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Jacques Porte, polytechnicien, mort pour la France à Bergen-Belsen Jacques Porte, fils de Jeannette et Antonin Porte, est né dans une famille établie à Bourg-en-Bresse ( Ain ). Etudes secondaires à Bourg, hypotaupe à Aurillac en 1939, taupe au Lycée du Parc à Lyon en 1940. Intègre l'Ecole Polytechnique en septembre 1941, laquelle s'est repliée à Villeurbanne ( Rhône).
Dès 1942, plusieurs de ses camarades de l'Ecole ont choisi de rejoindre l'Afrique du Nord par l'Espagne, pour participer à la lutte de libération de la France. Jacques Porte, son camarade Henri Courdil et deux autres résistants décident de franchir la frontière espagnole à la mi-octobre 1943. Au matin du 21 octobre 1943, ils sont surpris par les Feldgendarmerie, sont emmenés au siège de la Gestapo à Luchon puis incarcérés à la prison Saint-Michel de Toulouse.
Le 12 décembre 1943, Jacques Porte et ses compagnons Henri Cales et Henri Courdil sont inclus dans un convoi à destination de Buchenwald. Dans ce camp de concentration, Jacques se voit attribuer le matricule 38486. Puis il est envoyé au Camp de Dora, affecté, à partir du 15 janvier 1944, à l'usine souterraine de montage de V2.
Jacques Porte tombe gravement malade. En mars 1944, il entre au "Ravier" de Dora, puis est emmené en transport sanitaire pour Bergen Belsen le 8 avril. Il va y mourir.
Le titre de "déporté-résistant a été attribué à Jacques Porte par décret du 10 aout 1947. La Médaille de la Résistance lui a été décernée par décret du 14 mars 1959. La mention "Mort pour la France" figure sur son acte de décès retranscrit à la mairie de Bourg-en-Bresse. Dans cette ville, un stade porte son nom. Christian Delorme, prêtre, petit cousin de Jacques Porte le mardi 02 mars 2021 Réponse : Je pense qu'il a un dossier au SHD GR 16 P 486670 | PORTE ( Jacques ) | 1920-10-04 | Lyon 7 | Rhône | FRANCE | DIR
Donc homologué "déporté interné résistant" mais évidemment pas FFL. Octobre 1943 c'est beaucoup trop tard, les engagements FFL s'arrêtent fin juillet 1943 et pour qu'ils soient acceptés rétroactivement, il faut avoir passé les Pyrénées avant novembre 1942
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