Quel parcours ! Je découvre le nom de Maurice Duclos à la lecture du livre de Philippe Bourdrel "Les cagoulards dans la guerre ". Au delà de l'itinéraire incroyable de cet homme d'exception c'est sa clairvoyance dans l'engagement spontané à la résistance qui fascine. Ceci en référence aux jeunes années de cagoulard et son environnement fraternel extrémiste. Maurice Duclos à choisi le "bon camp" spontanément ce qui n'a pas été le cas d'Eugene Deloncle, de Jacques Corrèze, et de tant d'autres. Ce n'est pas une question de courage, de capacités intellectuelles et physiques, car la majorité de ces hommes hyperactifs d'avant guerre n'en manquaient pas. Le mystère demeure même si j'imagine un point d'éducation, un environnement amical, une rencontre déterminante à un moment crucial ?
C'est une question majeure pour ma génération de savoir si nous nous serions engagés du "bon côté".
Enfin peut on m'expliquer pourquoi Maurice Duclos s'exile en Argentine après guerre alors qu'il a toute l'énergie et la légitimité pour participer à la reconstruction ?
Aux grands hommes la Patrie reconnaissante Stéphane Boudon-Vanhille le samedi 28 décembre 2013 Contribution au livre ouvert de Maurice François Duclos alias Saint Jacques |