Georges Aboubadra - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Georges Aboubadra



Naissance : 12 aout 1923 - Chekka, Liban

Nationalité : Libanais

Engagement dans la France Libre : Liban en ? 1942

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / genie

Homologué FFL

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent-chef

Décès à 92 ans - 31 mai 2016 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 1806


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Deces de notre camarade Georges

Le sergent-chef Georges ABOUBADRA, est décédé le 31 mai 2016 dans sa 93ème année. Ancien de la 2ème compagnie de combat du génie de la 1ère Division française libre, du 13ème bataillon du génie et de la 2ème DB du général Leclerc, il participe à toutes les campagnes d’Afrique du Nord et de France. Doublement cité durant les durs combats de l’est de la France, grièvement blessé sur les bords du Rhin, il sera fait Chevalier de la Légion d’honneur pour faits de guerre. Plus tard il sera fait chevalier puis officier de l’Ordre national du Mérite. Il a été inhumé le 4 juin à Chekka au Liban, près de son épouse également décédée, en présence de l’attaché de Défense auprès l’ambassade de France à Beyrouth le colonel Herrou, du Consul adjoint au Consulat général de France Monsieur Frédéric Schmutz, de Madame la Conseillère consulaire Denise Revers-Haddad, des colonels G. Figuié, J-P. Marmouget, E. Croisille, de l’ambassadeur Marcel Laugel et de ses anciens camarades de l’amicale des anciens combattants de l’armée française résidant au Liban, de ses enfants, de sa famille et de tous ses amis. Le colonel Marmouget (au nom du président de l’amicale des anciens combattants Ch.-L. Mallez) lui a rendu un vibrant hommage pour sa vaillance dans la guerre comme dans la vie civile.



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MARTIN Robert le samedi 11 juin 2016 - Demander un contact

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Compagnon de guerre de Marcel Martin

Georges ABOUBADRA, s’est engagé dans les Forces Françaises Libres en 1942 à l’âge de 18 ans et demi à la suite de l’appel lancé aux jeunes Libanais par le général de Gaulle leur demandant de l’aider à libérer la France.
Après une formation militaire initiale au Liban, il est incorporé à la 2ème compagnie de combat du génie de la 1ère Division française libre pour participer à la grande offensive contre les troupes germano-italiennes en Libye et, ensuite, faire la jonction avec la colonne française venant du Tchad.
Sa compagnie se dirige, alors, vers le Maroc pour former, avec d’autres unités, le 13ème bataillon de génie de la nouvelle mais bientôt prestigieuse 2ème Division blindée du général Leclerc.
En février 1944, la division part en Angleterre pour continuer son entraînement intensif avant de débarquer le 1er août 1944 sur la plage d’Utah Beach en Normandie et être immédiatement engagée dans les violents combats de la poche de Falaise. Sa compagnie connaît alors ses premières pertes.
C’est ensuite la chevauchée victorieuse de la 2ème DB vers Paris. La compagnie de Georges Aboubadra, après avoir participé aux durs combats de l’Ecole Militaire, du palais du Luxembourg, siège du Sénat, et du Bourget, partage alors la liesse des Parisiens pour la libération de la capitale.
Mais la guerre n’est pas finie. Il continue vers l’est, vers les Vosges, où il reçoit la croix de guerre avec une citation à l’ordre de la division pour avoir établi un franchissement sous le feu de l’artillerie allemande, puis il arrive en Alsace et participe à la libération de Strasbourg, but du fameux serment de Koufra du général Leclerc.
Après Strasbourg, les combats se poursuivent en particulier à Rhinau à 30 kilomètres au sud de la capitale alsacienne, sur les bords du Rhin.
Le 4 décembre 1944, recevant l’ordre d’aller reconnaître un pont qui, bien qu’à moitié détruit, doit permettre le passage à pied sec, Georges Aboubadra est grièvement blessé par l’explosion d’une mine anti-personnel. Opéré d’urgence puis dirigé sur un hôpital parisien, il sera immobilisé jusqu’à la fin de la guerre. Ce nouvel acte de bravoure lui vaut une deuxième citation à l’ordre de la division. Ses qualités de soldat et de chef ont été également reconnues par une nomination au grade de sergent-chef ce qui est extraordinaire non seulement par la rapidité de passage de grade mais aussi parce qu’il est un étranger.
A l’issue de la guerre, il revient au Liban pour servir dans la toute jeune marine nationale libanaise. Envoyé en formation en France à l’Ecole navale de Brest, il fait la connaissance de Yvane, une jeune bretonne qu’il épousera par la suite et qui lui donnera 4 enfants dont ils étaient très fiers.
Mais en 1958, pour des raisons personnelles, il quitte la marine libanaise.
Ayant acquis la nationalité française par son mariage, il est alors recruté par l’association hospitalière française et devient, au milieu des années soixante, directeur administratif de l’hôpital Hôtel-Dieu de France à Beyrouth. C’est à ce titre qu’il est fait chevalier de l’Ordre national du mérite pour sa conduite, au risque de sa vie, pendant les heures difficiles de la guerre civile libanaise.
Ses éminents mérites de soldat sont également reconnus par une nomination au grade de chevalier de la Légion d’honneur.
Très impliqué dans la vie associative lors de sa retraite, il joue un rôle actif au bénéfice de ses compatriotes tant libanais que français. Membre fondateur de l’Amicale des anciens combattants de l’armée française résidant au Liban en 2001, il en devient le premier président et occupe ce poste jusqu’en novembre 2015. Se donnant sans compter avec une énergie et un extrême dévouement, il est un des éléments « moteur » qui dynamise et donne tout son éclat à cette association. Cet engagement lui vaudra une nouvelle fois la reconnaissance de la France qui le nommera au grade d’Officier de l’Ordre national du mérite en 2014.

MARTIN Robert le jeudi 09 juin 2016 - Demander un contact

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Réponse :

Marcel Martin 

Dernière mise à jour le samedi 11 juin 2016

 

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