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A propos de Roger Guigon :
"... Et je crois bien que malgré les tirs au ras du sol d'un adversaire coriace, car lui et Mangili furent blessés au genou ou au-dessous, il s'en serait sorti (Puisque Ivanoff, Antoni, Danon-Boileau, avaient réussi à le rejoindre avant de repartir) s'il n'y avait pas eu une manipulation maladroite des brancardiers venus le chercher. Au moment où ils soulevaient son brancard il reçut une rafale dans la cuisse, occasionnant sa fatale hémorragie. J'ai souvent repensé à ces événements et j'en suis arrivé à la conclusion que sa disparition aurait pu être évitée, mais, lorsque l'on est au milieu de l'action, sous l'effet de contraintes de toute nature, peut-on contrôler tous ses gestes afin d'éviter le pire? Cette question reste évidemment sans réponse. C'est ainsi que se joua, le 13 septembre 1944, la vie d'un camarade qui nous était très cher, qui était adoré de ses hommes et qui avait l'affection du Commandant Massu. On ne peut s'empêcher d'accepter la fatalité, mais elle a parfois un goût horriblement amer. ..."
historik.whost3.fr Laurent Laloup le vendredi 01 février 2008 Contribution au livre ouvert de Henri Raymond Danon Boileau | |