Jean Marie ou Henri Joseph Beloeil - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Marie ou Henri Joseph Beloeil



Naissance : 16 aout 1922 - Paris 6e

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Eleuthere

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 22 ans - 31 mai 1945 - Therezien, Tchécoslovaqui

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 45631

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 4443

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Photo : Michel Rambaud, Raoul Chevreau et Jean Beloeil

"....Outre Michel Rambaud, deux autres figures de la résistance luçonnaise seront
Raoul Chevreau est né à Marillet en 1892. Après l'école normale et la guerre de 14-18, il exerce dans diverses écoles du Sud-Vendée, et arrive à l'école du Centre en septembre 1936. Il apportera son aide à Michel Rambaud, nommé au même établissement en septembre 1942, pour les différentes missions liées à la résistance, à l'occupant et ses collaborateurs. Arrêté lui aussi le 12 août 1943, il sera déporté à Buchenwald avant de rejoindre le camp de Ohrdruf où il décède en mars 45.

Jean Beloeil est né à Paris en 1922, Vendéen d'adoption à l'âge de 6 ans, il fait ses études primaires à l'école communale de L'Aiguillon-sur-Mer. Il obtiendra son baccalauréat à Luçon en 1939 et 1940 pour la deuxième partie. Après la préparation du concours au lycée Saint-Louis à Paris, il choisit l'école de l'Air et part à Salon-de-Provence en septembre 1942.

L'entrée des Allemands en zone libre entraîne la fermeture de l'école en novembre 1942. Arrêté, évadé, il entre dans la clandestinité et devient le résistant Janbel. Il rejoint la Vendée au cours de l'été 1943 et échappe aux rafles d'août 1943 qui ont décimé la résistance locale. Arrêté à Paris en décembre 1943, il est déporté à Auschwitz, puis Buchenwald et Flossenburg. Libéré par les Russes, il meurt du typhus en mai 1945 à Térézin. ..."

www.ouest-france.fr 

GR 16 P 498618| RAMBAUD ( Michel Jean Augustin )| 1900-09-10| Chantonnay| Vendée| FRANCE| FFc DIR
GR 16 P 127892| CHEVREAU ( Raoul Claude Odilon )| 1892-07-05| Marillet| Vendée| FRANCE| FFc DIR



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Laurent Laloup le dimanche 10 novembre 2019 - Demander un contact

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"PIGEANNE Henri, Charles

Par Florence Regourd

Né le 3 juillet 1901 à Dellys en Algérie, médecin, résistant, communiste en Vendée

...Henri Pigeanne s’installa comme médecin à L’Aiguillon-sur-Mer (Vendée) en 1931 à la fin de ses études menées à la faculté de médecine et pharmacie de Bordeaux. Sa famille était originaire, pour son père, officier de gendarmerie, de Rochefort, pour sa mère, de Bordeaux. Il épousa Clotilde Giraudet, la fille du Dr. Giraudet, son prédécesseur.

Le couple eut un fils (en 1932) et prit en charge un jeune enfant Jean Belœil (né en 1922) considéré un peu comme leur fils adoptif sur lequel Pigeanne veilla.

Dès 1934, Henri Pigeanne s’intéressa à la vie politique comme candidat au conseil d’arrondissement du canton de Luçon.

Médecin très estimé, il fut, avec sa femme, passionné de théâtre, de littérature et de poésie. Durant la Seconde Guerre mondiale, après avoir été retenu quelques mois comme prisonnier de guerre, il reprit à L’Aiguillon-sur-mer ses activités médicales dans la Vendée occupée. Il entra dans la Résistance dès 1941 selon les uns, plus certainement en mai 1943, au réseau Eleuthère, vraisemblablement avec Jean Belœil entré lui aussi dans la Résistance. Raflé par les Allemands en décembre 1943, Belœil fut alors déporté à Buchenwald. Malgré les risques, Henri Pigeanne continua pourtant son activité résistante. Il fournit à partir de 1943 de nombreux certificats d’inaptitude au STO ou pour les chantiers Todt, aida au départ pour l’Angleterre de marins de L’Aiguillon, fit passer du courrier pour des résistants de La Rochelle.

Durant cette période, il organisa des séances de théâtre populaire dont les recettes vont au profit des prisonniers de guerre. On connaît entre 1942 et 1943 plusieurs représentations où Pigeanne et son épouse jouèrent dont, en avril 1943, celle de sa propre pièce en patois (parlange) poitevin Inconscience ou Tot tchu, ol est à moÿe (Tout est à moi), une charge contre le marché noir et les paysans qui s’y adonnent. C’est à cette époque qu’il se lia avec Georges Simenon, réfugié en Vendée, qui résida en 1942 dans une villa de La Faute-sur-Mer et qui écrivit à l’Hôtel du Port de L’Aiguillon-sur-Mer Félicie est là.

Après l’arrestation d’un groupe de résistants vendéens de l’OCM et Libé-Nord autour d’Armand Giraud* en août 1943, le Dr. Pigeanne accueillit chez lui la famille de Giraud. Ce dernier témoigna de l’activité de renseignements sur les plans de défense côtière que menait Pigeanne et sur les circuits d’évasion auxquels il participait avec des marins locaux.

Arrêté par les Allemands le 19 juin 1944, il fut alors en liaison avec les réseaux Libé-Nord de la région de Luçon (Vendée) où militait Alcide Auguste et le Front national, alors dirigé au niveau départemental par Francis Verdon*. D’abord interné à la prison de Pierre-Levée à Poitiers puis à Compiègne le 15 juillet, il fut déporté au camp de Neuengamme jusqu’en avril 1945 et enfin à Terezin, là où Jean Belœil disparut fin mai 1945. Libéré le 18 mai 1945 par l’Armée rouge, Henri Pigeanne revint malade, tuberculeux et cardiaque. Affaibli, il reprit cependant son activité de médecin généraliste. On considère ainsi qu’il mourut des séquelles de son internement.

Il avait été nommé conseiller municipal de sa commune en octobre 1944.

Adhérent au parti communiste en septembre 1945, il anima la cellule de L’Aiguillon-sur-Mer et devint membre du comité fédéral en février 1947 quand Auguste Brunet* en était secrétaire fédéral.

Le Henri Pigeanne mourut à L’Aiguillon-sur-Mer le 3 mars 1951. Son enterrement civil fut suivi par une foule très importante.

Une rue à La Faute-sur-Mer (Vendée), une place (1982) et une plaque commémorative à L’Aiguillon-sur-Mer portent son nom.

notice PIGEANNE Henri, Charles par Florence Regourd, version mise en ligne le 4 février 2014, dernière modification le 4 février 2014. ..."

GR 16 P 477677| PIGEANNE ( Henri Charles Georges )| 1901-07-03| Dellys| Alger| ALGERIE| DIR
GR 16 P 257876| GIRAUD ( Armand Henri Jean )| 1899-01-05| Saint-Maurice-le-Girard| Vendée| FRANCE| FFc DIR
GR 16 P 23030| AUGUSTE ( Alcide )| 1905-10-17| Saint-Michel-en-l'Herm| Vendée| FRANCE| FFi
GR 16 P 589258| VERDON ( Francis Edouard )| 1906-09-10| Mortagne-sur-Sèvre| Vendée| FRANCE| FFi

Laurent Laloup le dimanche 10 novembre 2019 - Demander un contact

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  " Beloeil Jean- Henri Eleuthère, chef de sous-secteur de sept 1943 au 24/12/1943,
Ecole de l'Air (promotion de 1940)
Deux-Sèvres, Maine-et-Loire
16/08/1922, Paris"

Laurent Laloup le dimanche 10 novembre 2019 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 10 novembre 2019

 

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