André Emile François Zickenheiner - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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André Emile François Zickenheiner



Naissance : 15 septembre 1902 - Lille (59)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient

Engagement dans la France Libre : Syrie en juin 1941

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / sureté

Homologué FFL

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 68 ans - 3 novembre 1970 - Lille

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 607260

Dossier Légion d'Honneur


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Généalogie

André Emile François ZICKENHEINER
Né le 15 septembre 1902 - Lille, 59350, Nord, Nord-Pas-de-Calais, France
Décédé le 3 novembre 1970 - Lille, 59350, Nord, Nord-Pas-de-Calais, France, à l'âge de 68 ans
Ebéniste

Parents
Charles Guillaume Louis ZICKENHEINER 1876-
Angèle Hélène PLUQUET 1880-1963

Union(s)
Marié le 29 juillet 1922, Lille, 59350, Nord, Nord-Pas-de-Calais, France, avec Marie Louise TRONEL 1903-

Jacques Ghémard le lundi 21 août 2023 - Demander un contact

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Marcel Le Hir ?

"... Le parcours du gendarme Zickenheiner et la mise en place de la prévôté de la 2e Brigade française indépendante

La prévôté de la deuxième brigade française indépendante est créée lors du départ de celle-ci pour l’Égypte en avril 1942. La distance qui sépare la première brigade de la deuxième, respectivement placée à l’extrémité sud (Bir Hacheim) et nord (à Bardia en Libye) du dispositif de défense britannique, contraint le commandement à affecter un détachement de prévôté à chacune des deux brigades. En l’absence d’officier, c’est un adjudant, le gendarme André Zickenheiner, qui en prend le commandement. Son parcours exceptionnel garantit néanmoins sa détermination et sa fidélité à la France Libre. Anciennement affecté à la prévôté du Levant, il commande la compagnie de chars de la gendarmerie stationnée à Damas qui participe à la défense de la ville, prise le 19 juin 1941 par les alliés. Le maréchal des logis chef Zickenheiner, fait prisonnier avec dix hommes de sa compagnie, en profite pour se rallier dès le lendemain à la France Libre, entraînant derrière lui une partie de ses hommes. Son ralliement précoce – il est le premier gendarme de la prévôté du Levant à rallier la France Libre – lui vaudra d’être fait chevalier de la légion d’honneur en 1945 et d’être qualifié « d’officier d’un allant et d’une énergie remarquables ». Affecté à la prévôté des FFL, Zickenheiner prend rapidement du galon : un mois à peine après son ralliement, il est nommé adjudant. Son statut de prévôt de la deuxième brigade lui permet de passer officier à la fin du mois d’avril 1942, date à laquelle il est promu sous-lieutenant à titre définitif.
Les effectifs de la prévôté de la deuxième brigade sont également fixés à sept prévôtaux. Parmi eux, le prévôt ne peut compter que sur un seul gendarme expérimenté, le maréchal des logis chef Jean Uguen, affecté à la prévôté du Levant en juin 1939 et rallié aux FFL en septembre 1941. Le reste de la prévôté est donc composé de cinq élèves-gendarmes, qui ont pu néanmoins recevoir plusieurs mois de formation au Levant. Contrairement à la prévôté de la Force L, les effectifs se maintiennent jusqu’en septembre 1942, où ils sont même étoffés avec un renfort de deux gendarmes détachés de la prévôté des FFL au Levant. Sept gendarmes ne sont néanmoins pas de trop pour assurer le service prévôtal au sein d’une troupe qui certes est trop peu nombreuse pour prétendre au titre de « division » (comme l’aurait souhaité le commandement français) mais qui compte toutefois plus de 3 000 hommes. Le prévôt, qui ne peut par conséquent se permettre de voir diminuer l’effectif de sa prévôté, refuse la demande de mutation de l’élève-gendarme Marcel Le Hir en mai 1942. Ce dernier avait exprimé le souhait de réintégrer une unité combattante, de préférence de légion étrangère, à laquelle il avait appartenu depuis son ralliement précoce à la France Libre en 1940, et avec laquelle il avait participé à la campagne de d’Érythrée en 1941. Malgré la piètre estime dans laquelle Zickenheiner semble tenir cet élève-gendarme, il s’oppose à sa démission de la prévôté, et fait part de cette décision au général commandant la 2e BFI, le général Cazaud :
« Quoique beau parleur mais petit faiseur, l’élève-gendarme Le Hir peut rendre des services dans son emploi actuel. En conséquence, je ne peux qu’émettre un avis défavorable à la demande de cet élève-gendarme prétentieux et orgueilleux qui ne se plaît pas là où il ne peut agir à sa guise (148). »..."

Laurent Laloup le samedi 04 novembre 2017 - Demander un contact

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"... La prévôté de la Force L : une poignée de prévôtaux

La prévôté de la Force L est créée le 25 décembre 1941, avec le départ de cette troupe pour l’Égypte. Son commandement est confié à un gendarme expérimenté, l’adjudant Pierre Laplaud. Rallié aux FFL le 5 août 1941, celui-ci continue d’assurer son service à la prévôté des FFL avant d’être promu sous-lieutenant et nommé prévôt de la Force L. Sur les 7 gendarmes que compte alors la prévôté, 4 sont encore des élèves-gendarmes, qui sont passés de l’infanterie à la police militaire un mois ou deux seulement auparavant. Leur formation est, par conséquent, encore loin d’être achevée et se fera en grande partie « sur le tas ». Le prévôt ne peut ainsi compter sur l’aide que de deux gendarmes expérimentés, les maréchaux des logis chefs Alcide Pénasse, qui a appartenu à la prévôté du Levant avant de se rallier aux FFL en juillet 1941, et Lucien Walter. Ce gendarme, alors en service à Pondichéry, passe également à la France Libre en juillet, et débarque en septembre au Levant où il intègre aussitôt la prévôté.
Déjà confronté au manque d’expérience de la plupart des gendarmes qui composent sa prévôté, le sous-lieutenant Laplaud doit rapidement faire face à une pénurie d’hommes. Au mois de mars, ils ne sont plus que cinq prévôtaux : le prévôt, ses deux maréchaux des logis et les élèves-gendarmes François Garcia et Gustave Jabouin. Des deux autres élèves-gendarmes qui composaient la prévôté, l’un, Roger de la Gardelle, tombé malade, a été rapatrié sur le Levant par mesure sanitaire dès la fin du mois de janvier 1942, et ne pourra réintégrer la prévôté qu’en septembre 1942. L’autre, l’élève-gendarme Paul Pérénou, a été muté de la prévôté pour faute disciplinaire le 1er avril. De ce dernier, Laplaud disait, dans un rapport adressé au général Koenig le 25 mars 1942, que c’était un « élève-gendarme médiocre, ne pouvant remplir le devoir qui lui incombe. Sans attitude militaire, a une conduite déplorable avec une tenue extrêmement négligée. Se livre à la boisson et au jeu, allant de ce fait jusqu’à contracter des dettes. » Alors que le prévôt demande qu’une punition de huit jours de prison soit infligée à cet élève-gendarme indiscipliné, le sévère Koenig la fait porter à quinze jours et ordonne la mutation de l’intéressé.
Laplaud éprouve les plus grandes difficultés à étoffer ses maigres effectifs. En janvier déjà, il avait voulu s’adjoindre les services de deux militaires volontaires qui lui avaient adressé une demande pour s’engager dans la gendarmerie. Malheureusement, ils n’ont pas respecté la hiérarchie militaire en adressant leur demande directement au prévôt et non à leurs supérieurs. Ils sont donc punis de prison et voient leur demande rejetée. Laplaud, quant à lui, est sévèrement rappelé à l’ordre par le commandement dans une note qui témoigne un certain mépris, sinon pour les gendarmes, du moins pour les élèves-gendarmes, soupçonnés de vouloir intégrer l’Arme par paresse :
« Je [le lieutenant Fénaux] demande que l’attention du sous-lieutenant Laplaud soit attirée sur le fait qu’il ne doit pas accepter directement de demande sans l’avis du commandant de l’unité de l’intéressé. Cette façon de faire est contraire aux règlements et faciliterait trop les “tireurs au flanc” car il est inadmissible qu’en opération de guerre, des militaires demandent à entrer dans la gendarmerie, emploi qui nécessite un stage à l’arrière au moment où l’on demande d’eux tout leur dévouement. »
De mars à avril, le prévôt adresse plusieurs notes au général Koenig dans lesquelles il souligne les difficultés engendrées par la pénurie de gendarmes à laquelle il doit faire face. Le 13 avril 1942, il déclare que l’effectif de la prévôté est même « totalement insuffisant pour assurer le service courant ». En mai, le prévôt recrute enfin un nouvel élève-gendarme, l’ancien légionnaire Charles Drollinger, alias Durand. Lors de son admission dans la gendarmerie, ce légionnaire d’origine allemande, naturalisé français en 1939 seulement, adresse une demande en vue de recouvrer son véritable nom. Demande qui, de toute évidence, lui est refusée puisqu’il conserve son pseudonyme à consonance française. Sans doute le commandement préfère-t-il éviter que les origines germaniques de ce militaire soient trop clairement identifiables, en particulier chez un gendarme chargé de faire régner l’ordre au sein de la troupe. Cependant, en l’absence de toute formation, Durand n’intègre pas la prévôté avant plusieurs mois. L’effectif de la prévôté de la Force L reste par conséquent bloqué à cinq gendarmes jusqu’au début du mois de novembre 1942, date à laquelle les deux brigades françaises sont finalement regroupées pour former les FFWD. Les prévôtés des deux brigades fusionnent alors en une « prévôté des FFWD » dont le commandement est confié, le mois suivant, au prévôt de la deuxième brigade, le sous-lieutenant Zickenheiner....."

Laurent Laloup le samedi 04 novembre 2017 - Demander un contact

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Réponse :

"Force L" pour "Larminat" et pas "Leclerc", donc

Dernière mise à jour le lundi 21 août 2023

 

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