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" Prisonniers de la liberté, c'est donc ce qui s'est produit pour l'historien Jean-Louis Crémieux-Brilhac (qui en a fait un livre) et son accolyte Maurice Cornilliet : prisonniers en 1940, au moment où "la guerre est terminée", ils ont été 218 à choisir de s'évader de leur camp de prisonniers en Allemagne, mais vers l'Est...
C'est cette histoire que relatent ici les deux hommes.
Ce qui donne : se cacher, puis les prisons moscovites, les espionnes francophones, l'amitié polonaise, etc. Et plus tard, le retour par l'Angleterre, ou le destin de ceux restés en URSS à l'école du parti.
Cette aventure est surtout un moyen de se replonger dans cette période où l'on tatonne beaucoup, où peu ont tenté de s'échapper car tout était incertain.
Mais, à plusieurs reprises, Maurice Cornilliet réaffirme pourtant sa détermination : "c'était un saut dans l'inconnu. Nous savions bien qu'il y aurait un long séjour en prison. Mais quel que soit le risque, il fallait le prendre". "
www.radiofrance.fr Laurent Laloup le samedi 01 septembre 2007 Contribution au livre ouvert de Maurice Cornilliet | |