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| Philippe Henri Akar | |
Naissance : 14 janvier 1919 - Paris 16e
Activité antérieure : étudiant / scolaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : Gibraltar en novembre 1942
Affectation principale : FAFL / parachutistesMatricules : 35.712
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant
Décès à 103 ans - 24 janvier 2022 - Frère d'Alain Akar
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 5463
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 679 |
Contribuez à son livre ouvert !Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ... | | |
Philippe Henri Akar - son Livre ouvert ! Hommage du préfet de Saône-et-Loire à l'occasion de son décès Le Préfet de Saône-et-Loire, Julien Charles, a appris avec émotion le décès lundi dernier, à l’âge de 103 ans, de Monsieur Philippe Akar.
Il salue avec respect la mémoire de ce grand résistant.
Après des études d’ingénieur dans le corps des Mines de Paris, M. Akar est mobilisé dès le mois de novembre 1939. Il fait ses classes en Angleterre, puis participe à la campagne de 1940. En 1942, il reprend le combat et est capturé en Espagne, où il subit plusieurs mois d’enfermement. Il rejoint l’Angleterre en mai 1943 par Gibraltar et s’engage auprès du Général de Gaulle en tant que parachutiste du SAS (Special Air Service). En août 1944, il est parachuté avec le 3ᵉ Bataillon de SAS en Saône-et-Loire. Chef de la section démolition-sabotage du régiment, il participe à de nombreux sabotages des voies de communication empruntées par les Allemands. Il contribue notamment à la libération des villes de Montceau-les-Mines et de Montchanin en septembre 1944, et à la préservation des équipements industriels du bassin minier. À nouveau parachuté l’année suivante en Hollande, il est capturé par les Allemands et devient prisonnier. Il réussit finalement à s’évader d’un camp près de Breme avant la capitulation nazie. Monsieur Akar s’est ainsi engagé sans relâche pour défendre la liberté de son pays, malgré les enfermements et les blessures, durant toute la durée du conflit.
Après la guerre, Monsieur Akar a également joué un rôle essentiel dans la construction de la mémoire de ce chapitre de notre histoire. Il a notamment occupé pendant plus de 35 ans les fonctions de vice-président national de l’Amicale Française des Parachutistes SAS. Il était très connu du monde associatif combattant, grâce à son investissement remarquable et à sa personnalité dynamique et attachante. Une fois retraité de sa longue carrière d’ingénieur dans l’industrie, Monsieur Akar s’est installé à Ameugny, non loin des lieux où il a combattu en 1944. Il a alors raconté ses souvenirs de guerre dans un livre, Parachutistes au 3e SAS, ma guerre 1939-1945 (Atlante Editions, 2007), et participé à des rencontres avec des écoliers.
Ce parcours exceptionnel a valu à Monsieur Akar plusieurs récompenses. Il a d’abord été promu Chevalier de la Légion d’Honneur à Lyon en 1944, puis élevé au grade d’Officier en 1961. En 2003, à la demande du Premier Ministre, Philippe Akar s’est vu décerner le grade de Commandeur de la Légion d’Honneur. Enfin, en 2016, il a été élevé à la dignité de Grand Officier de la Légion d’Honneur. Il a toujours insisté pour dédier toutes ses récompenses à ses camarades de combat, vivants ou disparus, qu’il considérait comme aussi dignes que lui.
Au mois de novembre 2021, Philippe AKAR a été interviewé par le service départemental de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) de Saône-et-Loire dans le cadre d’un projet de création de courtes émissions radiophoniques (podcasts) sur les anciens combattants du département, toutes générations du feu confondues. Son témoignage sera ainsi conservé aux archives départementales et pourra servir de support pédagogique pour des projets mémoriels et citoyens à destination des jeunes générations.
Comme il le disait lors de cette dernière interview : « Aujourd’hui, beaucoup de jeunes ont peur de s’engager. Je veux leur dire qu’il ne faut pas avoir peur. L’engagement, c’est ce qui porte une vie. »
www.saone-et-loire.gouv.fr LE BRETON Thierry le mercredi 02 février 2022 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Fils de Lucien Souvigny 3ème SAS Heureux de savoir que Philippe est centenaire, ami de mon défunt père Lucien Souvigny du 3ème SAS. Ces hommes à qui nous devons nos libertés d'aujourd'hui grâce à leurs combats d'hier, que Saint-Michel les protège ici sur terre et dans les Cieux, amicalement Jean-Paul Souvigny. Souvigny le samedi 22 février 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Recherche de renseignements Monsieur AKAR,
en espérant que ce message vous parviendra, permettez-moi cette prise de contact, car mon papa décédé en 1992 fût de ceux qui au nom de la liberté rejoignit le 3 ème SAS.
Peut-être l'avez-vous connu, son prénom étant Pierre.
Dans la photo présente dans votre livre "Parachutiste au 3ème SAS, il apparaît sur la photo dans laquelle le Général Mc Léod passe en revue le 3ème SAS avant le départ pour la campagne de Hollande.
Mon père était le 1er en partant de la droite sur cette photo.
Il parlait peu de cette période, et je recherche des informations, photos, si vous bien sûr vous l'avez connu.
Je vous remercie par avance de l'attention que vous porterez à mon message.
Bien à vous,
Thierry Scozzaro SCOZZARO le lundi 17 février 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Article du Figaro Magazine du 31 mai 2019 Philippe AKAR est :
* grand officier de la Légion d'honneur (Décret du 13 juillet 2016 : M. Akar (Philippe, Henri), ancien combattant, interné-résistant. Commandeur du 13 juillet 2003.)
D'après la photographie de l'article il est également :
* croix de guerre 1939-45 avec palmes,
* croix du combattant volontaire,
* croix du combattant volontaire de la résistance,
* médaille des évadés,
* croix du combattant,
* médaille de l'internement pour faits de résistance.
Cliquez pour agrandir
LE BRETON Thierry le jeudi 06 juin 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Recherche de renseignements .... Bonjour,
Fils de Raymond BOVERAT, ancien lieutenant (à priori) au 3éme RCP, mais disparu alors que j'avais 16 ans, je découvre aujourd'hui l'article concernant Philippe AKAR.
J'ai trouvé sur le net une photo ou mon père est en compagnie de Philippe AKAR, peut de temps après avoir été blessé, photo prise dans l'est de la France ou en Allemagne, et j'aimerais en savoir plus sur cette rencontre, voir recevoir tout renseignement concernant mon père et ses actions à la fin de la guerre. J'aurais également aimé, si c'est possible, rentrer en en contact avec Philippe AKAR.
Je reste à votre disposition pour tous renseignements.
J. BOVERAT BOVERAT Jean le dimanche 02 juin 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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AKAR Philippe, Henri : né le 14 janvier 1919 à Paris (XVI°) - engagé FAFL le 16 juin 1943 avec le matricule 35.712 - Aspirant - affecté SAS 3ème RCP. (Probablement frère du précédent)
(Source : Y. Morieult) Laurent le vendredi 25 septembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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DE L’ECOLE DES MINES AU 3EME SAS, UN TEMOIGNAGE RARE SUR 1942/1945 " Dans les années 1990, Philippe Akar, ancien lieutenant au 3ème RCP puis au 3ème S.A.S., décide d'ouvrir la malle contenant les nombreux carnets et cahiers sur lesquels, durant les années 1939-1945, il a tenu son journal et rédigé son itinéraire de 1942 à 1945. Et d’en tirer la matière du présent livre, dans lequel on découvre des événements, des anecdotes et des informations, parfois confidentielles, souvent inconnues à ce jour.
Son internement en Espagne dans le camp de concentration de Miranda, après avoir franchi à pied les Pyrénées et avant de rejoindre Gibraltar, puis Londres, apporte en particulier un témoignage exceptionnel sur un sujet très rarement traité.
Arrivé en Angleterre, volontaire pour les unités parachutistes, il est affecté au 3e S.A.S., commandé par le futur célèbre Château-Jobert, alors capitaine.
En raison de sa formation à l'Ecole des Mines de Paris, et de son temps de commandement dans l’artillerie, on lui confie le commandement de la Royal Engineering Section. Il y enseignera le sabotage et la destruction par explosif à l'ensemble de l'unité, dont il assurera par la suite la « formation continue » dans ce domaine sensible.
Régulièrement consulté, pour ses compétences techniques mais aussi pour son intuition, par l’Etat-major britannique pour la préparation et l’organisation d'opérations spéciales en France, il réussit, par exemple, à sauver le viaduc de Garabit (œuvre trop méconnue quoiqu’unique de Gustave Eiffel), initialement choisi comme objectif à détruire pour ralentir le repli des divisions allemandes sur une diagonale sud-ouest – nord ouest de l’hexagone.
Parachuté en Saône-et-Loire en 1944, il participera notamment à la libération de Montceau-les-Mines et de Montchanin. Enfin, son parachutage en Hollande en avril 1945 (dans le cadre de l’opération Amherst), et sa capture au combat, sont racontés avec une authenticité surprenante et une sincérité méritoire.
Incontestablement, ce témoignage inédit enrichit l'extraordinaire aventure du 3ème S.A.S. et du 3e RCP, étonnamment dissous le 13 juin 1998 mais dont le 1er RPIMa garde aujourd’hui les traditions.
Parachutiste au 3ème S.A.S., ma guerre 1939/1945, de Philippe Akar, aux éditions Atlante, 220 pages au format 15,5 x 24 cm, cahier photos nb&c, nombreuses annexes originales. 25€ ISBN 9782912671271"
www.epee.fr Laurent Laloup le dimanche 24 mai 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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FEUX ET LUMIERE SUR MA TRACE du colonel CHATEAU-JOBERT " Rhône ; c.r. Stick du capitaine Hourst (1er Squadron) : Du 26 au 27 août l'unité prend part à l'engagement à la Demi-Lune et au Point-du-Jour (faubourg de Lyon). Aucune perte. Saône-et-Loire, 27 août ; c.r. lieutenants Colcombet et Coste r Reconnaissances nord de Tournus ; 2 000 Mongols gardent Fleur-ville, six trains de troupes et de matériel ; en gare de Maçon un train blindé. Stick lieutenant Rouan, sabotage de la voie ferrée paray-le-Monial - Montceau-les-Mines, deux cents mètres de rails détruits. Stick VIII Lieutenant Bauer et Auberger attaquent un convoi blindé ; une automitrailleuse détruite, 3 Allemands tués.
Stick de sabotage lieutenant Akar : Route Paray-Charolles interdite aux Allemands par coupures, entonnoirs 8 mètres de large, 3 mètres profondeur ; 22 arbres couchés en travers route. Embuscade avec FFI, un camion détruit. Coupure sur la levée du canal de Paray à Montceau : charges déposées par camion passant sur route au bord du canal. 400 kilos d'explosifs. Largeur brèche 27 mètres, profondeur 10 mètres ; le canal se déverse en travers de la route, définitivement interdite. Travail effectué de 16 heures à 19 heures avec section FFI en protection. Oise, dimanche 27 août 1944 ; c.r. Stick lieutenant Poizat : 01 h 00 ; Stirling sur lequel nous sommes embarqués tourne au-dessus de la zone de parachutage sans voir la DZ. 01 h 30. Sommes parachutés dans la nature. 06 h 00. Déterminons notre position : 200 mètres sud de Fran-cières.
11 h 00. Le curé de Francières nous cache pour la journée dans le clocher de l'église.
22 h 30. Suite renseignements et guide fournis par le curé, nous partons dans bois à 1 km est de Canly pour démarrer opérations. Angleterre ; du QG de la Brigade SAS : RAF rend compte excellents résultats de l'action effectuée sur deux de vos objectifs. Félicitations. Train de munitions, flammes à 1 500 pieds de hauteur (500 mètres)." Laurent Laloup le dimanche 24 mai 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Philippe Akar, officier incorporé en 1944-1945 dans un régiment français du Special Air Service (SAS), unités de parachutistes chargées de missions spéciales dans l'armée britannique.
« Heureux qui comme Ulysse…. Mémoires de novembre 1942 à septembre 1945 »
- Dans le premier tome (28 novembre 1942-12 août 1944), l'auteur témoigne sur son engagement dans les SAS suivi de sa formation en Angleterre. Sont décrites les conditions de vie dans les camps d'entraînement, les relations entre la hiérarchie militaire française et britannique, la vie quotidienne des Français à Londres.
- Le deuxième tome (14 août 1944-8 avril 1945) est consacré à ses interventions en France. Il rend compte des derniers combats de fin 1944 (alertes, sabotages, bombardements alliés, avance des forces françaises et américaines, retraite des troupes allemandes…). Il participe activement à la libération du département de Saône-et-Loire et vit la période post-Libération. Il décrit la vie et les activités du maquis, les relations FFI-FTP, les liaisons entre Londres et le Haut Commandement allié, les frictions entre les différents mouvements de résistance, la course pour la reconquête du pouvoir dans les municipalités, les règlements de compte… Sa dernière mission, le 6 avril 1945, l'amène en Hollande puis en Allemagne où il est arrêté. Conduit dans un Kommando agricole (à Worpswede), il décrit le brassage social (anciens prisonniers de guerre français, « travailleurs libres »). De ces derniers jours de guerre en Allemagne il dépeint la désolation du paysage, les ruines, le pilonnage de la Ruhr par la RAF.
[Tome 1, 153 pages, tome 2, 137 pages. Philippe Akar a rédigé ce manuscrit en 1947, d'après les « Carnets de route » qu'il a tenu régulièrement entre 1942 et 1945. Le manuscrit a été dactylographié, en 1994, sans aucune modification ; les seuls ajouts apportés, alors, sont du domaine de l'iconographie et de la documentation : photos et dessins, plusieurs cartes géographiques]
Source :
Répertoire des archives de l'IHTP
Archives, témoignages et documents écrits
Seconde Guerre mondiale
www.ihtp.cnrs.fr Laurent Laloup le jeudi 05 juillet 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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