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Souvenirs récurrents Le temps qui passe, Franck BAUER, est une sidération pour l'esprit;
pour autant que nous ayons des neurones dignes du genre humain....
Le mystère se creuse, insondable, irritant, parfois désespérant : meme
si ce n'est qu'à la manière souriante de Jean d'Ormesson grace aux "chances"
dont il reconnait avoir été le bénéficiaire.
Nos vies se sont croisées par deux fois, à 40 ans d'écart. Nous n'avons
sans doute pas avancé d'un iota dans notre compréhension du monde
et de notre propre raison d'etre. A moins que vous n'ayez acquis, depuis
douze années, une sagesse quasi lumineuse par-delà vos
hypothèses rationnelles. Qu'il est tout de meme désespérant de devoir
partager au nom de la raison...
Votre personnalité aux tracés si vifs a sans nul doute marqué tous les
etres cotoyés durant votre vie. Marqué, séduit, impressionné de par le sens
donné à votre parcours dans une époque révélatrice du meilleur ou du pire
de la personnalité humaine.
Raison pour laquelle j'écris ces lignes. Avec l'infini regret du temps
passé, tellement vite. Souvent à ne pas se comprendre suffisamment.
Ce temps qui passe, et ne nous offre que la possibilité de nous plonger
sans cesse dans les expériences de pensée des maitres de la littérature, pour enrichir la notre de pistes nouvelles, sans pour autant nous découvrir les prémices
du sens de nos vies; ce Temps saturnien devrait nous accorder une deuxième chance - une deuxième vie - le "temps" pour nous, pour vous,
d'exprimer encore et encore ce dont nous sommes capables. Vous auriez encore tellement à "faire", à démontrer; ce temps vécu n'aurait alors été que la
répétition générale d'une Vie enrichie de la précédente.
Mais on vous espère serein de la tendresse des votres, espérant quand
meme que tout n'est pas dit, en dépit du rationnalisme de votre intelligence,
grace aussi à sa réceptivité, sa faculté de capter l'inconnu au sein de toutes
les aventures spirituelles de la pensée humaine.
pensée humaine Anne CHAUNIER de Chignac le vendredi 20 février 2015 Contribution au livre ouvert de Franck Adolphe Edouard Bauer | |