Colette Hedwige Hélène Lejeune alias Vivier épouse Duval - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Colette Hedwige Hélène Lejeune alias Vivier épouse Duval



Naissance : 4 juillet 1898 - Paris 17e

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en septembre 1940

Affectation principale : Résistance intérieure / Musée de l'Homme

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1

Décès à 81 ans - 9 septembre 1979 - Paris 5e

Epouse de Jean Duval 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 206288

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 17310


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Colette Hedwige Hélène Lejeune alias Vivier épouse Duval - son Livre ouvert !
 

« Né(e) à : Paris , le 04/07/1898
Mort(e) le : 09/09/1979
Biographie :

Colette Vivier, née Colette Lejeune, est un auteur de littérature d'enfance et de jeunesse.

Elle a épousé en 1925 Jean Duval, professeur agrégé de lettres, dont elle a partagé les activités clandestines pendant l'Occupation, et dont elle a eu un fils, André.

Elle publie ses premiers textes en 1932. Ils étaient destinés à apprendre le français à des enfants allemands.
C'est en 1939 qu'elle rencontre son premier grand succès, avec "La maison des petits bonheurs", qui recevra le Prix Jeunesse. Dans les années 1940, elle écrit pour l’"Almanach du gai savoir pour enfants".

Pendant la guerre, elle appartient au réseau du Musée de l'Homme, expérience qu'elle racontera dans "La maison aux quatre vents" (1946).
"La porte ouverte" (1955) se situe lui aussi dans le monde ouvrier, ce monde qu'elle a si souvent mis en scène dans ses écrits.

Née dans un milieu bourgeois, ayant toujours vécu dans l'intelligentsia parisienne, elle a reçu dans son appartement comble de livres, en compagnie de son mari d'abord, puis seule pendant un long veuvage, et jusqu'à sa mort, les humanistes, les surréalistes, René Crevel et Pierre Jean Jouve, puis de jeunes chercheurs plus familiers qu'elle de la haute poésie.

Colette Vivier est l’un des rares auteurs sachant parler sans mièvrerie des mauvais sentiments : égoïsme, désir maladif d’un objet matériel, envie, hypocrisie, reniement de l’amitié, cruauté d’un enfant envers un autre – effleurant à cette occasion le thème de la désignation des boucs émissaires.

Aujourd'hui tous les critiques s'accordent à la considérer - avec Charles Vidrac - comme un écrivain de tout premier plan dans l'histoire du renouveau du roman pour la jeunesse.« 

Laurent Laloup le samedi 20 janvier 2024 - Demander un contact

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"... Au même moment, le duo Agnès Humbert-Jean Cassou met sur pied un noyau initial d'une dizaine de camarades. Aux frères Albert et Robert Emile-Paul, éditeurs du Quartier latin, à l'écrivain Claude Aveline, à l'universitaire Marcel Abraham viennent se joindre Jean et Colette Duval, respectivement enseignant et auteur de livres pour enfants, Simone Martin-Chauffier, ancienne employée du Centre d'études de politique étrangère, l'égyptologue Christiane Desroches ou encore le jeune Jean Aubier, fils de l'éditeur du même nom et encore étudiant. Souvent amis intimes, les acteurs de cette « conspiration » sont des gens de lettres et des intellectuels. Les objectifs initiaux de la « société secrète » ainsi formée sont modestes. Chez les frères Emile-Paul ou au domicile de Simone Martin-Chauffier, dans le 16e arrondissement, on se rencontre « à jour fixe, pour se com­muniquer des nouvelles, rédiger et diffuser des tracts, donner des résumés de la radio française de Londres ». Consciente de la portée limitée de ces premiers pas, Agnès Humbert confesse : « Je ne me fais pas beaucoup d'illusions sur l'efficacité de notre action, mais nous aurons déjà atteint un résultat si nous parvenons à conserver notre équilibre mental. Nous nous tiendrons les coudes, tous les dix, nous chercherons à voir clair en nous. En un mot, nous nous réunissons par besoin d'hygiène morale. » À son ami le sociologue Georges Friedmann, replié à Tou­louse, elle rend compte, à mots à peine couverts, des démarches entreprises à Paris :

Pour la santé mentale on lutte âprement. Je vois très souvent notre ami J.C. (qui vous écrit). Nous organisons nos études pour cet hiver, et nous trouvons déjà un grand réconfort à faire des préparatifs. Certains de nos amis communs vont travailler avec nous – il s'agit naturellement d'un cours très modeste –, il y aura peu d'auditeurs et aucune publicité. [lettre du 8 septembre 1940]. ..."

www.reseau-canope.fr 

Laurent Laloup le jeudi 12 août 2021 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 20 janvier 2024

 

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