| | | | | Un Français Libre parmi 62924 | | | Marie Antoine Jean Baptiste Podevigne | |
Naissance : 20 septembre 1902 - Marvejols (48)
Activité antérieure : liberal / cadre
Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien
Engagement dans la France Libre : Nlle Caledonie en janvier 1941
Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BIMPMatricules : 1356
A participé à la bataille de Bir Hakeim
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine
Décès à 69 ans - 8 janvier 1972 - Marseille (13)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 482703
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 42113 / ligne 42114 |
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Marie Antoine Jean Baptiste Podevigne - son Livre ouvert ! Photo du père Podevigne le 16 mai 1941 à Liverpool Camp, Sydney Le ministre des affaires étrangères australiennes, Sir Frederik Stewart, visite le Bataillon du Pacifique le 16 mai 1941 à Liverpool Camp, Sydney. Les personnalités Françaises qui l'accompagnent sont, de gauche à droite : le père Podevigne, Félix Broche, André Brénac.
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Eric MINOCCHI le samedi 24 avril 2021 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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A propos du Père Podevigne, aumônier du Bataillon du Pacifique Dans son acte de naissance (AD Lozère), l'état-civil est le suivant : Marie Antoine Jean-Baptiste Podevigne. Son prénom usuel est Jean-Baptiste comme son grand père paternel, natif de Chaudes-Aigues (Cantal).
Son activité antérieure à son engagement dans les F.F.L est : missionnaire mariste aux îles Salomon (1930-1940).
Marcel Vigouroux Vigouroux le dimanche 05 juillet 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Le Journal de guerre d’un caporal du bataillon des guitaristes (extraits) Bir Hakeim (23 mai – 15 juin 1942) par Gaston Rabot www.france-libre.net
"Dimanche 14 juin 1942, 402e jour
Ce soir, je fais mon journal au son de la musique, et également des vagues qui viennent battre les rochers. Ce matin, à 8 heures, quelques compagnies du bataillon ont été rassemblées pour contrôler les armes, ensuite le père Podevigne nous a dit quelques paroles, pour nous rappeler notre cher colonel Broche, puis les camarades morts ou disparus, puis bénédiction du bataillon pour le retour du combat. Drôle de coïncidence, car, la première fois avant le feu, la bénédiction du bataillon a eu lieu à environ une dizaine de kilomètres d’ici. Vers les 11 heures, nous avons démarré, nous avons fait une vingtaine de kilomètres, nous nous sommes installés près du bord de mer. Il y a bien longtemps que je n’ai respiré d’air aussi pur ; après six mois de bled cela fait du bien, surtout après un coup dur. Ce soir, j’ai appris que, pendant la nuit où nous avons percé les lignes, une ambulance avait pris feu, le chauffeur ayant été tué, les blessés ont été brûlés vifs. La liste des manquants augmente chaque jour. Je crois que, d’ici quelques jours, nous saurons exactement le nombre de morts ou disparus. Ce soir, Charbonnel est arrivé, nous avons été heureux de le revoir, car on pensait bien qu’il avait été touché dans la bagarre. Dans l’après-midi du 10 juin, un bombardier anglais a laissé tomber par erreur une bombe à air comprimé sur le GSD tuant 16 blessés, dont un Calédonien, Devaux. Hier soir j’étais bien contrarié, je me suis aperçu que j’avais perdu la chevalière qu’Yvette m’avait donnée. La messe des morts, qui devait avoir lieu aujourd’hui, a été renvoyée à demain, 9 heures.
Je vais en profiter pour continuer et faire luire mon écusson. Ce sera un jour inoubliable. Plus rien d’autre pour aujourd’hui. Je vais arrêter pour mettre mon petit journal à jour." laurent le mercredi 16 décembre 2015 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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LE BATAILLON DES GUITARISTES , de BROCHE Francois "Le 14 juillet, occasion habituelle de fêtes et de réjouissances, dut s'accompagner, cette année encore (mais c'était la dernière fois, qui pouvait raisonnablement en douter?), de beaucoup de réserve et du souvenir des malheurs de la patrie. Le matin, la messe et le culte protestant furent célébrés par les deux aumôniers du bataillon, le père Podevigne et le pasteur tahitien Maruhi. Au programme des festivités figuraient essentiellement l'allocation d'un quart de vin par homme aux repas de midi et du soir, un concert (avec chant en commun de l'Hymne de l'infanterie de marine, de La Marseillaise et du God Save thé King), la projection d'un film et une conférence du lieutenant Guillaumet." Laurent Laloup le vendredi 06 mars 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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