Jean Jehan Gustave Victor Bertin - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62976
 


Cliquez !

Jean Jehan Gustave Victor Bertin



Naissance : 5 aout 1909 - Charmes (88)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en février 1941

Affectation principale : Résistance intérieure / CND Castille

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 64 ans - 13 avril 1974 - Essey-lès-Nancy (54)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 54440

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 5205

Dossier Légion d'Honneur

Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 6 multiplié par 8 =  ?


Jean Jehan Gustave Victor Bertin - son Livre ouvert !
 

"Auteur de la fiche : Renaud Bertin

Jean Bertin

Né le 5 août 1909 à CHARMES (88), après des études au lycée POINCARE et à la faculté de droit de Nancy, il devient avocat stagiaire au barreau de cette ville puis s’installe en qualité d’avoué au 24, place de la carrière. Lors de l’entrée en guerre, il s’engage comme volontaire au 69 ème Régiment d’infanterie et de forteresse et combat avec son frère François grâce à un Décret du Président Albert LEBRUN (deux frères n’ayant normalement pas le droit de
combattre dans la même unité).

Fait prisonnier de guerre à GERBEVILLER avec son frère le 20 juin 1940 après avoir livré un combat sans merci à l’ennemi (2 citations), il fut envoyé au Stalag XII A à LIMBOURG en Rhénanie d’où il s’évade après s’être confectionné des papiers de rapatriés sanitaires grâce à de faux cachets officiels gravés dans des pommes de terre.
De retour à Nancy le 6 mars 1941, où il reprend ses activités d’avoué, il intègre dès le 9 mars 1941 le réseau clandestin de renseignement de la résistance intérieure Uranus Kleber, où, en tant qu’agent de renseignement P2, il facilite le passage de prisonniers de guerre évadés.
Début février 1942, il intègre le célèbre réseau des Forces Françaises Libres CND CASTILLE du Colonel REMY ; ses rapports militaires et économiques sur l’Alsace-Lorraine qu’il convoyait jusqu’à PARIS en se faisant parfois accompagner à la gare de Nancy dans la voiture et en compagnie du chef de la Kommandantur VON KROGH avec lequel il s’était lié d’amitié pour les besoins de ses missions, étaient très appréciés de LONDRES.
Le 10 mai 1943, sortant de l’actuelle Cour d’appel, il est averti par un confrère que des hommes de la Sicherheitsdienst Polizei et de la Gestapo sont en faction devant son étude du 24, place de la carrière. Il leur échappe et sera condamné à mort par contumace par le Tribunal militaire allemand de Nancy en juin 1943.

Il rejoint alors le maquis du Vercors du Colonel DUNOYER de SEGONZAG et tente à plusieurs reprises, mais en vain, de rejoindre LONDRES et ALGER avant qu’un émissaire du GENERAL DE GAULLE lui demande d’infiltrer pour le compte des Forces Françaises Libres un réseau de prisonniers de guerre composé d’anciens proches de VICHY dont François MITTERRAND et Jean VEDRINE.
...
Fait Commandeur de la Légion d’honneur dans la Cour des invalides en 1956 au titre de la Défense Nationale en qualité de Commandant des Forces Françaises Combattantes, résistant, déporté ; il devait être promu Grand-officier lorsqu’il est décédé subitement d’une embolie pulmonaire à son domicile le 13 avril 1974 ; dans les heures qui ont suivi, les services de renseignements sont venus récupérer chez lui une valise de documents dont ils connaissaient l’emplacement."

Laurent Laloup le mardi 10 décembre 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


" Jean Bertin, alias Kléber, travaille dans le renseignement pour le compte des alliés. Il est arrêté le 1er juin 1944. Les Allemands et les miliciens français veulent savoir où se cache monsieur X. Malgré la torture, Bertin ne parle pas. Monsieur X n’était autre que François Mitterrand que les Allemands recherchaient activement et qui, depuis 6 mois, partageait avec Jean Bertin «des gîtes de hasard». De la prison de Fresnes où il est interné, Jean Bertin, par l’intermédiaire d’une Alsacienne, fera parvenir un message au futur président de la République. Rémy évoque ces faits dans son livre «Mémoires d’un agent secret de la France libre».

Jean Bertin sera déporté à Buchenwald "

www.etudes-touloises.com 

Laurent Laloup le dimanche 28 septembre 2008 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Mémoire d'un agent secret de la France libre. Tome III de Rémy

" Comme Bertin, Sadoul avait été fait prisonnier au lendemain de la défaite. Ses nombreux enfants lui valu­rent d'être libéré au mois d'avril 1941. Il n'était pas chez lui depuis vingt-quatre heures que le bouillant avoué, rentré d'Allemagne au début de l'année grâce à de faux papiers, lui amenait un ami commun, le Dr Bricka, chirurgien à Toul.
— Dès le lendemain de l'armistice, Bricka est entré dans le renseignement. On marche avec lui ?
— On marche, dit Sadoul.
Peu de jours après, Bricka était arrêté, interrogé, tor­turé. Les Allemands attendirent deux ans pour le faire décapiter à la hache, à Cologne. Nos amis Gabriel Richetta, Raymond Chessé, Maurice Geslin et l'abbé Chauvat avaient subi le même supplice, un an plus tôt. Le Dr Bricka mourait sans avoir eu le temps de donner à Sadoul et à Bertin une seule de ses liaisons.
A quelque temps de là, Sadoul retrouva un de ses anciens compagnons d'armes de la campagne de France en la personne du capitaine Marcel Choupot. Lui aussi militait « dans le renseignement ».
— Mon S.R. est relié à Lyon, déclara Choupot. J'ai en charge une demi-douzaine de départements, dont le vôtre. Acceptez-vous d'être responsable pour la Meurthe-et-Moselle ?
Sadoul accepta, et, bien entendu, le fougueux Bertin fut tout de suite mis « dans le coup ». Les deux camarades adoptèrent le même pseudonyme de Kléber. Ils n'avaient ni l'un ni l'autre aucune idée de la technique du métier, ce qui ne les empêcha pas d'obtenir des résultats hautement appréciés par les services alliés auxquels aboutissait la centrale de Lyon, dont Sadoul apprit qu'elle était dirigée par un chef d'escadrons de la gendarmerie, Hurel, alias Hugon, qui faisait parvenir ses rapports à Berne d'où ils étaient dirigés sur l'Angleterre. Appelé à d'autres fonctions, Choupot fut remplacé par un certain « Roger »."

Laurent Laloup le jeudi 25 septembre 2008 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


Mémoire d'un agent secret de la France libre T3, de Remy

" Membre du réseau CND et du Mouvement PRISONNIERS, déporté en Allemagne. Pseudo : Kleber (partagé avec son ami Adrien Sadoul) et Chaligny"

Laurent Laloup le jeudi 25 septembre 2008 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le mardi 10 décembre 2019

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.79 s  8 requêtes