Lucien Victor Perichon - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Lucien Victor Perichon



Naissance : 22 juin 1913 - Saint-Etienne (42)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en novembre 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / Marco Polo

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 60 ans - 11 février 1974 - Bron (69)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 466757

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 40835

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Lucien Victor Perichon - son Livre ouvert !
 

"Marguerite Pellet 1904 - 1945

Né(e) 12.8.1904 à Lyon
Décédé(e) 20.3.1945 à Amstetten

BIOGRAPHIE

Élève de l’École Normale d’Institutrices de Lyon (promotion 1920-1923), Marguerite Baud est d’abord stagiaire à Theizé (Rhône) en 1924, puis institutrice adjointe à Saint-Pierre-la-Palud l’année suivante, avant d’enseigner à l’institut des sourds-muets, aveugles et déficients de Villeurbanne à partir de 1927. En 1932, elle passe un certificat d’aptitude à l’enseignement des handicapés. L’année suivante, le 21 décembre, elle épouse à Villeurbanne René  Pellet, de sept ans son cadet, et qui, en 1940, devient directeur de l’Institut sourds, muets, aveugles et arriérés, sept ans après son arrivée dans l’institution. À partir de 1941, Marguerite, désormais mère de deux enfants – Jacques (né le 25 octobre 1937) et Hélène (18 avril 1940) – est directrice de l’école des jeunes aveugles après avoir, en 1936, passé un diplôme d’études supérieures de pédagogie. Pendant la guerre, la famille Pellet réside à Villeurbanne (Rhône), au 77 rue des Maisons Neuves.

En 1942, Marguerite Pellet entre dans la Résistance aux côtés de son mari, qui est le troisième chef du réseau Marco Polo après son fondateur, Pierre Sonneville, et Paul Guivante de Saint-Gast (arrêté le 21 juillet 1943 à Lyon, il est déporté sous le sigle NN le 5 mars 1944 et après un passage au camp de Sarrebruck Neue Bremm, il est transféré à Mauthausen conformément à son statut de détenu de Schutzhaft 3. Il n’a jamais quitté le camp central où il a été employé à l’atelier de tissage et à l’Arbeitseinsatz, avant d’être rapatrié par le premier convoi de la Croix-Rouge internationale le 22 avril 1945). Ce réseau de renseignement dépendait du BCRA (Bureau central de renseignements et d’action), service de renseignements de la France libre ayant pour origine le 2ème Bureau créé à Londres le 1er juillet 1940 par le général de Gaulle.  L’activité pour le réseau de Marguerite Pellet consistait surtout à réceptionner et à décoder les messages qui arrivaient à l’Institut, centre névralgique de l’organisation, et, à l’inverse, à encoder les informations destinées à Londres. L’institut fournissait de multiples possibilités : la possibilité de se réunir sans éveiller les soupçons, créer des emplois fictifs pour des agents de liaison, faire entrer et sortir du matériel et des documents sans trop attirer l’attention…

Le 24 novembre 1943, alors que René est une nouvelle fois en mission à Londres, Marguerite est arrêtée à son domicile alors que le réseau est durement frappé. Le même jour, son beau-frère, Paul, et Lucien Périchon sont également arrêtés, ainsi que de nombreux résistants se présentant à l’Institut où une souricière a été tendue. Tous deux seront déportés à Mauthausen le 22 mars 1944, en compagnie notamment de Gaston Fléchier (arrêté le 26 novembre), de François Douris et de Jean Bénech (arrêtés le 20 décembre), de Pierre Vitches (arrêté le 23 décembre) ou du Suisse Marcel Wyler arrêté le lendemain de Paul Guivante de Saint-Gast. Quant à André Pellet, autre frère de René, il est arrêté le 27 novembre à son domicile, 18 rue Servient, puis déporté le 27 janvier 1944 à Buchenwald. Parmi ces hommes, à l’exception de François Douris, décédé à Gusen le 24 juillet 1944, tous ont survécu et ont pu rentrer en France en 1945.

Internée au fort de Montluc à Lyon, Marguerite Pellet est ensuite transférée à la prison de Fresnes, puis, le 24 février, au fort de Romainville où elle porte le numéro 4 377. Le 2 mars 1944, elle est déportée avec 49 femmes qui, comme elle, portent le sigle NN, à la prison d’Aix-la-Chapelle (Aachen). Après être passée par Essen, Brême et Hambourg, elle arrive le 16 mars à Ravensbrück où elle reçoit le matricule 31 971. Le 2 mars 1945, elle quitte le Block 32 de ce camp où avaient été regroupées les femmes classées NN et après 5 jours de transport, elle arrive en compagnie de 568 ou 569 Françaises au camp de Mauthausen où elle se voit attribuer le matricule 2 341 de la série des femmes.

Moins de quinze jours après son arrivée en Autriche, elle est désignée le 20 mars avec au moins 494 autres femmes dont 106 Françaises) parmi les plus jeunes et les mieux portantes pour aller déblayer les voies de chemin de fer à Amstetten. La veille, ce nœud ferroviaire important avait été attaqué en trois vagues par 255 bombardiers qui avaient détruit 180 wagons et locomotives et endommagé les bâtiments et les rails. Deux groupes sont formés parmi les femmes : une équipe de jour et une équipe de nuit. Marguerite Pellet est de l’équipe de jour. Alors qu’avec ses camarades, elles aussi à bout de forces, elle déplace tant bien que mal les pièces métalliques enchevêtrées, le site est de nouveau bombardé. Elle meurt lors de cette nouvelle attaque aérienne qui tua également Armida Mion, Marie Ducy, Marie Trottier, Olga Melin, Raymonde Thibouville, Marthe Munnier, Yvonne Noutari, Charlotte Decock, Paulette Menoret et Eugénie Gravillon.

Se sachant recherché, René était tout de même rentré en France après les arrestations du mois de novembre. Après la déportation de sa femme, il s’était installé à Chaponost où il fut arrêté par les Allemands le 30 juillet 1944. Détenu à Montluc, il a été fusillé, sans doute le 23 août. Son corps, jeté dans le Rhône, fut découvert le 26 août à une soixantaine de kilomètres en aval à Saint-Pierre-de-Bœuf (Loire).

Marguerite Pellet est titulaire de la Légion d’Honneur, de la Médaille de la Résistance (Journal officiel du 11 janvier 1947) et de la Croix de guerre (ordre n° 1317 du 10 novembre 1945). Elle a obtenu la mention « Mort pour la France » et le titre de déporté résistant le 15 septembre 1950. Une rue de Lyon porte désormais le nom de René et Marguerite Pellet.

Adeline Lee
Adeline Lee est une historienne française. Pour les expositions permanentes au mémoirial de Mauthausen elle a participé à un projet de recherche extensive de sources concernant l'histoire du camp de Mauthausen, consultant des archives et collections français. Elle est auteure de nombreux articles sur la déportation de Français au camp de Mauthausen.

Sources :
SHD, dossier MED 21 P 523773, 21 P 656919 (dossier de René Pellet), 21 P 656908 (dossier André Pellet), 21 P 956916 (dossier Paul Pellet), RA 2/19, 26 P 1134 registre matriculaire des femmes (Mauthausen), registre du Fort de Romainville, fiche de Romainville ; Archives Nationales, 72 AJ 63, réseau Marco Polo.

Bibliographie :
PERMEZEL Bruno, Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours : 2824 engagements, éd. BGA Permezel, 2003, p. 501 (photographie) ; FONTAINE Thomas, Les oubliés de Romainville, un camp allemand en France (1940-1944), Paris, Taillandier, 2005, 144 p."

raumdernamen.mauthausen-memorial.org 

GR 16 P 191297| DOURIS (François Marius)| 1902-12-21| Thiers| Puy-de-Dôme| FRANCE| FFc DIR
GR 16 P 604563| WYLER (Max Marcel)| 1914-07-15| Olten|| SUISSE| DIR

Laurent Laloup le dimanche 17 avril 2022 - Demander un contact

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Déportation

TRANSPORT PARTI DE COMPIÈGNE LE 22 MARS 1944 (I.191.)

60416 PÉRICHON Lucien M 22.06.1913 St-Etienne (42) F WNf,Ma R 05.05.1945 Mauthausen

Laurent Laloup le dimanche 17 avril 2022 - Demander un contact

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Profession : Commis agent de change

monument-mauthausen.org 

Laurent Laloup le mercredi 25 novembre 2020 - Demander un contact

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" JACQUES BERGIER
... membre du réseau « Libération » avec le Trio des Ingénieurs de 09 à 12/42, puis de « Marco-Polo » à la section scientifique de la Croix-Rousse; arrêté le 24/11/1943 à Villeurbanne, en compagnie de Gaston Fléchier, Raymond Léculier (« Couguard »), Jacques Legrand (« Mulot »), Jacqueline Sevillano, Lucien Périchon (« Perruche », déporté à Mauthausen comme Bergier en mars 1944), Paul Pellet (« Balbo »), et Marguerite Pellet. Henri Lacarelle ("Sarcelle") et Cyprien Gabilly ("Poisson rouge", dont le père Henri Eugène Gabilly, grossiste en primeurs 25 chemin de la Tassine à Saint-Genis-Laval (Rhône), accueillera en catastrophe durant quelques semaines les restes du Réseau Marco-Polo au retour de Londres de René Pellet le 15/12/1943, avant sa réimplantation au domaine agricole du Milon à Chaponost jusqu'au 31/07/1944), tous deux agents de liaison P2, échappent d'extrême justesse à la rafle de la nuit du 24/11, grâce à un aveugle posté à l'entrée de l'Institut Pellet. En quelques heures 62 agents du réseau de résistance M.C.P.A. Promontoire-Marco-Polo furent ainsi interpellés, en représaille au sabotage du camion central téléphonique « central D.V. » installé dans la cour de l'hotel des Postes de Lyon, par Charles Spitz le 19/11/1943 (ce dernier étant arrêté le 26/11/1943)). Grace à Irénée Pellet, le père de René, Julien Steyaert réussit à sauver les archives du Réseau à l’Institut, dans la journée du 25/11/1943!..."

bergier.monsite-orange.fr 

Laurent Laloup le mercredi 25 novembre 2020 - Demander un contact

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Nom : PERICHON
Prénom : Lucien Victor
Sexe : M
Jour de naissance : 22
Mois de naissance : 06
Année de naissance : 1913
Code insee naissance : 42218
Commune de naissance : Saint-Etienne
Pays de naissance : FRANCE
Jour de décès : 11
Mois de décès : 02
Année de décès : 1974
Code insee deces : 69029
Commune de décès : Bron
Pays de décès : FRANCE

Fichiers des personnes décédées établi par l'INSEE

Laurent Laloup le mercredi 25 novembre 2020 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 17 avril 2022

 

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