Anne Marie Louise Hounau épouse Wright - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Anne Marie Louise Hounau épouse Wright



Naissance : 10 mars 1905 - Bordeaux (33)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en septembre 1941

Affectation principale : Terre - Londres / Aux.Fém.Arm.Terre

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 93 ans - 11 juin 1998 - Anglet (64)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 296746

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 52734

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L’appel aux volontaires

« L’effectif initial de la P.M. étant fixé à 12, il a fallu pour le réaliser faire appel aux volontaires remplissant les conditions requises pour être admis dans la gendarmerie », est-il écrit, en 1942, en préambule du Journal de marche de la police militaire des FTGB, qui précise également que « les premiers candidats admis furent : le caporal-chef Bazin, le caporal Floquet, le caporal Malbec, le caporal Gicquel, les sergents Rachat et Auberger ». Nécessité fait loi : il devient indispensable de compléter les effectifs initiaux de la prévôté par des militaires venus d’autres armes que la gendarmerie. Ces militaires sont nommés, à leur incorporation, élèves-gendarmes et sont formés, tant bien que mal, avec les faibles moyens dont dispose alors la France Libre.
Afin de s’assurer de la fiabilité des éléments affectés à ce poste clef, des renseignements très précis sont recueillis sur chacun d’eux. Les archives nous permettent de savoir, par conséquent, que ces élèves-gendarmes sont tous des caporaux ou des sous-officiers, issus d’armes diverses : sur les seize militaires affectés à la prévôté de Grande-Bretagne en 1942, quatre viennent donc de la gendarmerie et six de l’infanterie (armée de Terre). On compte également un marin, un conducteur de chars, un artilleur, un chasseur alpin, un cavalier et un caporal du génie. Ces premiers prévôtaux se caractérisent par leur relative jeunesse : moins de vingt-neuf ans en moyenne (cinq d’entre eux ont moins de vingt-cinq ans). Ce qui n’est pas surprenant quand on sait que cette jeunesse est une caractéristique de l’ensemble des Français libres. Mais qui s’explique également, dans le cas spécifique des gendarmes, par le fait que tout engagement dans l’arme implique la possibilité d’effectuer un service de vingt-cinq ans, et ce, avant l’âge de cinquante-cinq ans. Pour épauler ces gendarmes encore inexpérimentés, la prévôté s’adjoint également les services de deux secrétaires, membres du Corps des volontaires françaises, le caporal Geneviève Marchart, dès janvier 1942, puis Mme Anne-Marie Wright en juillet.
Le recrutement est néanmoins difficile et le nombre de volontaires reste très insuffisant. Cela traduit-il un manque d’engouement pour un corps de police auquel incombe la charge, paradoxale il est vrai, de maintenir l’ordre au sein d’une troupe composée en grande partie de volontaires ? De plus, l’emploi du temps de ces élèves-gendarmes, chargés simultanément d’apprendre et d’exercer leur métier, n’est pas, on le verra, de tout repos.
En janvier, deux nouveaux élèves sont affectés à la police militaire, le sergent d’artillerie Sabel, alias Lebas, et le caporal-chef du génie Chambrier. Mais le mois suivant, la prévôté déplore une nouvelle fois le manque de volontaires : « Pas de changement dans l’effectif malgré la propagande pour le recrutement », peut-on lire dans le JMO de la police militaire au mois de mars 1942.
La situation n’évoluera que très peu jusqu’à la fin de l’année : quatre autres élèves sont affectés à la prévôté mais deux sont rapidement rayés des cadres, en particulier le sergent-chef Auberger qui, désireux de se battre, a demandé une affectation dans une unité parachutiste en juin 1942. La campagne de recrutement se poursuit néanmoins. Trois nouveaux élèves-gendarmes font leur entrée à la prévôté entre le mois d’avril et le mois de septembre 1943 ; trois autres en janvier et février 1944.
Au total, ce sont donc seize militaires, issus des trois armées (terre, mer, marine), qui reçoivent, à la police militaire des FTGB, une formation accélérée de gendarme de 1942 à l’année 1944. Celle-ci dure environ un an, de leur intégration dans la police militaire à leur prestation de serment, laquelle permet d’accéder officiellement au statut de gendarme. C’est grâce à ces jeunes volontaires que la prévôté peut voir le jour au mois de janvier 1942.

Laurent Laloup le samedi 04 novembre 2017 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 04 novembre 2017

 

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