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Didier Maurice Béguin

Naissance : 14 décembre 1918 - Paris 14e Activité antérieure : militaire Point de départ vers la France Libre : Metropole Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940 Affectation principale : FAFL / Normandie Alsace Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine Décès à 25 ans - 26 novembre 1944 - Arnhem, Pays Bas Mort pour la France Dossier administratif de résistant : GR 16 P 43516 Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 4226

Didier Maurice Béguin - son Livre ouvert !
 

les 7 victoires de Béguin sur le Front Russe

victoires homologuées :

14-07-43 un Me 110 (en collaboration) au-dessus de Lagdonia
16-07-43 un Me 110 (en collaboration) au-dessus de Krasnikovo
30-08-43 un Stuka au dessus de Ielnia
31-08-43 un Stuka au-dessus de Ielnia (en collaboration)
19-09-43 un Stuka au-dessus de Ielnia (en collaboration)
22-09-43 un stuka au-dessus de Smolensk
07-10-43 un FW 190 au-dessus de Gorki (en collaboration)

"a very capable pilot" indeed !

robinard le samedi 22 janvier 2022 - Demander un contact

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New book discusses Beguin's time with 130 Squadron

Hello, the information on this page was very helpful. I have just finished a book on 130 Squadron pilot Fred Riley (Australian). Fred flew numerous times with Beguin between August and October 1944 from the UK and the Netherlands. Fred remembered Didier as being a very capable pilot who fitted in well with the rest of the squadron who were all British or Commonwealth pilots. Dider is third from right in the attached photo with Fred fourth from the right (standing slightly behind) in the back row.

Kind Regards

Joseph Mack

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Joseph Mack le mercredi 19 janvier 2022 - Demander un contact

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Didier Béguin au No.253 Squadron (Hyderabad State).

Après un passage par les Nos.245 et 213 Squadron, Didier Béguin est affecté au No.253 Squadron alors basé à Skeabrae, No.13 Group le 28 avril 1941.
Durant la nuit du 29 au 30 juillet 1942, il revendique un Dornier Do217 endommagé, partagé avec un Boston "Turbinlite" du Flight 1459.
Didier Béguin quitte le No.253 Squadron pour le GC3 "Normandie" en août 1942.

Photo:- Didier Béguin (FAFL 30.011), Compagnon de la Libération devant un Hurricane du No.253 Squadron.

Original wartime caption: For story see CH.4391. Pilot Officer D.M. Beguin - with aircraft "HYDERABAD CITY"
Photo: IWM CH 4395.

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Bernard Jacques Brisset Brisset le mardi 21 avril 2020 - Demander un contact

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un CV n'est pas un portrait

Je comprends très bien le sens de votre réponse, et ce d'autant plus que je partage entièrement votre opinion. J'appartiens d'ailleurs à un mouvement qui s'appelle "Présence du Gaullisme" .
Un CV est un rappel de sa carrière, pas des considérations qui ont dicté ses choix.
A mon avis l'un doit être complémentaire de l'autre pour comprendre et bien connaître l'Homme.
Un CV, c'est un peu ce qui est écrit sur le livret militaire. C'est le canevas brut sur lequel viennent se greffer tous les sentiments humains, les actions, les faits d'armes et autres aventures. Exemple : vous citez le texte de l'Ordre de la Libération. C'est parfait et c'est essentiel, mais un CV dit qu'il l'a obtenu... un point c'est tout. Pour bien cerner le personnage, il faut les deux. Il est bien évident que si il a été affecté dans des squadrons britanniques, c'est qu'il a rejoint les FAFL.
J'ai lu les différents textes narrant ses exploits. Mais cela m'a donné l'envie de savoir d'où il venait et quel était le chemin qu'il a parcouru durant TOUTE sa carrière.
Le général Risso (que j'ai bien connu) ne pouvait pas parler autrement qu'en bon militaire et, effectivement, préférait, en écriture, le CV au considérations personnelles, mais oralement disait beaucoup de choses dont je garderai certaines pour moi car il n'est jamais bon de faire parler les morts. En tout état de cause Didier Béguin tenait dans son coeur une place à part, sans doute la plus grande car ils ont été frères d'armes sur tous les fronts (il le mettait dans ses 4 + 1 mousquetaires) et il n'en parlait jamais sans une certaine émotion (de militaire) dans la voix.

Robinard le dimanche 01 octobre 2017 - Demander un contact

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Réponse :

Mais dans le "détail des services" de mon père il y a quand même "passé en Palestine le 1/7/40" 

CV de Didier Béguin

J'ai lu avec intérêt toutes les interventions et précisions sur la carrière de Didier Béguin. Toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Cependant je pense qu'un curriculum vitae succinct mais complet devrait être ajouté à son livre d'or. Il y est peut-être quelque part, mais je ne le vois pas.
le voici donc tel que le rapporte Yves Donjon dans son livre - préfacé par le Général Risso - "Ceux du Normandie Niemen".
Didier Béguin est né le 14 décembre 1918 à Paris. (Il aurait presque 100 ans à la date où je rapporte ces lignes)
Il s'engage dans l'Armée de l'Air le 26 avril 1937
Breveté pilote le 25 août 1937, date à laquelle, il est aussi nommé caporal-chef
Affecté au GAO 507 à Luxeuil le 5 janvier 1938.
Nommé sergent le 4 février 1938
Pilote de carrière le 8 juin 1939
Suit le peloton d'élève officier de réserve du 30 décembre 1939 au 12 avril 1940
Affecté au CIR de la BA 105 d'Aulnat. Nommé adjudant le 1er Novembre 1940. Sous lieutenant le 1er avril 1941 et lieutenant le 24 septembre de la même année.
Il fera partie des premiers chasseurs français affectés dans les squadrons de la RAF en juillet 1940.
Le squadron 253, où il est affecté fera mouvement sur le théâtre d'opérations extérieures (TOE) le 17 août 1942. (cette précision semble erronée car le squadron a fait 35 missions au-dessus de Dieppe le 19 août et a ensuite été retiré pour un moment des opérations pour être envoyé à Gibraltar puis en AFN en Novembre à Alger puis Sétif et Philippeville. Voir Fighter squadrons de la RAF)
Toutefois Didier Béguin ne connaîtra pas la période "africaine" du squadron puisqu'il se porte volontaire pour faire partie des 14 premiers pilotes à aller combattre sur le front russe.
Il est muté au GC III "Normandie" le 23 août 1942
Il est promu capitaine le 25 septembre 1943
Il commande le 2ème escadrille "Le Havre"
Il remporte 7 victoires aériennes sur le front russe
Il quitte le "Normandie" le 16 février 1944 (fatigue) pour retourner en Angleterre
Il est affecté à la 13 OTU le 13 juin 1944 (il ne participe pas aux opérations du débarquement en Normandie.)
Il est muté au squadron 130 le 18 août 1944 (là aussi, un doute subsiste car le squadron 130 a été renuméroté 186 le 5 avril 1944)
puis au squadron 341 "Alsace" (commandé par Lucien Martell) le 10 octobre 1944 où il commande l'escadrille "Strasbourg" depuis Wevelghem (B 55).
Le 26 novembre 1944, Didier Béguin conduisait, depuis B 70 (Anvers/Deurne), dans son Spitfire IXb, son flight (escadrille) lorsqu'il fut touché par un obus de Flak lourde , non loin de Wesel, et abattu en flammes.
Le capitaine Béguin totalisait 415 missions de Guerre et 8 victoires aériennes homologuées.
Il est Compagnon de la Libération, chevalier de la Légion d'Honneur, Ordre de la Guerre pour la Patrie et Ordre du Drapeau Rouge.

Robinard le dimanche 01 octobre 2017 - Demander un contact

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Réponse :

Il manque curieusement dans ce portrait une partie essentielle que l'on trouve sur le site de l'Ordre de la Libération :

" Refusant la défaite, il décolle, le 22 juin 1940 de Toulouse-Francazals à destination de l'Angleterre aux commandes de son Caudron Goéland avec le lieutenant Roques et les aspirants Schloesing, Ricard-Cordingley et Casparius.
Malgré les tirs de la DCA française, l'appareil met le cap à l'Ouest et parvient, à court d'essence, à se poser dans le Devonshire.
Rallié immédiatement aux Forces françaises libres, il fait un court passage à Saint-Atham et Odiham avant d'être envoyé en Operationnal Training Unit à Sutton Bridge. Affecté le 15 octobre 1940 à 245 Squadron, il est promu adjudant le 1er novembre."

Ce sont ces quelques heures de sa vie qui font qu'il est présent dans cette liste de Français Libres et c'est ce qui m'intéresse le plus chez chacun d'eux. Peut être qu'au contraire le Général Risso a voulu effacer les différences entre ceux du Normandie qui étaient Français Libres et ceux qui ne l'étaient pas ???

la sépulture de Didier Beguin

Bonjour,

Ce site est tout simplement sensationnel pour le devoir de mémoire. Grâce en soit rendue à leurs auteurs et contributeurs.
En relisant toutes ces interventions aussi précieuses les unes que les autres, je n'y vois cependant aucune réponse à la question posée par notre ami intervenant hollandais :

Où reposait le corps de Didier Beguin avant d'être ré inhumé à Montauville ?

Robinard le dimanche 01 octobre 2017 - Demander un contact

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Cérémonie

A l'initiative du Souvenir Français un hommage national a été rendu aux pilotes et mécaniciens Morts pour la France à l’occasion du 75 ème anniversaire de la création du régiment NORMANDIE-NIEMEN. Au cours de cette cérémonie du samedi 30 septembre 2017 à la Nécropole Nationale du « Pétant » à Montauville (54700) le destin du capitaine Didier BEGUIN abattu le 26 novembre 1944 a été retracé là où il repose.

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bertrand H le samedi 30 septembre 2017 - Demander un contact

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Ses affectations

Affectations de Didier Béguin ; n'a jamais été à l'escadrille ARRAS ; merci de corriger

 15/10/1940 245 sqdn
 01/12/1940 213 sqdn
 28/04/1941 253 sqdn
 15/10/1942 Affecté GC3
 18/08/1944 130 sqdn
 10/10/1944 341 sqdn

bertrand H le mercredi 20 septembre 2017 - Demander un contact

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23 : Béguin Didier (p)

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Jacques Ghémard le mardi 19 septembre 2017 - Demander un contact

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Le 22 Mars 1943, après trois mois d’entrainement à Ivanovo, les premiers éléments du groupe de chasse n°3 "NORMANDIE" rejoignent au front la 303e Division Aérienne du général Zakharov à Polotniani-Zavod (50 km au Sud-Ouest de Moscou) et entrent dans la légende ... Une photo à leur départ de Rayack :

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Jacques Ghémard le mardi 19 septembre 2017 - Demander un contact

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Réponse :

(p) = pilote, (m) = mécanicien, (*) = Ne sont pas restés affectés au G.C.3 et ne sont pas allés en URSS
1 : Bizien Yves (p)  , 2 : commandant Denis (Etat-Major, extérieur au G.C.3)  , 3 : colonel Gence (Etat-Major, extérieur au G.C.3)  , 4 : colonel Corniglion-Molignier (commandant des FAFL au Moyen-Orient, venu pour remettre son fanion au G.C.3)  , 5 : commandant Pouliquen (1er cdt du G.C.3)  , 6 : Tulasne Jean (p)  , 7 : Littolff Albert (p)  , 8 : Derville Raymond (p)  , 9 : Michel Alexandre (Responsable du personnel technique)  , 10 : de La Poype Roland (p)  , 11 : Gelibert Jean (m)  , 12 : Larrivet Denis (m)  , 13 : Saliba André (m)  , 14 : Stakhovitch Alexandre (interprète)  , 15 : Albert Marcel (p)  , 16 : Eidel Roger (m)  , 17 : Durand Albert (p)  , 18 : Longchamp Antoine (m)  , 19 : Lefèvre Marcel (p)  , 20 : Mahé Yves (p)  , 21 : Carrel Armand (m)  , 22 : Lebiedinsky Georges (médecin)  , 23 : Béguin Didier (p)  , 24 : Castelain Noël (p)  , 25 : Poznanski André (p)  (caché en partie par de La Poype), 26 : Peyronie André (m)  , 27 : Abad Joachim (m)  , 28 : Darenlot Jean (m)  , 29 : Saliba Benoît (m)  , 30 : Vidal Maurice (m)  , 31 : Trolliet Raymond (m)  , 32 : Lefèbvre André (m)  , 33 : Chamballu François (m)  , 34 : Germain Ferdinand (*)  , 35 : Tourtelier Roger (m)  , 36 : Duprat Louis (chef mécanicien)  , 37 : Masurel Georges (m)  , 38 : Gelin Edouard (m)  , 39 : Goulin Daniel (m)  , 40 : Risso Joseph (p)  , 41 : Mounier Georges (m)  , 42 : Giovancarli Laurent (m)  , 43 : Deguilhem-Pemillat Hubert (m)  , 44 : Calorbe Jean (m)  , 45 : Morisson Roger (m)  , 46 : Gouverneur Pierre (m)  47 : Audibert Jean (m)  , 48 : Abichou Daniel (m)  , 49 : Jacquier Yves (m)  , 50 : Galley Pierre (m)  , 51 : Matter Oscar (*)  , 52 : Leloup Guy (m)  , 53 : Marcelin Georges (m)  , 54 : Zukhanovitch Guy (m)  , 55 : Touvrey Roger (m)  , 56 : Carme Robert (m)  , 57 : Henry Albert (m)  , 58 : Turcaud Jean (m)  , 59 : Weill Gérard (m)  , 60 : Lumbroso Armand (m) 

Search for crashsite

Bonjour,

My name is Huub van Sabben, I'm a Dutch Air-Historical researcher and boardmember of the Dutch Air War Study Group.
We compiled a database with over 6000 (!) entries of aircraft that came down over Holland 1939-1945.
Didier Beguin's crashsite is unknown to us.

Didier Beguin was hit by flak escorting 2 Group medium bombers attacking the Deventer rail bridge on 26 November 1944. Deventer is my hometown.
I found out Didier's body must have been recovered and is now buried at Montauville (Meurthe–et-Moselle)

Between his crashdate and the end of the war in May 1945 he must have been buried somewhere on a cemetery.
Do you have any idea where his body was found, or who is able to help me finding the crashlocation.

Yours cincerely

Huub van Sabben

Huub van Sabben le samedi 25 avril 2015 - Demander un contact

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Cap sans retour de Germaine l'Herbier Montagnon

412 aviateurs de la France Libre sont morts pour la France. Liste dressée en 1947 par Germaine L'Herbier Montagnon IPSA.
Le sergent Béguin Didier évadé depuis Toulouse vers l'Angleterre le 22 juin 1940 sur Caudron Goéland, mort pour la France le 26 novembre 1944 est le 28ème de la liste.

ROBINARD le vendredi 05 juillet 2013 - Demander un contact

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Yves MORIEULT :

"LES PILOTES DE CHASSE DE LA FRANCE LIBRE DANS LA BATTLE OF BRITAIN

dans l’ordre chronologique de leur première mission de guerre au sein d’un Squadron du Fighter Command de la Royal Air Force entre leur affectation et le 31 octobre 1940, date officielle de la fin de cette bataille.

Effectif : un officier et douze sous-officiers :

Le premier pilote Français engagé dans la bataille d’Angleterre, le sergent-chef Maurice Choron, le sera le 16 septembre 1940, le lendemain de ce qui deviendra le Battle of Britain Day.

... Un quatorzième pilote FAFL, le sergent Didier BEGUIN, avait été affecté au 245 Squadron,sur Hurricane, le 16 octobre, en même temps que de SCITIVAUX, mais n’ayant volé pour la première fois en opérations que le 4 novembre, il n’est donc pas considéré comme ayant participé à la bataille d’Angleterre. ..."

Laurent le dimanche 06 décembre 2009 - Demander un contact

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Source : Yves MORIEULT

Laurent le jeudi 22 octobre 2009 - Demander un contact

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Pilotes FAFL en opérations dans la RAF en Grande-Bretagne au 1er janvier 1941.

Au 1er janvier 1941, dix sept pilotes français volent en opération au sein de plusieurs Squadrons de la Royal Air Force, stationnés en Grande-Bretagne. Parmi eux le sergent Didier BEGUIN. Après son arrivée en Grande-Bretagne, il s’engage dans les forces aériennes de la Légion de Gaulle, et pilote confirmé, ayant effectué des missions pendant la drôle de guerre, il est affecté au 6 O.T.U. de Sutton Bridge à la fin de mois de septembre avec le lieutenant de vaisseau Philippe de Scitivaux de Greische, un marin engagé dans les FAFL.
Après une quinzaine de jours de stage de prise en main du chasseur Hurricane et un apprentissage très rapide des méthodes de combat de la R.A.F, les deux hommes rejoignent le 245 Squadron, à Aldergroove en Irlande du Nord le 15 octobre 1940. Beguin n’aura pas la chance de voler en opération avant la fin officielle de la Battle of Britain le 30 octobre 1940, n’effectuant sa première mission de guerre en Grande-Bretagne que le 4 novembre. Promu adjudant pour compter du 1er novembre, il sera muté au 213 Squadron à Tangmere, sur la côte Sud de l’île, le 25 novembre et s’y trouvera encore au 1er janvier 1941.

Neuf de ses dix sept pilotes seront tués ou portés disparus pendant la guerre et deux, abattu en combat aérien, passeront le reste de la guerre dans un camp de prisonniers en Allemagne.

Le capitaine Didier BEGUIN fera partie de ceux qui ne verront pas le jour de la victoire. Nommé Compagnon de la libération par décret du 8 novembre 1944, chef de l’escadrille Strasbourg au 341 Squadron « Alsace », il sera porté disparu en opérations aériennes sur la Hollande moins d’une vingtaine de jours plus tard, le 26 novembre 1944, deux semaines avant de fêter son 26ème anniversaire. Il totalisait 338 missions de guerre et comptait huit victoires aériennes homologuées.
Yves MORIEULT - 28 juillet 2009.

Yves MORIEULT le mardi 28 juillet 2009

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