Ari Ariiochaui Wong Kim - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62962
 

Ari Ariiochaui Wong Kim



Naissance : 16 janvier 1924 - Papeete, Tahiti, Polynésie Française

Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien

Engagement dans la France Libre : Tahiti en septembre 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BIMP

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 1c

Décès à 99 ans - 19 octobre 2023 - Le Breuil-en-Auge (14)

Engagé sous le nom de son frère Tetuahira Teaupahere 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 604230

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 52712


Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 6 multiplié par 9 =  ?


Ari Ariiochaui Wong Kim - son Livre ouvert !
 

Nécrologie sur

Il était le dernier survivant du bataillon du Pacifique. Le Tahitien Ari Wong Kim s'était engagé à l'âge de 16 ans pour aller combattre en Afrique et en Europe lors de la Seconde Guerre mondiale. Il est décédé en Normandie dans la nuit du 18 au 19 octobre, à l'âge de 99 ans.
Il était le dernier témoin vivant du bataillon du Pacifique : Ari Wong Kim s'est éteint dans son sommeil, dans la nuit du 18 au 19 octobre, à l'âge de 99 ans.

Sa vie aurait pu s'arrêter beaucoup plus tôt : à 16 ans, le jeune Tahitien avait usurpé l'identité de son frère, sous le nom de Tetua Teauparere, pour partir de Polynésie en 1940 et aller combattre au sein du bataillon du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale.

Après le désert de Libye et la campagne de Tunisie, il part se battre en Italie où il est blessé une première fois le 11 mai 1944. Lors du débarquement de Provence, il est blessé une seconde fois le 22 août 1944. Après la fin de la guerre, il poursuit sa vie dans l'Hexagone.
"Être brave pour défendre son pays"

Depuis sa retraite, il vivait à l’Ehpad des Bougainvilliers à Breuil-en-Auge, au cœur de la Normandie. Outre-mer la 1ère était allée le rencontrer là-bas pour recueillir ses souvenirs en août 2020. "Il faut être brave, courageux pour défendre son pays", avait alors confié Ari Wong Kim, la petite flamme des combattants encore allumée dans ses yeux.

Quelques semaines plus tard, le dernier survivant du bataillon du Pacifique recevait la Légion d'honneur pour son engagement. Il était ému de ces honneurs et du chant du Tamarii Volontaire interprété pour lui.

Lorsqu'Outre-mer la 1ère l'a revu en 2022, la mémoire s'estompait, mais il était encore présent. Une nouvelle rencontre devait avoir lieu pour évoquer ses souvenirs du débarquement de 1944 en Provence. Il les emporte avec lui.

Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 31 décembre 2019) : M. Wong Kim (Ari), ancien combattant ; 79 ans de services.

cf 

LE BRETON THIERRY le vendredi 20 octobre 2023 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Article sur le dernier survivant du Bataillon du Pacifique

" A 16 ans, Ari Wong Kim vole l'identité de son frère pour partir de Tahiti et s'engager dans la Seconde Guerre mondiale. Dès 1941 et pendant 4 années, ce Tamari’i va combattre, au sein du Bataillon du Pacifique, dans le désert libyen, à Bir Hakeim, El Alamein, en Italie, lors du Débarquement de Provence et en France. Il est, à 97 ans, l'ultime survivant tahitien du mythique Bataillon du Pacifique. Un héros, un vrai !
Ari est né le 16 janvier 1924, à Papeete, d'un père chinois et d'une mère tahitienne. Il est élevé par Papa et Mama Taaroa, son oncle et sa tante. Lorsque la France entre en guerre en 1940, il n'a que 16 ans. Il désire s'engager mais il est trop jeune. Pourtant, il emprunte l’identité de son frère Tetua, âgé lui de 18 ans, pour s’enrôler à Papeete. L'armée soupçonne le jeune adolescent d'avoir usurpé l'identité de son frère mais n'enquête pas outre-mesure.

Ari est officiellement incorporé à la Compagnie autonome d’infanterie coloniale (CAICT) de Tahiti, le 16 septembre 1940, à l'âge de 16 ans. Il va faire la guerre sous l'identité de son frère aîné, même si ses camarades et ses officiers sont au courant de son véritable nom. Son unité part en avril 1941 pour la Nouvelle-Calédonie : les 300 volontaires tahitiens arrivent à Nouméa le 1er mai 1941 pour récupérer les volontaires calédoniens. Le 5 mai, le corps expéditionnaire du Pacifique part pour Sydney où il est équipé, instruit et formé.
Les Tamari’i volontaires traversent ensuite la Palestine en train pour gagner la Syrie et en décembre 1941, la 1ère brigade française libre motorisée gagne Alexandrie. C'est le début de la guerre pour Ari. Son baptême du feu se fait à El Halfaya. Dès lors, Ari va être de tous les combats, systématiquement en première ligne, de la 1ère Brigade puis de la 1ère Division française libre.

En février 1942, à Bir Hakeim, Ari est membre de la section lourde, comme chargeur d’un canon de 75 monté sur un camion lors des opérations "Jock Columns" : sa mission est de reconnaître les positions ennemies, de les harceler et de ralentir la progression des troupes italiennes et allemandes. Combattant à 1 contre 10, Ari participe en juin 1942 à la défense de Bir Hakeim, notamment lors de la terrible sortie de vive force.
🇫🇷 En octobre 1942, Ari est engagé à El Alamein dans la bataille décisive qui marque le début du reflux de l'Axe en Afrique. En 1943, il participe aux campagnes de Tripolitaine puis de Tunisie. Et le 20 avril 1944, Ari et son unité débarquent en Italie, à Naples, et prennent part aux combats de Garigliano. Le 12 mai 1944, il est blessé par un éclat de mortier. Cité à l’ordre de la division, il reçoit la Croix de guerre avec étoile d’argent.

Le 17 août 1944, il prend part au Débarquement de Provence, arrivant à Cavalaire. Il est blessé, une seconde fois, à la Garde, le 22 août 1944. Il est évacué vers Oran, en Algérie, le 25 août 1944. Il est hospitalisé à Blida à partir du 10 septembre 1944. Après quelques semaines de repos, il est réintégré à son unité et participe aux combats de la campagne des Vosges durant le mois de septembre 1944. Ce sont les derniers combats de Ari. Il est envoyé sur l'arrière du front en novembre 1944 et intègre la garde du Gouverneur militaire de Paris. Il est finalement libéré de ses devoirs militaires en septembre 1945.

Après avoir travaillé à la Samaritaine à Paris, en autres, Ari se retire en France. Il séjourne aujourd’hui avec sa seconde épouse Odette dans la Maison de retraite des Bougainvilliers. Sur les 300 volontaires du Bataillon du Pacifique, 75 sont morts pour la France durant la guerre.

Ari Wong Kim est le dernier survivant. Le 1er janvier 2020, Ari Wong Kim a été élevé au rang de Chevalier de la Légion d’honneur sur proposition du Président de la République Emmanuel Macron. Finalement, à 96 ans, il reçoit en septembre 2020, chez lui en Normandie, la Légion d’honneur. Une phrase résume à elle seule, Ari Wong Kim : “Si c’était à refaire, je le referai sans la moindre hésitation”."

Source : Paroles de Combattants de la Libération, polynesie-francaise.pref.gouv.fr, outremers360 & FranceTV Info



Cliquez pour agrandir

LE BRETON Thierry le mardi 26 octobre 2021 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


" Le 8 mai est l’occasion de se remémorer l’odyssée des Polynésiens engagés dans le Bataillon du Pacifique. Il n’en reste qu’un : Ari Wong Kim, 96 ans, qui n’a pas encore pu, pour cause de Covid-19, se faire épingler au revers la Légion d’honneur qui lui a été attribuée le 1er janvier dernier.

Ari Wong Kim est né à Tahiti en 1924, d’un père chinois né en Chine et alors apatride, et d’une mère tahitienne. Il a grandi comme enfant fa’a’amu chez son oncle et sa tante maternelles « Papa et Mama Ta’aroa » à Papara sur la propriété de la famille Rey. Sa langue maternelle fut donc le tahitien, son éducation religieuse, le purera’a porotetani. Il fréquenta l’école Viénot et l’école des frères. À 16 ans, mentant pour cela sur son âge et sur son identité, il s’engage aux côtés de la France libre. Comme 300 autres Polynésiens et 300 Calédoniens, il intègre le Bataillon du Pacifique commandé par le capitaine Félix Broche le 3 mai 1941 à Nouméa, et fît de 1942 à 1944 toute la prestigieuse campagne de guerre de ce mythique « Bataillon des guitaristes » qui fut partie prenante de tant de batailles héroïques : débarquement de Provence, bataille d’Italie, Bir Hakeim, El Alamein. Revenu au fenua, il vit de petits travaux, marqué par les années de guerre. Ari repart en France dans les années 50 sous la pression de sa sœur qui craint le pire pour lui. Un séjour dans la Polynésie des années 90, où il ne retrouve pas ses souvenirs d’enfance, le convainc que sa vie est désormais en France. Il y vit encore, avec sa seconde épouse, Odette, en Normandie, après une vie professionnelle entièrement passée au Bon Samaritain à Paris. Mais il a gardé l’accent tahitien. ..."



Cliquez pour agrandir

Jacques Ghémard le dimanche 10 mai 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


" A l'occasion de la cérémonie du 8 mai, Christian Vernaudon, représentant au CESE (Conseil économique social et environnemental), rend hommage à Ari Wong Kim, un des derniers vétérans du Bataillon du Pacifique. Il nous a fait parvenir un texte, dont nous publions des extraits.

Par Christian Vernaudon, représentant au CESE • Publié le 8 mai 2020 à 15h15

Christian Vernaudon, représentant au CESE (Conseil Economique Social et Environnemental), raconte avoir rencontré Ari Wong Kim à quatre reprises depuis 2019, en Normandie. Il est l'un des derniers vétérans du Bataillon du Pacifique et devait être décoré de la légion d'honneur, au mois d'avril, à Paris. Cérémonie reportée à cause du Covid.
 Trop jeune, Ari s'engage sous un faux nom"Ari parle et comprend encore bien le tahitien, sa langue maternelle, malgré 79 ans d'exil," précise Christian Vernaudon.
Ari Wong Kim est né à Tahiti en 1924, d’un père chinois et d’une mère tahitienne. Il a grandi comme enfant fa’amu chez son oncle et sa tante maternels, « Papa et Mama Ta’aroa », à Papara, sur la propriété de la famille Rey.

Le 3 mai 1941, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) était constitué le Bataillon du Pacifique, commandé par le Capitaine Félix Broche. Il comprenait 300 volontaires polynésiens, 300 volontaires calédoniens et quelques néo-hébridais.

Ari Wong Kim s’y engagea à 16 ans, mentant pour cela sur son âge et sur son identité se faisant appeler « Teaupahere », le nom de sa grand-mère maternelle.
 Du débarquement de Provence à la terrible bataille de Bir HakeimAri est l’un des tous derniers combattants français de la France libre survivant à avoir combattu à la fois : au Débarquement de Provence où il fût blessé à la Garde, le 22 août 1944 ; sur le front de la Bataille d’Italie durant l’hiver 43 - 44 où il fût aussi blessé le 11 mai 1944 et où il perdit un de ses camarades décapité sous ses yeux par un obus allemand ; et aussi, dès mai - juin 1942 durant la campagne de Lybie à Bir Hakeim et El Alamen. 

Bir Hakeim, bataille suprême où 3 700 soldats de la France libre menés par le général Koening tinrent tête du 26 mai au 11 juin 1942 à 37 000 soldats des troupes allemandes nazies et italiennes dirigées par le général Rommel, leur infligeant des pertes en hommes et en matériels dix fois supérieures à celles qu’eux-mêmes enregistraient, malgré des armes beaucoup plus modestes.

Bir Hakeim où le premier mort du Bataillon du Pacifique fût Kararo Tainui, enfant de Napuka aux Tuamotu, qui voulait, depuis son trou dans le sable, avec son seul fusil, descendre un avion allemand et qui fût tué par la mitrailleuse de ce dernier. A quelques mètres de lui se trouvait Ari, tapi dans un des trous voisins, qui vécut toute la scène et nous la raconte aujourd’hui.

Bir Hakeim où perdit la vie, la veille de la sortie de vive force, le capitaine Félix Broche qui avait su s’imposer comme le chef charismatique de tous ces combattants français libres des colonies françaises du Pacifique, des Nouvelles-Hébrides, des Etablissements français de l’Océanie et de la Nouvelle-Calédonie, tous de sang et d’origines mêlés, mais unis par une seule foi, défendre la Patrie, la France libre (Farani vī ‘ore) et la liberté. 

Comme l’a écrit son neveu Georges Buisson, le message que souhaiterait aujourd’hui nous transmettre son oncle Ari, est celui qu’en 2001, son ami John Martin avait lui aussi transmis aux jeunes générations : « Si c’était à refaire, je le referais sans la moindre hésitation ».

Mais Ari transmet aussi aujourd’hui à propos de la guerre le message suivant : « la guerre, quelque chose de tout à fait idiot qu’il ne faut plus faire ».

Ce 8 mai 2020 commémore la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie et rend hommage aux soldats disparus, dont les camarades de Ari Wong Kim du Bataillon du Pacifique."

Légende photo  : Ari Wong Kim (au premier plan, à droite) avec les Tamari'i Volontaires à Liverpool Camp, en Australie. • ©Fonds John Martin



Cliquez pour agrandir

Laurent Laloup le samedi 09 mai 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Réponse :

De gauche à droite :
- debout : Poitiavaitape Henri - Mariassouce Marc (tué en Italie)- André Doucet- Teriitehau Marama (décédé le 9 mars 1943 en captivité en Italie) -Tetuahira Teaupahere (Ari Wong Kim).

Donc il est plutôt au 2e plan tout à droite


www.tahiti-infos.com  commentaire de la photographie "Ari Wong Kim s’était engagé à l’âge de 16 ans sous le nom de son frère aîné Tetuahira Teaupahere pour tromper l’administration militaire sur son âge"

Laurent le vendredi 12 février 2016 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Photo prise en Australie en 1941 au camp de Liverpool
De gauche à droite :
- debout : Poitiavaitape Henri - Mariassouce Marc (tué en Italie)- André Doucet- Teriitehau Marama (décédé le 9 mars 1943 en captivité en Italie) -Tetuahira Teaupahere (Ari Wong Kim).
- accroupis : Neri Octave - Jouette Calixte.
Teriiteahau Marama avait survécu au drame du Nino Bixio pour décéder en captivité en Italie.
Ari Wong Kim agé seulement de 16 ans s'est engagé sous le nom de son frère Tetuahira Teaupahere. A son retour, son identité réelle fut découverte lorsqu'il souhaita intégrer la police. Ses décorations lui furent retirées.
Source : Association les Polynésiens dans la guerre

www.1dfl.fr 

Laurent le vendredi 12 février 2016 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


"Il y a 70 ans, les Tamarii volontaires libéraient la terre de France

Le 15 août 2014, nous célébrons les 70 ans du débarquement en Provence. A cette occasion, un reportage de Coralie Chaillan, journaliste à outre-mer 1ère et France Ô sera diffusé dans les journaux de France Ô rendant hommages à nos Tamarii volontaires.

Réalisé en collaboration avec le service de l’ONACVG de Polynésie française et l’association « les Tahitiens dans la guerre », le sujet met en avant le dernier survivant polynésien du Bataillon du Pacifique, M. Ari Wong Kim, qui s’était engagé à l’âge de 16 ans sous le nom de son frère aîné Tetuahira Teaupahere pour tromper l’administration militaire sur son âge.

Ari vit aujourd’hui en métropole. Il est titulaire de la Croix de guerre 1939-1945, de la médaille coloniale, de la médaille de la Résistance.

Mais avec lui, le 17 août 1944, ils étaient près de deux cent quarante Polynésiens à débarquer sur les plages de Provence à Cavalaire dont John Martin, Max Noble, Marcel Allaume, Henri Didelot et tant d’autres aujourd’hui disparus.

Philippe Leydet (directeur OANC-VG/PF)"

www.tahitinews.co 



Cliquez pour agrandir

Laurent le samedi 23 janvier 2016 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Au Jour le Jour à Bir Hakeim
Carnets et récits
(via Florence Roumeguère – juin 2012 )

laurent le samedi 16 janvier 2016 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le vendredi 20 octobre 2023

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.88 s  8 requêtes