Jean Félix Louis Gilbert - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Félix Louis Gilbert



Naissance : 14 mars 1925 - Cruseilles (74)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Passage en Espagne : février 1943

Engagement dans la France Libre : Maroc en juillet 1943

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / artillerie

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 1c

Décès à 98 ans - 23 mai 2023 - Roanne (42)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 255195

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 21394

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Jean Félix Louis Gilbert - son Livre ouvert !
 

Souvenir de mon grand père ainsi que de Jean Gilbert

Quelques photos en souvenir de mon grand père, ainsi que de Jean Gilbert notre cousin et fidèle compagnon d'arme de Ignace Joseph COMARMOND, mon grand père, DCD alors que je n'avais que 13 ans.

COMARMOND Frank le jeudi 05 décembre 2024 - Demander un contact

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" La délégation « Mémoire de la 1re DFL » a organisé un pèlerinage dans les Vosges et en Alsace, du 14 au 17 novembre 2019, pour le 75e anniversaire des combats de 1944-1945. Nous étions 20, dont 5 vétérans : André Bon (BM5), Dominique Branducci (1er RFM), Jean Gilbert (1er RA, en mission à Obenheim, fait prisonnier avec le BM 24), Marcel Perri (BM 21) et Pol Portevin (génie)."

GR 16 P 486858 | PORTEVIN (Pol Louis Alexandre) | 1923-12-24 | Saint-Cloud | Seine-et-Oise | FRANCE | DIR

Jacques Ghémard le vendredi 16 août 2024 - Demander un contact

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Laurent Laloup le mardi 08 février 2022 - Demander un contact

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Mémoires croisées 1940-1945

Témoignages recueillis par Josette BUZARE

Date de parution : mai 2008
ISBN : 978-2-916147-33-8
ISSN : 1959-3821
24 pages illustrées
Format 16x21
Dos carré, cousu collé
Rayon : Témoignage, histoire
176 pages
18 €

1940 !
Raymond Steffann, Jean Gilbert et Walter Bassan ont entre 14 et 15 ans.

Et pourtant « leurs histoires ont quelque chose en commun : la décision historique de résister, d'une manière ou d'une autre, à la barbarie de l’époque qu’était le fascisme » (John Berger).

Du profond de nos confortables résistances de salon, nous n’avons à juger ni l’histoire, ni les trajectoires de ceux qui ont vécu ces périodes dramatiques, mais bien plutôt d’en retenir les leçons et les mises en garde.

Raymond Steffann choisit l’obéissance à ses parents afin de leur épargner la déportation. Jean Gilbert choisit la désobéissance aux ordres de Vichy. Le plus jeune, Walter Bassan choisit la résistance aux armées d’occupation italiennes et allemandes.

Trois visages, trois témoignages, trois trajectoires sur le chemin de notre liberté.

Mémoires croisées © Editions de l’Astronome, 2008
Josette Buzaré

Laurent le mardi 22 juin 2010 - Demander un contact

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" Les adresses dormaient dans le grenier
Quarante ans d'absence, une amitié intacte
Sandrine DUGACHARD. | 11 Novembre 1999 |

Jean Gilbert, Marcel Nallier et Maurice Sentenac se sont retrouvés après plus de quarante ans. Ils s'étaient rencontrés dans une prison à Caldas (Espagne), pendant le guerre. Aujourd'hui, ils assistent ensemble à la remise de la légion d'honneur à Maurice. L'histoire simple d'une amitié.

L'histoire prend sa source dans une prison de Caldas, en 1943. Trois jeunes gens voient leur chemin se croiser. Dans les rares moments où ils peuvent se retrouver, en promenade dans la cour, Jean, Marcel et Maurice nouent des liens d'amitié. Les deux derniers confient alors leurs adresses respectives à Jean.

Animés du même désir de rejoindre les Forces Françaises Libres, ils avaient tous les trois quitté leurs foyers, passé des frontières, agi comme résistants. Pour passage clandestin de frontière, ils connaissent les geôles. Libérés en juin 1943, ils partent ensemble accomplir leur idéal. Ils rallient Gérone, Barcelone, Madrid et arrivent à Gibraltar. Là, leur chemin se sépare pour plus de quarante ans. Et pourtant, du camp de Miranda à Casablanca, où Maurice et Jean sont arrivés ensemble, de Tunisie en Algérie, de la campagne d'Italie au débarquement en Provence, ces trois hommes voient leur destin inévitablement lié. Ils sont au même endroit, au même moment, sans jamais pourtant se rencontrer.

Un jour, Jean range son grenier

Ils terminent la guerre chacun de leur côté. «J'ai fêté mes 18-ans en prison, mes 19-ans en Tunisie, mes 20-ans en prison en Allemagne. C'est pour ça que je n'ai pas appris à danser», raconte Jean simplement, en souriant.

Et un jour, Jean range son grenier. Dans la poussière, il découvre ce cahier d'écolier où sont précieusement rangées les adresses de Marcel et Maurice.

Jean part immédiatement à la Poste, vérifie l'adresse, trouve un Marcel Nallier, à Chaumont, en Haute-Marne. Il écrit une lettre et attend. Nous sommes en 1987. Quand Marcel reçoit cette lettre, il téléphone aussitôt à Jean. «C'est bien moi !» Ils décident alors de se voir au plus vite. Marcel rendra visite à Jean chez lui, à Clusielles.

Ils se retrouvent une-fois par an

Ce jour-là, en plein été, ils dégusteront cette fameuse fondue savoyarde, dont Jean leur avait rebattu les oreilles, lorsqu'ils avaient faim, en prison.

Auparavant, Jean avait déjà contacté Maurice et l'avait retrouvé à Ax, en 1983, après l'avoir cherché à Foix. «Une forte émotion», se rappelle Maurice.

Aujourd'hui, les trois hommes sont là, ensemble, autour de la table de Maurice, à Ax-les-Thermes. Ils feuillètent côte à côte de vieilles brochures. Ils sourient aux photos jaunies, collées dans un cahier à spirales, que Maurice a ressorti.

D'habitude, depuis leurs retrouvailles à trois, en 1988, ils se rendent visite une fois par an.

Aujourd'hui, Marcel, chevalier de la Légion d'honneur, et Jean, officier dans cette même distinction, sont là pour accompagner Maurice. Il doit aujourd'hui recevoir la croix à Foix. Une branche de plus dans cet arbre où coule la sève d'une indéfectible amitié."

www.ladepeche.fr 

Laurent Laloup le lundi 11 août 2008 - Demander un contact

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Portrait :

En 1940, il était élève de troisième au collège de St Joseph à Thonon et il a eu des vacances anticipées du fait de la guerre. Il a eu l'occasion de voir des soldats français se sauver comme des lapins vers la Suisse. Il a eu un choc en apprenant l'armistice. Mais en étant à Cruseille, il était en " zone libre " donc il ne voyait pas beaucoup d'Allemands. En 1942, il partit pour Lyon. Il voulait faire St Cyr. A cette époque, pour faire St Cyr, il ne fallait pas être juif, ou avoir quelqu'un dans sa famille qui était juif. A Lyon, il a rencontré un jeune qui voulait partir en Angleterre, il décida de partir avec lui mais ils furent arrêtés. Il apprit plus tard que le jeune homme avait réussi à aller en Angleterre mais qu'il s'était fait tuer.

Durant le premier trimestre de l'année scolaire 1942/1943, il chercha des filières. En janvier 1943, il partit pour Perpignan où il dû attendre huit jours, mais il n'avait pas assez d'argent. Il alla ensuite à St Laurent de Cerdan (Pyrénées), où il alla voir le curé qui le conduisit dans un hôtel où il fit la connaissance d'un groupe de résistants qui attendaient pour passer la frontière et aller en Espagne. C'est ce qu'ils firent. Ils étaient environ 12, et parmi eux se trouvaient deux marins de Orant, ville où il y avait beaucoup d'espagnols donc ils purent dialoguer. Ils furent arrêtés à Figeras où ils se déclarèrent Canadiens, car les espagnols refoulaient les français. Le consul Britannique les a reconnus et s'est occupé d'eux.

Jean a été déclaré comme ayant 21 ans, alors qu'il en avait moins de 18, ce qui fut une erreur puisque les mineurs n'allaient pas en prison. Ils furent conduits à la prison de Figueras où on les déshabilla, on désinfecta leurs vêtements, on leur fit les piqûres d'usage (en utilisant la même seringue pour les douze), et enfin, on leur redonna leurs vêtements encore tous fripés et on les mit tous les douze dans une cellule prévue pour deux. Le matin, on leur servait de l'eau chaude qu'ils appelaient café, et tous les midis et soirs une soupe au choux et un morceau de pain de maïs. Le consul Britannique leur a quand même envoyé des couvertures. Ils furent transférés dans la prison de Gérone, où ils étaient environ 100 dans la même salle. On les envoya ensuite dans la prison de Caldas de Malaveille où ils étaient environ six par chambre. Dans cette troisième prison, ils furent mieux traités (le consulat Britannique y était sans doute pour quelque chose). A la mi-juin 43, ils furent libérés individuellement

Ils passèrent 15 jours à Madrid où ils obtinrent un passeport. A Gibraltar, ils furent interrogés par l'Intelligent Service. Ils furent ainsi engagés dans la France Libre. De Gibraltar, ils partirent en Cargo pour le Portugal puis pour Casablanca, pour l'Algérie où ils furent dans un bataillon d'instruction de fin juillet 43 à septembre 43, et enfin ils partirent en Tunisie rejoindre la 1re Division France Libre (qui avait combattu en Syrie, en Libye, en Erythrée), la 2ème DFL ayant été renvoyée en Tunisie et au Maroc pour devenir la 2ème Division Blindée, qui est allée ensuite en Angleterre et a participé en juillet 1944 au débarquement.

La 1re DFL était équipée entièrement en matériel anglais, habillé en anglais. Matériel et uniformes qu'il fallut changer en 1944 contre du matériel américain pour aller à Naples. Une petite ville, à côté de Naples qui s'appelait Cassino résistait à toutes les armées, qu'elles soient anglaises ou américaines. Les français eurent l'idée de contourner Cassino et de l'attaquer par deux fronts à la fois. Les américains ont fini par accepter et Cassino est tombée. Ensuite, il y a eu la course vers Rome, le 4 juin . Le 10 juin, Jean s'est fait blesser à Montefiascone. Il fut évacué vers Naples où il fut soigné. Les français préparaient le débarquement en Provence avec les Américains. Pour cela ,ils " waterproofaient " les véhicules pour qu'ils puissent aller dans les marécages. Jean étant en convalescence, un officier vint le chercher et lui demanda ses papiers. Jean alla les demander et le médecin refusa. Il parti donc sans papiers. Il conduisit une voiture avec une seule jambe car il manquait des soldats. Il demanda à l'infirmier de lui refaire son pansement, et, finalement, ce fut le major qui le soigna pendant 15 jours. Ce fut comme cela qu'il fit la campagne de France.

En France, il traversa le Rhône pour aller en Ardèche. Ils prirent Lyon le 3 septembre 1944, mais ils n'avaient plus d'essence. Ils durent donc attendre. Puis ils remontèrent sur Beaune et la Haute-Saône. On l'envoya à Royan (Charente-Maritime)avec toute sa compagnie, pour libérer toute la pointe de Graves, La Rochelle, St Nazaire.

Ils durent cependant remonter en vitesse en Alsace car les Américains s'étaient fait " enfoncer " par les Allemands. Ils ont défendu Strasbourg et ont relevé la 2ème DB. Malheureusement, Colmar était encore prise. Le 7 janvier, ils furent désignés pour faire une liaison à Obenheim.

Le bataillon retranché à Obenheim fut fait prisonnier, eux avec. Ils furent transportés vers la forêt Noire. A Bonndorf, la DCA a tiré sur des avions américains, mais les chasseurs ont détruit la locomotive. Pour se faire secourir, ils traçaient des Croix de Lorraine sur la carcasse du train. Ils sont ensuite allés à Nuremberg, mais aucun d'eux ne voulait aller travailler à la ferme. Ils durent donc aller travailler sur un chantier et étaient logés dans un immeuble. Le soir, en rentrant, l'immeuble était rasé par les bombardements. Ils durent donc aller dans une ferme.

Ils furent ensuite évacués à pied vers le " réduit bavarois ", mais ils réussirent à quitter le convoi en sautant dans un talus. Au bout de 4 jours, ils virent enfin les Américains. Ils allèrent ensuite à la gare où un commissaire de gare leur indiqua leur division qui était dans les Alpes Maritimes, vers Nice, le Cap d'Agde. A leur retour, tout le monde les croyait mort. Ils eurent droit de manger avec les Officiers. Jean fut envoyé en convalescence et, le 8 mai, jour de la victoire, il se trouvait à Thonon. Il fut démobilisé le 8 août 1945.

Extrait de : 

Laurent Laloup le vendredi 01 décembre 2006 - Demander un contact

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Réponse :

Il était d'ailleurs toujours signalé "Mort pour la France" dans cette liste !

Dernière mise à jour le jeudi 05 décembre 2024

 

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