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Pierre Sonneville. Les Combattants de la liberté " Le personnel est fatigué, les mêmes ennuis de dynamos continuent à nous préoccuper sérieusement et le Noël qui arrive, le quatrième depuis l'armistice de 40, s'annonce très mal. Les incidents sont quotidiens. Il y a des malades, en particulier le quartier-maître mécanicien Mélinat qui est avec nous depuis les débuts de la Minerve et dont l'état est très grave. Il a rejoint à l'hôpital deux commandants de dragueurs de mines anglais dont les bateaux ont sauté dans l'entrée de la Maddalena, et les matelots italiens que mes hommes ont attaqués à la sortie du cinéma et mis en fort mauvais état. La visite d'excuses que je suis obligé de faire, avec le captain de la 10e flottille de sous-marins, au contre-amiral italien, notre supérieur théorique, n'est pas faite pour me remonter le moral." Laurent Laloup le mardi 16 juin 2009 Contribution au livre ouvert de Robert François Mélinat | |