeeps de Betbeze flanquent le cortège sur le côté gauche et sont contraints de faire feu de leurs mitrailleuses sur des tireurs embusqués sur les toits. Les jeeps accompagnent de Gaulle jusqu’à Notre-Dame où là encore ils doivent faire usage de leurs armes.

Pour l’histoire des fleurs, le colonel Rémy donne les détails suivants dans La ligne de démarcation :

H. de Mauduit se tourne vers moi :
- Vous vous rappelez notre arrivée, le soir du 25 août 1944 ?
- Très bien, dis-je.
- Et le matin du 26, quand nous sommes allés à l’Arc de Triomphe ?
- J’avoue que non.
- Comment vous avez oublié ? Ce matin-là, je suis allé vous trouver à votre bureau de l’hôtel Majestic, où vous commenciez d’installer les services spéciaux, pour vous dire que notre camarade Antébi vous demandait de venir avec nous déposer une gerbe.
- C’est extraordinaire ! J’ai d’habitude assez bonne mémoire, mais je ne me rappelle pas du tout cette affaire.
- Je puis vous dire que cette gerbe-là, c’est Antébi qui l’avait payée, et qu’elle lui avait coûté quinze cents francs.
- Une somme pour l’époque !
- Elle était très belle. Nous sommes partis à cinq et c’est vous qui la portiez. Je crois bien que vous avez été le premier officier de la France Libre à fleurir le tombeau du soldat inconnu au lendemain de la Libération de Paris.

Le maquis de Saint-Marcel

Le rôle des bataillons français de la SAS fut d’appuyer et même de précéder le débarquement : il s’agissait d’empêcher les 150 000 soldats allemands de joindre la Normandie. Ils devaient être largués derrière les lignes ennemies pour « occuper » les forces d’occupation par des sabotages, et des opérations de harcèlement, détourner leur attention des côtes de Normandie.

Mon père fut largué dans la nuit du 5 ou 6 juin 1944 sur la Bretagne. Il devait joindre l’un des deux centres de rendez-vous, connu sous le nom de code de « Dingson » (l’autre étant connu sous le nom de « Samwest »).

« Dingson » avait été formé tout près de St-Marcel, à la ferme de la Nouette, par Déplante et Marienne dès le 5 juin, et par 15 autres hommes. Les luttes ont commencé contre les Géorgiens de l’armée Vlassov. Bourgoin (largué dans la nuit du 10 au 11 juin) et Puech-Samson (largué dans la nuit du 9 au 10) furent accueillis par un nombre déjà bien plus important de FFI, près de 2000. Le 18 juin, les Allemands alertés attaquèrent, provoquant la débandade des FFL et FFI, trop légèrement armés, après une résistance acharnée qui dura de 8 heures du matin à 22 heures. Déplante alla s’installer plus au nord, à la base dite « Grog ».

Le 25 août, Bourgoin reçut l’ordre de nommer une escorte à des officiers de l’Intelligence Service qui s’acheminaient vers Paris libéré. Il s’agissait de participer aux derniers soubresauts de la libération de la capitale, d’ouvrir les prisons de la Gestapo et d’arrêter collaborateurs et espions allemands. Mon père fit partie des 20 hommes désignés pour l’escorte et fut ainsi de ceux qui défilèrent sur les Champs-Elysées, avec entre autres Noël Créau et Henry de Mauduit.

Ma Marraine Binette (Marguerite Bassett)

Laurent Laloup le lundi 16 juillet 2007 - Demander un contact

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