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un grand homme Robert LEFEVRE-DUCLOS et mon père étaient devenus amis peu de temps après la Libération. Me Lefevre fut le parrain de ma soeur et avec son épouse, Marie-Anne, le plus généreux des parrains. Leur grande maison du Vésinet puis de Langrune étaient de véritables paradis pour les enfants puis adolescents que nous étions.
Pas un mot durant toutes ces années sur leur comportement héroïque durant la Résistance et la guerre. Mon père m'en avait parfois parlé avec beaucoup d'admiration. Mais jamais le sujet n'était abordé lorsque nous étions réunis.
Ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai pu lire leurs exploits, leur dévouement et leurs souffrances, l'arrestation, la prison pour Robert, la déportation pour Marie-Anne et leur fille, dans le petit livre de souvenir que cette dernière a publié aux Etats-Unis il y a quelques années.
Sans oublier Yves et Bernard, leurs deux garçons, sans nouvelles de leur mère pendant des années. MENGELLE-TOUYA le samedi 31 décembre 2011 Contribution au livre ouvert de Robert Lefèvre Duclos | |