Dans "le chemin le plus long" récit des anciens de la Cie de chars de la France Libre Bientôt, à contresens, survient un des chars légers, complètement désemparé, suivi d’un homme à pied, armé d’une mitraillette. Il se replie vers la forêt en longeant la colonne d’attaque. C’est le char du lieutenant de Gavardie. Buis se penche au moment où il arrive à sa hauteur : la tourelle est ouverte, la surface interne est garnie d’une sorte de pâte rose. Il se détourne de ce spectacle insoutenable. Un 88 perforant a toute l’énergie cinétique qu’il faut pour percer le blindage d’un light mais une fois dans la tourelle il n’a plus celle d’en sortir en perforant la paroi d’en face, alors il tourne... Jacques Ghémard le vendredi 18 mai 2007 Contribution au livre ouvert de Henri Dominique Dufaur de Gavardie de Monclar |