|
La République des Pyrénées : 3 aout 2010 Le maire d'Alçay, Anicet Erreçarret, a remis officiellement à Sauveur Etchecopar au nom d'Hubert Falco, secrétaire d'état à la Défense et aux Anciens Combattants, le diplôme d'honneur aux combattants de l'armée française 1939-1945. Cette distinction vient s'ajouter aux nombreuses décorations déjà reçues par l'Alzayar, notamment la Médaille Militaire, la Croix de Guerre, la Médaille militaire et la Légion d'Honneur.
Ce n'est pas par hasard. Engagé à 18 ans, il a déserté pour rejoindre les Forces Françaises Libres, ce qui lui a valu d'être condamné à mort par contumace par Vichy.
Affecté comme artilleur à la 2e DB, il a fait la guerre comme chauffeur au service de liaison et sa plus grande fierté est d'avoir respecté le serment de Koufra demandé à ses hommes par le général Leclerc. «Jurez de ne pas déposer les armes tant que nos belles couleurs ne flotteront pas sur la cathédrale de Strasbourg» se souvient comme si c'était hier Salvat Etchecopar.
Cela l'a amené en Afrique, en Angleterre, en Normandie, à Paris et à Strasbourg avant de revenir combattre à la poche de Royan puis de retourner en Allemagne où il a terminé la guerre à Berchtesgaden, le nid d'aigle d'Hitler.
Un parcours au cours duquel il a été gravement blessé et où il a perdu deux amis de son service.
Actuellement, Sauveur Etchecopar se remet de soucis de santé et il fait preuve d'une étonnante vitalité pour un homme de 88 ans." laurent le dimanche 06 décembre 2015 Contribution au livre ouvert de Sauveur Etchecopar | |