C'était mon père, j'en suis très fier Arrêté le lendemain de mes 3 ans (le 23 septembre 1943), je n'ai malheureusement que de très partiels souvenirs ; encore étaient-ce peut être ceux que m'a rapporté ma maman ?
J'ai été élevé dans le culte de mon père, il a toujours été pour moi un modèle et un idéal que je ne pourrai atteindre. Il a fait preuve de beaucoup de courage (dont je crois ne pas être capable) et d'engagement pour la survie et l'avenir de la France.
J'ai recueilli beaucoup de témoignages d'amitié et j'aurai bien aimé profiter de sa présence, que maman a cependant su me transmettre.
J'ai reçu pour lui, à mes 14 ans, la légion d'honneur à titre posthume ; ce fut un très grand moment d'émotion. Frédéric VÉNIEN le mardi 14 juillet 2020 Contribution au livre ouvert de Théophane Jules Vénien |