Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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"J'ai choisi le tempête" de Marie Henriette Chammings

" Au camp d'Auchinlech, en Ecosse, les para­chutistes français se demandaient : « Où va-t-on nous envoyer? »
Geo et ses camarades pensaient en traits et en points et doutaient d'en jamais savoir assez; mais leur chef radio Hoffmann leur avait dit enfin : «Je suis content de vous. Vous êtes maintenant des radios éprouvés et je sais que les missions qui vous seront confiées seront accomplies. » Les réceptions et les émissions radio n'avaient donc plus aucun mystère pour eux, ni les codages et décodages. Comme les autres parachutistes ils pouvaient se débrouiller seuls dans la nature, retrouver un rendez-vous n'importe où, viser juste à la carabine ou au Colt, et tuer un homme en silence avec la dague fine et acérée de l'armée anglaise.
Des équipements neufs, du matériel affluaient dans les magasins; on n'en avait jamais tant vu. « Soyez impeccables, le Maréchal Montgomery vient vous voir. » Lui? Le grand chef des troupes britanniques? Qu'est-ce que cela veut dire?
Une jeep l'amène, petit, maigre, décidé, un concentré d'énergie, le béret noir sur l'oreille. Il passe à côté d'eux et parle à « ses fidèles de Lybie », puis monte sur le capot de sa jeep et le groupe rassemblé autour de lui l'écoute : « J'ai la joie de vous annoncer que vous serez les pre­miers à entrer au combat le jour J. Vous êtes une unité d'élite, et je sais pouvoir compter sur vous pour remplir les missions difficiles mais glo­rieuses qui vous sont dévolues. »
Les premiers.
Ils sautèrent encore une fois* de jour et une fois de nuit de l'avion réservé aux parachutistes : l'Albermale, puis ils partirent en permission. Ils pensèrent : « C'est la dernière. » On était à la fin d'avril. Le lendemain de leur retour à Auchinlech ils descendirent vers le Sud comme des milliers d'autres. On les mit à Fairford, près de Cirencester. Comme les autres aussi ils devinrent des prisonniers. Le sud de l'Angleterre n'était plus qu'un immense camp hermétiquement fermé. "

Laurent Laloup le mercredi 17 juin 2009

Contribution au livre ouvert de Didier Jean Léon Edouard Hoffmann

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