Albert Marcel Autereau - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Albert Marcel Autereau



Naissance : 11 juin 1920 - Pavant (02)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en décembre 1942

Affectation principale : Résistance intérieure /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 23 ans - 25 avril 1944 - Suresnes (92)

Mort pour la France

Autres pages de Mémoire des Hommes  

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 23841

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 2510


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Fille de Albert Autereau

N’ayant jamais connu mon père je fais sans cesse des recherches pour mieux le connaître.

Danielle Autereau le dimanche 26 février 2023 - Demander un contact

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AUTEREAU Albert, Marcel. Pseudonyme dans la Résistance : Victor

" Né le 11 juin 1920 à Pavant (Aisne), fusillé le 25 avril 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; coiffeur ; résistant communiste, chef du groupe spécial (décembre 1943-janvier 1944).
Titulaire du certificat d’études primaires, Albert Autereau exerça le métier de coiffeur. Il était avant guerre domicilié à Chézy-sur-Marne (il est inscrit sur le monument aux morts de cette commune). Prisonnier en juin 1940, il s’évada le 12 octobre du camp de Lorris (Loiret ?).
Dénoncé, sans doute pour ses activités de Résistance, il dut quitter Chézy-sur-Marne en février 1943 Il entra alors dans la Résistance communiste dans la région parisienne et passa aux FTP en septembre 1943 comme chef d’un détachement en Seine-et-Oise. En octobre, il fut muté au « groupe spécial ». « Le groupe spécial » appartenait aux FTP mais était directement rattaché aux échelons supérieurs de l’appareil clandestin parisien et était chargé spécialement de réaliser les attentats les plus importants et surtout l’exécution des anti communistes, des individus considérés comme traître au Parti et des policiers chargés de la répression terroriste. Il en devint le chef en décembre 1943 à la suite de l’arrestation du chef précédent François Roeckel dit Rajeac, fusillé au Mont-Valérien le 23 mars 1944.
Les Brigades spéciales lui imputèrent le cambriolage et l’incendie de l’usine Bailliez à Auffreville (Seine-et-Oise aujourd’hui Yvelines) le 17 novembre 1943, le vol au secours national à Mantes et le cambriolage d’une bijouterie à Puteaux enfin l’assassinat d’un dénommé Monnet à Suresnes le 7 janvier 1944.
Lorsqu’il fut arrêté le 11 janvier 1944 à 17 h 35 rue des Vinaigriers il avait rendez vous avec un responsable interrégional. Il était porteur d’une fausse carte d’identité au nom de Raymond Hue et d’un faux certificat de travail.
Son arrestation était consécutive à celle des membres du nouveau comité militaire de l’interrégion parisienne, le 11 au matin, rue Proudhon. C’était la première réunion de cette instance en cours de réorganisation.
Albert Autereau fut fusillé le 25 avril 1944 avec Jean-Désiré Camus arrêté le 8 janvier 1944, Louis Chapiro et Raymond Collot arrêtés le 11 rue Proudhon et Paul Roussière arrêté le 12 janvier rue d’Amsterdam où il devait avoir un rendez-vous.
Il figure sur le monument aux morts de Les Pavillons-sur-Bois (Seine-Saint-Denis) où résidait encore en 2004 Roberte Autereau.
SOURCES : Arch. PPo, Brigades spéciales 2, 31. — Serge Klarsfeld et Léon Tsévery, Les 1 007 fusillés du Mont-Valérien parmi lesquels 174 juifs, édité et publié par l’association « Les Fils et les Filles des Déportés Juifs de France, mars 1995.

Jean-Pierre Besse "

maitron-en-ligne.univ-paris1.fr 

Laurent le samedi 02 janvier 2010 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 26 février 2023

 

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