Michel Jean Véber - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Michel Jean Véber



Naissance : 4 février 1896 - Paris 17e

Engagement dans la France Libre : en novembre 1941

Affectation principale : FAFL /

Décès à 69 ans - mai 1965 - USA

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 587682

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Michel Jean Véber - son Livre ouvert !
 

Videz vos poches. Histoire du Groupe Lorraine - p.m. lambermont

« …. Le Lorraine est une véritable arche de Noë. Volants et rampants y sont venus des quatre coins du monde. Toutes les provinces de France s'y sont retrouvées. Le Stimmy essaie de rouler à la belotte le Marseillais. Le Parisien évoque le petit bistro du coin et ses apéritifs du dimanche.
D'autres n'ont jamais vu la France. Ils arrivent de Tahiti, d'Amérique du Sud, de Shanghai. Weber vient d'Hollywood;
Fortin, abandonnant les pampas d'Argentine, s'accommode très bien du Boston; de Port Saïd, arrive Minost, dit l' « Ambulance », car il se fait un point d'honneur de toujours ramener à la base son taxi que ce dernier soit avarié ou que l'équipage soit plus ou moins tué
Des collégiens au menton encore imberbe, côtoyant des aviateurs au nom connu : Lefèvre, le pilote des meetings d'acrobatie, Allégret au caractère bon enfant et vite surnommé le « Père trois pièces »... Ou ceux de la drôle de guerre, de Villefaigne, précis comme une horloge; le sage Jacques Ballet...
De Roquemont vient des confins de la Russie. Prisonnier en 1940, il a été expédié dans un camp situé en Pologne.
Il fait partie d'un Kommando travaillant dans une ferme.
Bien vite, il s'éclipse et huit jours durant, marche vers le Nord. Il est arrêté par des garde-frontières soviétiques et jeté en prison. La Russie n'est pas encore en guerre et quiconque vient de l'Ouest est automatiquement suspect d'être un agent de la cinquième colonne. L'attaque déclenchée par Hitler contre l'URSS le tire de sa cellule. Alors, c'est Arkhangel, un crochet jusqu'au Spitzberg et en septembre 1941, Glasgow.
Barbastro, le castillon de Figueras, Ennera, le carcel modelo de Barcelone, Cervera, autant d'étapes, après les Pyrénées vers Gibraltar. Toutes ces prisons, surtout le camp de Miranda de Ebro, en vieille Castille, sont devenues le rendez-vous inévitable de milliers de jeunes. Quelques-uns, passant au travers des mailles, se sont retrouvés au terrain d'Hartford Bridge...»

Laurent Laloup le mardi 25 avril 2023 - Demander un contact

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Fiche matricule

Nom du soldat Veber
Prénom(s) Michel Jean
Date de naissance 04/02/1896
Numéro de matricule 2165
Bureau de recrutement 6e bureau
Classe 1916
Cote D4R1 1948

archives.paris.fr 

Laurent Laloup le mardi 26 février 2019 - Demander un contact

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neveu de michel veber

barbeau pierre le vendredi 09 août 2013 - Demander un contact

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L’épopée d’un aviateur de la France Libre , par Yves Morieult



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Laurent le lundi 05 octobre 2009 - Demander un contact

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Les naufragés du Mendoza

Le 11 juin 1942, un groupe de trente trois officiers et sous-officiers des Forces aériennes françaises libres, embarque à Suez sur le SS Burma. Sous les ordres du capitaine pilote Henri de Montal, le groupe est formé de onze équipages comprenant un pilote, un navigateur et un radio-mitrailleur. D’origines et d’expériences diverses, mais déjà tous brevetés dans leur spécialité, ils sont affectés au 72 Operational Training Unit au Kenya. Après un voyage difficile, le groupe débarque dans le port de Mombassa le dimanche 28 juin. Quelques jours après, ayant voyagé, d’abord par le train, jusqu’à Nairobi, puis en camion, les Français arrivent à Gilgil, un petit village de quatre ou cinq boutiques. Ils sont hébergés dans un camp de tentes individuelles, situé à proximité du village, en attendant de commencer leur instruction au sol.

Celle-ci terminée, un premier groupe de six équipages français fait mouvement sur la RAF Station de Nanyuki et commence son instruction en vol à compter du 9 août, suivi d’un deuxième groupe de cinq équipages le 23 août. Tous les vols, effectués sur Avro Anson, Bristol Blenheim Mk IV ou Bisley, voire même Douglas Boston, se déroulent sans anicroche pour les Français, qui voient arriver la fin du stage avec soulagement. Ils attendent de repartir en Libye pour y être affectés dans un Squadron de la Royal Air Force et participer aux opérations en cours. Hélas, l’état-major de Londres en a décidé autrement et, malgré l’opposition vigoureuse du commandement de la RAF, les Français sont contraints de rentrer en Angleterre que la plupart avait déjà rejoint, non sans peine et sans difficulté, dès la fin juin 1940 ou dans les mois qui suivirent.

Ils reprennent leur bâton de pèlerin, regagnent Monbassa où le vendredi 23 octobre ils embarquent à bord du S.S. Mendoza à destination de Durban. Il y a environ 400 personnes à bord, tant passagers, civils ou militaires, que membres d’équipage. Le dimanche 1er novembre, dans l’après-midi, alors qu’il n’est plus qu’à quelques heures de Durban, le Mendoza est atteint par une torpille lancée d’un sous-marin ennemi. Touché à l’arrière, immobilisé mais flottant encore sans difficulté apparente, le navire est évacué dans le calme. Les naufragés sont répartis entre plusieurs canots qui commencent à s’éloigner du bord. Environ trente minutes plus tard, une deuxième torpille frappe le Mendoza qui prend immédiatement feu et commence à couler. Dix minutes plus tard, le drame est consommé et le navire s’enfonce par l’arrière et disparait. Sur un total d’environ 400 passagers et membres d’équipage, il y aura environ 150 victimes.

Par miracle, aucun des aviateurs français ne sera porté disparu et tous auront pu prendre place dans trois ou quatre canots différents. Après deux ou trois jours passés en mer, selon les canots, dans des conditions pénibles et avec l’angoisse au cœur, tous les Français se retrouveront sains et saufs à Durban dans la journée du 4 novembre 1942.

Deux semaines plus tard, ces aviateurs FAFL, ceux qui sont déjà connus sous le nom de la « bande à Montal », embarqueront à Durban à destination de la Grande-Bretagne où ils arriveront le 21 décembre après un long voyage de près de deux mois. De ces trente trois aviateurs, rescapés du Mendoza, au moins dix-neuf n’eurent pas la chance de vivre assez longtemps pour fêter le jour béni de la Victoire. Certains d’entre eux avaient à peine 20 ans.

Le capitaine Michel VEBER, navigateur, doyen du groupe, le seul à avoir participé à la Grande guerre, la der des der, faisait partie de « la bande à Montal ».

Photo : Michel VEBER le 3 novembre 1942, à Durban (Afrique du Sud) après le torpillage du Mendoza - (Extrait photographie, collection Y. Morieult via Jean FORSANS)

Yves MORIEULT le lundi 21 septembre 2009

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Michel VEBER en 1939-45.

VEBER Michel
Né le 4 février 1896 à Paris
30.881

Engagé volontaire en 1914 à 18 ans dans l’artillerie, passe dans l’aviation et sert à l’escadrille BR 222 en octobre 1918 avant d’être muté à la VB 296 en décembre. S’installe ensuite aux Etats-Unis à une date inconnue. Sert au service de presse de l’attaché de l’air à Washington en 1940. Marié, un enfant, rejoint la Grande-Bretagne et s’engage dans les FAFL à Londres le 6 novembre 1941, en qualité de lieutenant observateur. Est nommé capitaine pour prendre rang du 15 décembre. Est ensuite désigné pour le groupe Lorraine en Libye et embarque début 1942 pour le Moyen Orient. Est muté au 72 O.T.U. et suit le sort de ses camarades de stage jusqu’à son retour en Grande-Bretagne à la fin de l’année.

Après un stage de remise à niveau, est affecté au groupe Lorraine en mars 1943 et, au début, y refait équipage avec son pilote et son radio mitrailleur du Kenya, le sergent-chef Yves Kerbrat et le sergent Raymond Gibert. Il changera de pilote par la suite. Il effectue neuf missions de bombardement avant de se voir retirer des opérations pour raisons de santé.

«7 septembre (1943) …. Départ capitaine Weber (sic), exclu après visite médicale. Quarante sept ans, vivait à Hollywood (cinéma), est venu s’engager chiquement. Titres de l’autre guerre. Un peu triste d’être balancé ainsi. Va retrouver femme et fils en Amérique. Je comprends maintenant son aspect triste et abattu ces temps-ci. Etait un bon élément, simple, modeste silencieux. » écrira Pierre Mendès-France dans son carnet de notes du groupe Lorraine et il ajoutera quelques semaines plus tard :

« 1er octobre …. Visite capitaine Weber. M’explique son départ. Avait maladie de cœur et avait éludé, je ne sais comment, visites médicales. Je ne sais comment, car Anglais très stricts à ce sujet. Il y a un mois, fatigué, a demandé congé de huit jours. Médecin a voulu l’examiner ; tout découvert, démobilisé. Va retourner aux Etats-Unis retrouver sa femme et son fils. »
(Pierre Mendès-France (1907-1982) dans « Carnets de notes du groupe Lorraine - 03.07.1943 - 18.11.43 » publié dans les œuvres complètes chez Gallimard en 1984)

Michel Veber est décédé aux U.S.A., après guerre, à une date inconnue de l’auteur.

Biographie extraite de « L’épopée d’un aviateur de la France libre (1940-1946) - Jacques Gaston « Tony » Murray, navigateur bombardier dans la Royal Air Force » par Yves MORIEULT (en vente chez l’auteur -  )

Yves MORIEULT le lundi 21 septembre 2009

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"Le poète fantaisiste qui signe Nino no cache point sous ce pseudonyme un secret plus grave que celui de sa modestie : et c'est pourquoi il nous sera permis de révéler qu'il s'appelle Michel Véber, qu'il est le fils cadet du délicieux peintre Jean Véber, et le neveu de l'auteur dramatique et romancier Pierre Véber   . Il est né en 1896, et à dix-huit ans il alla se battre vaillamment contre les Allemands avec son père et son frère aîné. Ce fut sa première fantaisie, et elle lui valut des succès, citations, croix de guerre et deux blessures.

Redevenu simplement Nino, il publia en 1922, pour son plaisir et celui de ses amis, un recueil de poèmes que son père a parsemé de croquis charmants et qui s'appelle Vn Baiser pour rien. On y voit s'y jouer une sensibilité capricieuse, ironique et tendre, nonchalante et désinvolte, secondée par la science précoce d'un artisan amoureux des rythmes. Nino est un musicien de la nuance. S'il faut toujours venir de quelqu'un, c'est de Juges Laforgue, de son génie de grâce ailée et douloureuse, que vient ce très jeune poète. Il en aie culte, et dans les comédies en vers que prépare Nino nous retrouverons bientôt sans doute l'âme de l'auteur des Complaintes et du Concile féerique.

Camille MAUCLAIR. "

www.archive.org 

(et donc cousin de Francis Veber  )

laurent le lundi 14 septembre 2009 - Demander un contact

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Michel Veber ?

"...21 septembre. Le lieutenant Breche rentre de permission, et m’apporte un pli de la part du Commandant m’en­joignant de partir immédiatement dans l’aviation. Miracle de la Providence! Je ne me le fais pas dire deux fois, et, après avoir pris congé du Commandant, du Colonel et du Général, je monte sur une locomotive haut-le pied, avec ma cantine entre les tampons du devant, à Berzy le Sec. Elle me fait gagner le train de Villers-Cotterets à Paris. A minuit, j’étais à Blois, sale, dégoûtant, en tenue de tranchée et avec la mentalité de rescapé d’une condamnation à mort. A Blois, mon père, qui ne se rendait pas compte du danger, a peu goûté ce dérangement intempestif au milieu de la nuit et j’ai dû, aidé par Raymond qui se trouvait là, me faire cuire deux oeufs pour tromper ma faim, n’ayant pas mangé depuis la veille.

Deux jours après, j’étais au centre d’instruction d’observation de Marigny le Chatel. Mon carnet porte « Vols quotidiens, photos, réglages ». Je dois dire que le jour de mon arrivée, j’ai bu plus que de raison (il y avait un piano au bar) et que, le froid aidant, je me suis retrouvé dans le fossé bras dessus bras dessous avec mon camarade Cusset. Puis examen final qui me permit d’entrer dans l’aviation comme obser­vateur et de partir à Cazaux pour un cours de perfectionnement.

Que l’on s’imagine le séjour de rêve que pouvait être pour moi cette école de Cazaux en sortant de l’enfer! On vole sur hydravions et on tire à la mitrailleuse sur cibles à terre. Je fais la connaissance de Max Durand et de Michel Veber.

Les nouvelles de mon bataillon sont toujours noires. Le lieutenant Breche, qui m’a remplacé à mon poste, a naturelle­ment été grièvement blessé.

Enfin, je suis affecté à l’escadrille Salm 8 de la 4e armée. Je la rejoins en tra­versant Paris où je me trouve par hasard le 11 Novembre 1918.

C’est là que j’apprends la nouvelle de l’armistice.

Toute la journée, j’ai pleuré toutes les larmes de mes yeux. "

www.dillard.fr 

laurent le lundi 14 septembre 2009 - Demander un contact

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Gran Casino (1947, ca. 96 min.) / Studio Canal; Peliculas Anahuac, S.A. presenta ; argumento de Michel Veber; adaptación cinematográfia de Mauricio Magdaleno; producción, Oscar Danacigers; dirección, Luis Buñuel

occ.dalnet.lib.mi.us 

laurent le lundi 14 septembre 2009 - Demander un contact

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Michel Veber dit Nino [1896-1965] ?

" Ce grand chef d’orchestre disparu en 2003 travaillait dans les années 30 avec l’écrivain et librettiste Michel Veber. Avant l’opérette « la Poule noire », Nino – c’est son pseudonyme – signe ces douze mélodies au texte plein de fraîcheur, surréaliste à souhait et magnifiquement servis par Thomas Morris. "

jjthomas.canalblog.com 



Albert Roussel: musique et esthétique Par Manfred Kelkel 

laurent le lundi 14 septembre 2009 - Demander un contact

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Michel VEBER
Birth Date: 4 Feb 1896
Death Date: May 1965
Social Security Number: 571-32-9280
State or Territory Where Number Was Issued: California

www.familysearch.org 

laurent le lundi 14 septembre 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 25 avril 2023

 

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