Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Britanniques et Américains dans la bataille de Bir Hakeim

Concernant la mort de Stanley Kulak et sa propre capture, Alexander Mc Elwain expliqua :
« Nous continuions à rouler, tentant de nous éloigner de la lumière produite par les camions embrasés. Soudain, je ressentis une douleur intense dans l’os de ma jambe droite, mais je continuai à regarder droit devant moi afin de ne pas détourner l’attention de Kulak du tohu-bohu à travers lequel il conduisait. Toute ma jambe commença alors à me faire mal et à me lancer. Je jetai un coup d’oeil à Kulak à mes côtés ; je me rendis compte qu’il s’était effondré dans son siège et que la voiture, désormais sans pilote, ralentissait et était sur le point de s’arrêter. Un obus explosa sur le radiateur de notre véhicule et des éclats déchirèrent la capote du moteur. Un rapide examen de l’état de Kulak révéla que le bas de son corps à partir de la taille avait été sérieusement touché par des mitrailleuses. L’état de Kulak s’aggravait rapidement et il me demanda de le déposer dans le désert pour pouvoir appliquer un tourniquet. Je tentai de le hisser sur mon siège. C’était un poids mort. Il m’était quasiment impossible de soulever ses jambes blessées au-dessus du levier de vitesse au centre du plancher. Je finis par y arriver, mais ma jambe me faisait atrocement mal. Je compris que, même si je parvenais à l’amener dans le désert, il me serait impossible de le remettre ensuite dans la voiture. Il me semblait plus judicieux de continuer à conduire jusqu'à ce que je trouve un chirurgien. Il accepta et s’évanouit.
Un obus à étoiles s’écrasa alors sur le véhicule, éclairant complètement notre position. Les Allemands avaient repéré la voiture et il n’y avait pas de temps à perdre. Je titubai hors de la voiture, à peine conscient que j’avais une jambe cassée, et boitai jusqu'à l’arrière pour retirer deux sacs de toile que nous avions placés à droite du siège conducteur ouvert, pour le protéger. Soudain, tout devint noir devant mes yeux. Je m’appuyai contre l’arrière de la voiture jusqu’à ce que mon esprit recommence lentement à fonctionner. Au prix de grands efforts, je parvins finalement à hisser les sacs de toile à travers l’ouverture du rideau arrière et à m’assurer qu’un Sénégalais blessé avait réussi à les rentrer dans l’ambulance. Avec beaucoup de difficulté, je réussis finalement à retourner au siège du conducteur et à redémarrer le véhicule. La voiture avança lentement. Bientôt, un autre obus à étoiles éclata au-dessus du véhicule. Au moment de l’éclair, je pus distinguer les silhouettes de trois hommes armés de baïonnettes au canon. »
Il s’agissait de trois soldats italiens. L’officier allemand qui captura les ambulanciers américains promit de leur envoyer une assistance médicale. Mais ils ne furent conduits que le lendemain dans un poste de premiers secours allemands. Entre-temps, Kulak était mort.

laurent le jeudi 17 décembre 2015

Contribution au livre ouvert de Stanley Blazei Kulak

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