Ludovic Charles Chancel - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Ludovic Charles Chancel



Naissance : 1er janvier 1901 - Marseille (13)

Point de départ vers la France Libre : Afrique

Engagement dans la France Libre : Afrique en mai 1941

Affectation principale : Comités /

Décès à 75 ans - 22 novembre 1976 - Paris 16e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 118750

Dossier Légion d'Honneur

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Ludovic Charles Chancel - son Livre ouvert !
 

" Un vieux carnet et des annotations à demi effacées et rédigées en code me permettent de retracer le passage à Istanbul de volontaires venus des Balkans ; entre autres, en janvier 1941, deux spécialistes français des pétroles, arrivés de Roumanie en février, Jacques Lassaigne et sa femme Assia, poète délicat aujourd’hui décédée ; en mars, plusieurs soldats et officiers évadés d’Allemagne. En avril, les R.P. Le Genissel, Hervio et Boillot demandent à rejoindre la France Libre. Ils y ont été précédés par le R.P. Dagorn des Lazaristes d’Istanbul, membre du Comité depuis sa création et coureur infatigable, par tous les temps, pour toutes les besognes. En avril et en mai, je retrouve ainsi trace du passage de M. et Mme Anxionnaz, de M. et Mme R. Offroy, de Chancel, ces deux derniers devenus, depuis, ambassadeurs."

Jacques Ghémard le jeudi 06 janvier 2022 - Demander un contact

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" Les premiers départs de Roumanie pour rallier les Forces françaises libres eurent lieu à partir du mois du septembre 1940. Le 31 août 1940, l’attaché militaire britannique annonçait au War Office que: « deux anciens soldats français Claude Schulze (37 ans) et Choppin de Janvry (35 ans) désirent rejoindre les Forces Françaises libres mais ne peuvent servir en Egypte pour raison de santé […] Ils sont prêts à payer leur passage si le général de Gaulle désire faire usage de leurs services ». Les deux Français quittèrent la Roumanie le 23 septembre, puis à la fin du mois d’octobre 1940 ils partirent de Suez à destination Angleterre. Au mois d’octobre 1940, c’est le tour de Pierre Moeneclaey, consul de 2ème classe à Bucarest qui est parti pour Istanbul, d’où il passa, après quelques semaines, au service de l’Angleterre en qualité de capitaine d’infanterie. Puis, on assiste au départ de M. Chancel, consul à Bucarest. Le 28 juin 1941, Truelle informait Vichy que M. Chancel lui a fait parvenir deux lettres: la première, destinée au Département dans laquelle il indiquait qu’il ne « croit plus de remplir ses fonctions, n’étant pas d’accord avec la politique du Gouvernement », en demandant aussi sa mise en disponibilité; et la seconde dans laquelle il annonçait son départ de Roumanie. Dans le télégramme du 4 juillet, Truelle ajoute que M. Chancel a tenu absolument caché son départ et qu’il suppose que l’ex-consul est parti pour Istanbul par la Bulgarie."

atlas.usv.ro 

Laurent Laloup le mardi 17 septembre 2019 - Demander un contact

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Tiré de : Prijac (Lukian), [2015]. Le blocus de Djibouti - Chronique d'une guerre décalée (1935-1943). L'Harmattan.

Chancel, Ludovic [Marseille, 01-01-1901 – Paris, 22-11-1976] Diplomate français. Fils de Jules Chancel, dramaturge et artiste et de Madeleine Aragon. Marié en 1947 à veuve Michel Corre, née Janine Dormion. Fait ses études secondaires au lycée Saint-Vincens à Senlis dans la région parisienne puis au lycée Carnot et à la faculté de Droit de Paris où il obtient une Licence. Commence sa carrière diplomatique en 1928 ou il est admis au concours d’attaché de Chancellerie, puis Londres (1928-1929), attaché commercial adjoint à Rio (1929-1936), consul suppléant à Shanghaï (1936-1938), consul adjoint à Tallinn (1939-1940), consul à Bucarest (1940-juin 1941), démissionné en juin 1941 par Vichy, à la disposition du commandement français dans l’Est africain en juillet 1941, délégué du CFLN puis du gouvernement provisoire à Addis-Abeba (1942-1944), principal artisan du basculement de la Côte Française des Somalis (Djibouti) dans la France Libre en décembre 1942 et pour cela devient le premier titulaire de la médaille de la Résistance, conseiller du gouvernement chérifien (1944-1946), chevalier de la LH le 27-07-1946, consul général à New-York (1946-1950), ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Port-au-Prince (1950-1952), administration centrale (1952), envoyé extraordinaire puis ministre plénipotentiaire en Irak (1953-1954), officier de la LH le 08-07-1953, délégué de la Résidence général à Rabat (1954-1956), ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Pretoria (1956-1958), chef du Protocole (1958-1961), commandeur de la LH le 24-07-1959, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Prague (1961-1964), conseiller diplomatique du gouvernement. En retraite en 1967. Rosette de la Résistance, commandeur des Arts-et-des-Lettres. Membre du Cercle de l’Union. Src. : Who’s Who, 1970-72 ; Annuaire diplomatique, 1928-67.

Lukian Prijac le lundi 23 février 2015 - Demander un contact

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Charles De Gaulle : Mémoires De Guerre "L'unité"

(Premier titulaire de la Medaille de la Resistance française)

laurent le dimanche 13 septembre 2009 - Demander un contact

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Le Service de santé de la France libre, de Guy Chauliac

" Le 29 novembre 1942 le 1er bataillon de Tirailleurs Sénégalais sous le commandement du colonel RAYNAL prit l'initiative, 1 500 hommes, 40 officiers dont 2 médecins (les médecins Cne. JUGUET et le médecin Lt PEYRUSSE) franchirent la frontière en direction du Somaliland avec matériel et véhicules. Le BTS 4 ne tarda pas à suivre.
A la suite de pourparlers entre l'envoyé de la France Libre M. CHANCEL, le général anglais FAWKS et le général DUPONT (ce dernier ne voulait accepter qu'un représentant des Nations Unies comme interlocuteur !) aboutirent au ralliement.
Les médecins n'avaient joué aucun rôle. Seul le médecin capitaine JUGUET était connu pour ses sentiments gaullistes et avait quitté Djibouti avec le colonel RAYNAL le 29 novembre 42 et le médecin lieutenant PEYRUSSE.
Le médecin colonel LEGENDRE avait disparu tragiquement. Le Lt-colonel LEITNER l'avait remplacé assurant en même temps la chirurgie à l'hôpital avec le médecin capitaine GOEY. Le médecin commandant Le BIHAN, les médecins Lt ou Capit MORET, REVAULT, TRICOTTET, BOUCHE, COLLOMB, PEYRUSSE et KERIGNARD étaient médecins de bataillon.
Le médecin capitaine René BOUCHE (Promo 1932) était arrivé en Côte Française des Somalis en 1938. Par suite de son ancienneté de séjour et peut-être du fait du peu d'enthousiasme qu'il manifestait en faveur du gouvernement de Vichy, il fut désigné en août 1942 pour Madagascar et embarqua sur le Croiseur auxiliaire « Bougainville » dont le médecin était MORETTI sorti de l'ESNC en 1937 dans la Marine. BOUCHE fit partie d'une unité motorisée qui fut opposée aux Anglais débarqués à Majunga. Les combats furent sévères et les Anglais utilisèrent même des obus au phosphore qui mirent le feu aux broussailles desséchées illuminant les collines. Son médecin adjoint, un Malgache, et un infirmier furent tués de même qu'un bon nombre de tirailleurs. Une partie des troupes adverses étaient des Zoulous encadrés par des Sud-Africains. Après avoir été médecin à Ambandja et Ambiloubé, BOUCHE partit en 1944 pour Alger sur le Croiseur Auxiliaire FFL « Néonia » en compagnie de son camarade de promotion KERIGNARD.
L'important réservoir d'hommes de la CFS allait permettre de constituer une brigade supplémentaire à la lre DFL, la 4e avec le colonel RAYNAL auquel succédera le colonel DELANGE. Elle comprendra les BM21 (Méd-Lt PEYRUSSE) et 24 (Méd. Capit JUGUET) anciens BTS12 et BTS4. Le BM24 restera en Syrie. Puis sera constitué le bataillon de Marche Somali (Méd. Capit REVAULT) qui avec le BM15 venu d'AEF à travers le Sahara et le BM14 venu par voie maritime et débarqué à Casablanca (brigade AEF - Cameroun du Cdt HOUS) formera le régiment AEF - SOMALI (Lt-col. APPERT) rassemblé à Antibes en décembre 1944."

Laurent Laloup le dimanche 01 février 2009 - Demander un contact

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Revue de la Fondation de la France libre N°30 (décembre 2008)

"... alors que les pourparlers engagés avec les autorités vichystes traînent en longueur. Le 22 décembre, un tract en faveur du ralliement, signé « Chancel » (du nom du délégué de la France combattante dans l'Est africain et l'Ethiopie, Ludovic Chancel), est lancé sur Djibouti, suivi le lendemain d'un tract anonyme. Le 25, des éléments du groupe quittent Dire Daoua en train pour Daouenlé, poste éthiopien près de la frontière de la Somalie française7, où ils retrouvent le détachement Somali d'Appert, parti de Giggiga le 23. Enfin, le 27, un troisième tract, signé « Raynal », est lancé sur Djibouti."

Laurent Laloup le samedi 27 décembre 2008 - Demander un contact

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" Ces prétentions de la dernière heure étaient aussi fragiles que vaines et le 6 décembre 1942, les troupes de la France libre, regroupées en Ethiopie sous le commandement des colonels Appert et Raynal gagnaient Djibouti par le train. Le 28 décembre, M. Chancel, Délégué du général de Gaulle, signait avec le général Dupont et le général Fowkes, représentant le Haut Commandement britannique, un accord qui transférait le Territoire au Comité National Français et le 30 décembre, le gouverneur Bayardelle, nommé par le général de Gaulle, prenait ses fonctions."

Extrait de : www.stratisc.org 

" BLOCUS DE DJIBOUTI PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE"

Laurent Laloup le lundi 06 août 2007 - Demander un contact

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"Sans fleur, ni fusil" de Jean Cathala

"... A Djibouti, c'est Chancel qui a mené l'opération; Tambour battant. Je n'avais jamais douté que ce faux blasé fût un brave. pour cette réussite, il vient de recevoir une décoration nouveau-née. Cela s'appelle la médaille de la Résistance. Il en sera le premier titulaire..."

Laurent Laloup le dimanche 05 août 2007 - Demander un contact

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"Sans fleur, ni fusil" de Jean Cathala

Diplomate, numéro 2 de la légation française en Estonie en 1939

"Chancel possédait à la perfection le style qu'en moins d'une généra­tion le Quai d'Orsay a perdu : une élégance désinvolte mais impeccable (c'était merveille de le voir, en partie de campagne, escamoter ses bretelles sous le veston, avant de le « tomber ») ; un masque de blasé, plaqué sur une bonté réelle; le goût du paradoxe, au besoin de l'humour noir, érigé en système afin de garder ses distances devant l'événement ; et un art de conférer qui ne l'entraînait jamais au-delà de ce qu'il avait résolu de dire. De mauvaises langues l'accusaient de s'être fabriqué un personnage d'ambassadeur pour se revancher d'une car­rière tardive. Je crois plutôt qu'il l'avait dans le sang : je retrouve­rai chez son cousin Aragon — le côté théâtre en plus et le courage en moins — ce type de talon-rouge sophistiqué par les Années folles."

Laurent Laloup le dimanche 05 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 06 janvier 2022

 

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