Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Une très complète biographie de Robert Delattre alias Bob

Extrait 1 : " Fils de Joseph Delattre, instituteur, et de Charlotte Panot, sans profession, Robert Delattre était aide-chimiste. Mobilisé, il fut capturé et interné dans un camp d’où il tenta de s’évader à deux reprises, sans y réussir. La troisième fois fut la bonne. Il rejoignit Marseille et parvint à embarquer comme soutier à bord d’un cargo en partance pour l’Afrique du Nord. Ayant croisé la route d’un navire de guerre anglais, il demanda à y être transbordé. Déposé à Gibraltar, il put alors gagner Londres où il fut recruté par le Service de renseignements gaulliste. Il effectua alors différents stages d’instruction aux techniques de l’action clandestine et fut sélectionné pour devenir opérateur radio. Vers la fin de l’année 1941, on lui proposa d’être parachuté en France pour remplacer Bernard Anquetil aux côtés du colonel Rémy. Comme tous les agents envoyés en mission, il fut assimilé au grade de lieutenant. Son pseudonyme aurait été « Bob ». (...)

Extrait 2 : "Malheureusement, le lendemain 30 mai (1942), à leur descente du train en gare du Nord, un banal contrôle de douane conduisit à la découverte de l’un des postes radio parachutés la nuit précédente et que Robert Delattre avait décidé de ramener à Paris, malgré les instructions contraires de son chef. Sur le moment, l’incident était apparu sans grande gravité puisque les gardiens de la paix alertés avaient laissé filer les résistants, avec leur valise radio qui plus est. Mais Robert Delattre avait été obligé d’abandonner derrière lui un autre bagage dans lequel se trouvait un carnet où il avait noté le rendez-vous qu’il avait le soir même avec le colonel Rémy : « 7 heures, porte d’Auteuil, Jean-Luc ». La police municipale parisienne les y attendait. Le capitaine Weill se suicida aussitôt avec sa pilule de cyanure. Les policiers crurent qu’il s’agissait de « Jean-Luc ». Quant à Robert Delattre, il tenta de s’échapper mais fut blessé par balle et repris. Conduit rue des Saussaies, il fut aussitôt remis aux services allemands qui l’interrogèrent sans désemparer entre 20 heures le 30 mai et 21 heures le jour suivant.(...)

Extrait 3 (1943) "Il passa au contraire de longs mois enchaîné dans un cachot à Fresnes, d’abord pour avoir noté des inscriptions anti-allemandes dans des livres empruntés à la bibliothèque, puis pour avoir sauté sur un sous-officier de garde. À la Libération, Rémy visita le cachot où son camarade avait agonisé : « Noir, une simple planche pour s’allonger. La nourriture qu’on lui servait était encore plus infecte que celle des autres prisonniers. ``Bob’’ mourut lentement dans ce cul-de-basse-fosse, crachant ses poumons. »

Site du Maitron 

roumeguere le samedi 21 avril 2018

Contribution au livre ouvert de Robert Joseph Vidal Delattre

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