Jean Paul François Roquelle - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Paul François Roquelle



Naissance : 2 décembre 1921 - Donzy (58)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre - Londres / artillerie

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous lieutenant

Décès à 93 ans - 17 juin 2015 - Cosne-Cours-sur-Loire (58)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 519931

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 45056

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Jean Paul François Roquelle - son Livre ouvert !
 

" 3e Régiment d’Artillerie Coloniale

ROQUELLE Jean 17 juin 2015

Jean ROQUELLE est né le 2 décembre 1921 à Donzy dans la Nièvre. Il effectue ses études au lycée Louis Legrand à Paris lorsque la guerre éclate. Il est envoyé à Clermont-Ferrand pour poursuivre sa préparation aux concours d’admission aux grandes écoles. Ainsi, en juin 1940, avec une poignée de camarades, il décide de rejoindre la France Libre. Ce petit groupe embarque à Saint-Jean-de-Luz à bord du « Stefan Batory ». Jean ROQUELLE est incorporé à Londres, le 1er juillet, dans les Forces Françaises Libres. Il choisit l’artillerie et est envoyé en formation à Camberley.
Nommé aspirant le 1er mai 1941, il fait mouvement vers Pointe-Noire puis vers Brazzaville au Congo. Le 25 août 1942, il est affecté à Bangui, en République centrafricaine, puis fait mouvement vers Fort-Lamy, au Tchad. Le 20 février 1943, il rejoint la Force L puis est dirigé vers le nord : Moussoro, Koro-Toro, Zouar.
Le 17 mars 1943, il se dirige vers le Fezzan : Gatroum, Seba, Mizda, Nalut. Le 1er avril 1943, il franchit la frontière tunisienne et rejoint l’état-major d’artillerie à Djebel-Garci. Nommé lieutenant, il fait mouvement vers le Maroc où il stationne à Temara.
Il embarque pour l’Angleterre, le 12 avril 1944, puis débarque à Grandcamp, le 2 août. Il participe à la campagne de Normandie, à la libération de Paris, à la campagne des Vosges, à la libération de Strasbourg. Il participe également à la bataille de Royan et à la campagne d’Allemagne. Il exerce la fonction d’observateur et effectue quatre-vingt-douze missions de reconnaissance aérienne à bord du piper-cub baptisé « Zéro Marcel ».Les missions accomplies au-dessus des lignes ennemies lui valent deux citations, l’une à l’ordre de la Division et la seconde à l’ordre du Corps d’Armée.
Après la guerre, il reprend ses études et est admis à l’Ecole Polytechnique. Il effectue sa carrière dans l’industrie, chez Japy puis chez Citroën. Il dirige enfin, plusieurs sociétés du groupe Creusot-Loire.
Très dévoué, il participe à la vie associative au sein d’organisations caritatives comme, notamment, SaintVincent-de-Paul. Il rédige également un livre sur ses souvenirs de guerre.
Il était Chevalier de la Légion d’Honneur, titulaire de la Croix de Guerre 39-45 et de l’Air Medal américaine."

Laurent Laloup le vendredi 13 juillet 2018 - Demander un contact

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Les Français libres / Jean-François Muracciole

Roquelle (Jean) : né en 1921, colonne Leclerc, puis 2e DB, détachement de reconnaissance aérienne, rallié en juin 1940, lieutenant. Ingénieur après la guerre.

Laurent le mercredi 02 décembre 2009 - Demander un contact

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"Les Français libres, l'autre Résistance" par Jean-François Muracciole

" Notre ennemi, c'était le désert. Et, d'abord, la soif. Notre base de départ était Zouar au nord du Tchad, où l'eau ne manquait jamais : sous d'épaisses frondaisons, on y voyait de grands rochers noirs sur lesquels coulait une eau fraîche et pure dont nous allions longtemps rêver. Car en plein désert, il fallait vivre avec l'eau que nous transportions dans de grands fûts, rougis de rouille. Souvent «natronée», amère, restituant parfois l'odeur des souillures appor­tées par les caravanes venues s'approvisionner aux mêmes puits que nous. Et pourtant, nous en buvions plusieurs litres par jour. Si infecte qu'elle fut, nous la faisions garder la nuit pour éviter le vol par nos propres soldats. Nous étions tous plus ou moins malades. C'était le « margouillat » des vieux coloniaux : cette nausée qui vous saisit dès le réveil. La dysenterie était presque générale, s'ajoutant au paludisme que nous avions contracté en Afrique noire. La nourri­ture, toujours en conserve, dépendait du hasard des approvisionne­ments, la meilleure étant celle que nous prenions aux Italiens : pâtes et riz (Jean Roquelle)."

Laurent le dimanche 29 novembre 2009 - Demander un contact

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" le départ pour Bayonne et Londres de sept futurs élèves de la promotion 40 : Henri AUGUSTIN, Jean DUCHÊNE, Léon de PELLEGARS-MALHORTIE, Jean-Paul SLYPER (mort pour la France en 1942), André et Albert MESSIAH et Robert SAUNAL (ultérieurement fait Compagnon de la Libération par le général de GAULLE : il est le plus jeune des 33 X à avoir reçu cette distinction), ainsi que d’un futur élève de la promotion 41, Jean ROQUELLE."

x-resistance.polytechnique.org 

Laurent Laloup le jeudi 21 août 2008 - Demander un contact

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"..Albert MESSIAH (X1940), quitte St-Jean de Luz pour l'Angleterre dès le 22 juin 1940 avec un groupe de taupins parmi lesquels son frère André MESSIAH (X1940), Jean ROQUELLE (X1941) et Robert SAUNAL (X1940) ; les deux premiers rejoignent les colonnes Leclerc au Tchad et sont de toutes les campagnes. Albert MESSIAH participe avec la France Libre à l'opération de Dakar (septembre 1940) puis est formé à Brazzaville comme officier d'infanterie coloniale. Il rejoint la 2ème DB en Alsace fin 1944 et termine la guerre en avant-garde dans le groupement tactique de la 2°DB qui atteint Berchtesgaden et prend possession du repaire d'Hitler. ..."

x-resistance.polytechnique.org 

Laurent Laloup le samedi 16 février 2008 - Demander un contact

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Source : Le parcours d'un Français libre, de Robert Saunal

Laurent Laloup le vendredi 04 mai 2007 - Demander un contact

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Dans le récit de Jacques Hertz

Dès mon arrivée, je me présentais au Colonel Crépin dit "Dudule", le commandant de l’artillerie. Il me reçut fraîchement. "Eh ben, dit-il, vous arrivez seulement et vous n’êtes que sous-lieutenant. C’est bien fait. Si vous étiez venu plus tôt, vous seriez lieutenant comme votre collègue Roquelle". Jean Roquelle, coiffé d’un képi noir à l’ancre de marine, était petit de taille mais d’une grande stature morale. Il me reçut à six pas, me vouvoya et ce n’est que beaucoup plus tard que nous devînmes amis. Il était en taupe en juin 40 et n’avait pas hésité a rejoindre Londres. Il fut reçu à l’X après la guerre.

Jacques Ghémard le mercredi 28 décembre 2005 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 13 juillet 2018

 

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