Joseph Simon Ohayon - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62926
 

Joseph Simon Ohayon



Naissance : 11 octobre 1913 - Mogador, Maroc

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique

Engagement dans la France Libre : Londres en janvier 1941

Affectation principale : Administration / santé

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 51 ans - 22 aout 1965 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 449332GR 16 P 449333

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 39231

Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 4 multiplié par 2 =  ?


Joseph Simon Ohayon - son Livre ouvert !
 

Joseph Simon OHAYON, pionnier de la médecine de proximité

Comme nous l'avons écrit dans les contributions 43 et 44, le Capitaine Docteur Marcel Maurisset, Chirurgien de l'Hôpital de Papeete, encourageait son Assistant puis Chirurgien adjoint, le lieutenant Médecin Joseph Simon Ohayon, à ne pas abandonner ses projets chirurgicaux.
Seize ans après la guerre de 1940, la polyclinique chirurgicale du Docteur Joseph Simon Ohayon voit le jour à Sainte-Maure-de-Touraine. Par sa pugnacité et sa ténacité son projet chirurgical avant-gardiste s'imposa. Non seulement il rendit, avec son modeste établissement, de nombreux services à ses concitoyens mais il jeta la première pierre de ce qui deviendra, après 1965, l'actuel Pôle Santé Sud 37 de Sainte-Maure-de-Touraine, redéployé un peu plus loin, toujours au bord de l'ancienne Nationale 10.
En 2021, Michel Bertrand, historien, fit paraître un ouvrage ''L'histoire du Pôle Santé Sud 37 de Sainte-Maure-de-Touraine''
Dans son livre il y a un chapitre 1946 – 1965 consacré à la clinique du Docteur Joseph Simon Ohayon, que lui proposa Marguerite Ohayon (Margo Ohayon). Dans ce chapitre, le
lieutenant Médecin Joseph Simon Ohayon est resitué dans le contexte historique : la guerre de 1940 avec son engagement dans les Forces Françaises Libres.
Voilà en pièce jointe l’article qui a paru dans la Nouvelle République (NlleRépublique 20210328_115305) pour la sortie de cet ouvrage. On y voit aussi un ''zoom'' sur le Docteur Joseph Simon Ohayon, et, entre autres images, une photo de son ex clinique.



Cliquez pour agrandir

emma stool le lundi 06 mars 2023 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


3. Le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon et son père Jacob Ohayon

Le père du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon, Jacob Ohayon, suivant décret impérial du 20 avril 1865 était Français par un aïeul, Maklouf Ohayon. Il donna à ses trois fils, Joseph Simon, Lucien et Georges une instruction et une éducation française, il servit lui-même la cause française en enseignant le français dans les écoles de l'Alliance Israélite, puis en mettant sa plume de journaliste pendant de nombreuses années au service de la France.
C'est dans ce contexte (cf contribution du 08 mai 2017) que le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon s'engagea dans les Forces Françaises Libres.
En voici un résumé ci-après :
Mobilisé à Paris en septembre 1939 pour la campagne 1939 – 1940
Lors de la retraite de juin 1940, fait prisonnier à Poitiers
Évadé sur Châteauroux
Chef de Service de Santé de la Région de Valençay
Démobilisé à Valençay le 31 juin 1940
Mis en route sur le Maroc
Arrivée au Maroc le 15 août 1940 (5 septembre 1940, son père, Jacob Ohayon, n'est pas reconnu français par le tribunal de Marrakech)
16 novembre 1940, quitte le Maroc pour l'Argentine
15 décembre 1940, s'engage au comité de la France Libre à Buenos-Aires
Mis en route sur Londres
25 janvier 1941, Arrivée Londres
30 janvier 1941, signe son engagement dans les Forces Françaises Libres.

L'image ci-jointe évoque une famille où les hommes servirent la France avant et durant la guerre de 1939/40 :
En haut de gauche à droite :
Joseph Simon Ohayon
Jacob Ohayon
Georges Ohayon
En bas au centre :
Lucien Ohayon



Cliquez pour agrandir

emma stool le samedi 11 juillet 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


2. Le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon et son père Jacob Ohayon

Ce fut Georges Ohayon, frère du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon dont il devait reconnaître le corps à la mairie de Larrau après le crash de son Jodel FBHQT le 22 août 1965 (cf contribution du 23 août 2019), qui s'occupa de rétablir la nationalité française que leur père Jacob Ohayon avait perdue sous le régime de Vichy, (cf contribution du 29 juin 2020). Au sortir de la guerre de 1939/40, où il combattit (cf Contribution du 26 juin 2017), Georges Ohayon déposa une requête.
Dans un extrait du jugement, il est cité avec ses deux autres frères Lucien et Joseph Simon Ohayon : « Trois de ses fils ont été appelés sous les drapeaux et ont participé à la campagne contre l'Allemagne, et que le plus jeune notamment, Isaac Georges, sergent au bataillon de choc a été grièvement blessé dans les Vosges le 6 novembre 1944, et a été cité à l'ordre de l'armée ».
À l'issue de cette procédure engagée, le jugement (Marrakech du 5 septembre 1940) fut infirmé, et il fut prononcé, le 25 juin 1946, que leur père Jacob Ohayon était bien citoyen français ainsi que ses descendants.
Voilà ci-joint un extrait des minutes du secrétariat du Greffe de la Cour d'Appel de Rabat.



Cliquez pour agrandir

emma stool le dimanche 05 juillet 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


1. Le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon et, son père Jacob Ohayon

Une histoire familiale, remontant à son enfance, circulait autour du futur Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon : son maître d'école demanda un jour à Jacob Ohayon, son père, pourquoi il ne voyait plus son fils, Joseph. Ce dernier au lieu d'aller en classe se rendait dans un lieu désertique où se trouvait sur le sable une carcasse d'avion qu'il pilotait. Ce serait au volant de cette épave que seraient nées sa passion pour le vol et sa vocation de chirurgien suite à une crise d'appendicite.

Plus tard, Jacob Ohayon suivit, grâce à une correspondance avec Monsieur le Proviseur du Lycée Michelet de Vanves, son fils durant les études qu'il fit dans cet établissement, où lui-même autrefois avait étudié grâce à une bourse de l'Alliance Juive Universelle avant de rentrer à l'école normale de l'Alliance (cf contribution 23 août 2018, 19 septembre 2018, 03 octobre 2018).

Jacob Ohayon enseigna au Maroc le français-latin à l'Alliance israélite. Homme d'érudition et latiniste émérite, il devint dans son pays un journaliste connu. Correspondant au Petit Marocain, il collabora à l'Avenir illustré, puis, il entra à la Vigie marocaine, quotidien francophone mais, à l'époque des lois raciales de Vichy, il perdit son poste de rédacteur (où il excellait), et sa nationalité française alors que ses trois fils, Georges, Lucien et Joseph Simon Ohayon combattaient sous les drapeaux durant la guerre de 1939-40 (cf contribution du 13 novembre 2018). En mai 1945, Jacob Ohayon vit la fin de cette guerre, et s'éteignit la même année sans avoir retrouvé sa nationalité française ni revu son fils devenu dans les Forces Françaises Libres le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon.
Voilà, ci-jointe, remontant à cette période, une photographie du père du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon, Jacob Ohayon, rédacteur à la Vigie marocaine.



Cliquez pour agrandir

emma stool le lundi 29 juin 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Avant la Polyclinique du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon

… À Londres, le 4 avril 1941 le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon, alors sous-lieutenant, chef de l'infirmerie du Q.G. des Forces françaises libres, épousa, avec l'autorisation du Général de Gaulle, Sheena Starks (cf la contribution de Laurent Laloup du dimanche 29 septembre 2019 et la contribution du 15 février 2017).
Le jeune couple s'embarquera pour Tahiti où le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon fut mis en route, par les Forces Françaises Libres, vers l'hôpital de Papeete. Il y devint l'assistant du chirurgien Médecin Capitaine Marcel Maurisset, Français Libre, engagé en décembre 1940, et qui le forma à la chirurgie, un art qu'il s'apprêtait à apprendre après avoir réussi sa thèse de médecine en juillet 1939. Or, en septembre de la même année, éclata la deuxième guerre mondiale. Il fut donc mobilisé.

Claude Lestrade dans "Quelques souvenirs de Tahiti de 1942 à 1945" (2e partie), parle du docteur Maurisset, Médecin Capitaine Marcel Maurisset, et évoque un autre médecin, le Docteur Ohayon, Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon, voilà ce qu'il écrit à propos de ce dernier :

« Un autre médecin, le docteur Ohayon, avait en 1940, rejoint De Gaulle en Angleterre où il avait épousé une écossaise prénommée China*. À son mariage, elle ne parlait guère le Français et l'apprit surtout par son mari qui avait un langage de salle de garde peu recommandé aux chastes oreilles. Ne pouvant savoir leur caractère inconvenant, quand son mari oubliait de la mettre en garde, China* employait, en toute innocence, devant les personnes les plus respectables, des termes à faire rougir une section de légionnaires, sans se rendre compte de l'effet produit. Le docteur Ohayon était un joyeux compagnon, plein d'humour et de fantaisie, et, il avait aussi du cœur. Un soir, sur une plage, voyant une fillette tahitienne qui avait froid, il enleva sa chemise pour l'en recouvrir. Il avait été révolté par ce qu'il avait vu pendant la débâcle de 1940. Il racontait, par exemple, avoir vu dans un château une douairière donner des poignées de sucre et de friandises à un kangourou, tandis que, à quelques centaines de mètres de là, sur les routes, des enfants réfugiés crevaient littéralement de faim. Il avait un fils (âgé d'un an à l'époque) nommé Jean-Louis. »

*China, qui est le prénom écrit d'oreille de Sheena (Starks).

... Après 1945 eut lieu le retour en France du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon, avec sa femme Sheena et leurs trois enfants. Ils s'installèrent à Sainte-Maure-de-Touraine, où il ouvrit un cabinet médical.
Voilà, ci-jointe, une photographie prise à cette époque.
Elle le montre au milieu de sa famille, qui s'était agrandie depuis son arrivée.
Ainsi :
Au deuxième plan, de gauche à droite :
Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon
Sheena Starks, son épouse et mère de leurs quatre enfants
Au premier plan, de gauche à droite :
Jacques Ohayon
Marguerite Ohayon, la benjamine (Margo Ohayon)
Evelyne Ohayon (Rachel Ohayon)
Jean-louis Ohayon



Cliquez pour agrandir

emma stool le vendredi 20 mars 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage 1965, sur les traces...

… Aux abords du cimetière de Larrau, Jean Irigoin rencontre un homme qui, après une longue séance de prise de contact en basque, confie qu'à cette époque il était âgé d'environ 8 ans et qu'avec ses deux frères, de leur maison située près de l'église, ils voyaient passer tous les enterrements. Ensuite, il conduit les pèlerins vers la partie basse du cimetière où sont inhumés les étrangers à la commune, et se retournant vers eux, il déclare solennellement : ''Voici la tombe de l'aviateur'', alors le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon (pur héros de la dernière guerre qui s'était évadé au lendemain de la tourmente de 40, et s'était engagé dans les Forces Françaises Libres à Londres en passant par Buenos aires, puis fut envoyé dans le Bataillon du Pacifique en qualité de Lieutenant-Médecin) ressortit soudainement des mémoires de la deuxième guerre mondiale où il montra le courage des résistants dans leur idéal de liberté. Ainsi, dans sa dernière demeure en pierre d'Arudy que les villageois appellent ''la tombe de l'aviateur'', le mythe des cœurs vaillants l'aura rattrapé.
Il se murmurait du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon, ''qu'il n'avait peur de rien'', empathique, généreux, prodiguant bien souvent aux humbles, et gratuitement, ses services, fidèle en cela au souvenir de sa grand-mère paternelle, Aïcha, la mère de Jacob Ohayon, citée dans sa thèse pour le doctorat en médecine (Cf contribution du 20 janvier 2018), femme sainte et guérisseuse qui consacra sa vie à soigner sans rien leur demander en retour les malades qui faisaient la queue devant sa porte.
Alors... Dans le cimetière, comme par enchantement, surgirent les deux autres frères, l'un portait un béret basque. Ils se souvenaient : en allant au pain, la nouvelle d'un avion disparu circulait chez la boulangère…

Pièce jointe :
Le cimetière autour de l'église de Larrau
La tombe de l'aviateur



Cliquez pour agrandir

emma stool le samedi 01 février 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage 1965, sur les traces…

Monsieur Jean Irigoin, berger, avait le premier aperçu l'épave du Jodel FBHQT disparu le 22 août 1965, alors que son pilote, le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon, s'apprêtait à atterrir sur l'aérodrome de Biarritz.
Monsieur Irigoin avait vu luire, au-dessus des pâturages où il tenait ses brebis, l'épave de l'avion, puis les corps furent transportés à la mairie de Larrau où le maire, M. Etchemaïté, fit dresser une chapelle ardente.
Plus de cinquante ans après, voilà une photographie de Jean Irigoin (qui fit carrière dans la police et travailla pour la BAC) prise dans le Bar-Hôtel-Restaurant ''Etchemaïté'' (voir la photo ci-contre), tenu par le fils du défunt Maire qui apposa sa signature en bas du registre 1963 – 1972 des décès (cf Contribution du 13 novembre 2019).



Cliquez pour agrandir

emma stool le mardi 31 décembre 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage 1965, sur les traces…

Le Maire de Larrau Monsieur Etchemaïté, suite au crash, en date du 22 août 1965, du Jodel FBHQT que pilotait le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon, fit dresser une chapelle ardente à la mairie. C'est lui aussi qui apposa sa signature en bas du registre 1963 – 1972 des décès.

Voici en pièce jointe l'enregistrement du décès du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon et celui de sa seconde épouse Arlette Deblais-Pluymakers dans ce registre 1963 – 1972 des décès.



Cliquez pour agrandir

emma stool le vendredi 13 décembre 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage 1965, sur les traces…

… Plus de cinquante ans après voici le village de Larrau où furent transportés le corps du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon et celui d'Arlette Deblais Pluymakers, sa seconde épouse.

Photo de Larrau, vers l'église, le cimetière, la mairie

On pouvait lire dans la République des Pyrénées des 28-29 août 1965 (cf contribution
du 4 septembre 2019) :
« Après avoir été descendus en perches-Barnaud par des gendarmes jusqu'au lieu où se trouvait l'hélicoptère, les corps étaient transportés à la mairie de Larrau où le maire, M. Etchemaïté, faisait dresser une chapelle ardente, tandis qu'un gendarme de Tardets procédait à l'inventaire des objets. »

Photo de la vallée à Larrau

On pouvait lire dans la Nouvelle République des 28-29 août 1965 (cf contribution du 5 octobre 2019)  :
« L'hélicoptère de la Protection Civile des Basses Pyrénées est venu prendre dans un pâturage en contrebas du pic, les corps qui avaient été transportés jusque-là sur des civières par les gendarmes et les ramena dans la vallée à Larrau où ils devaient être formellement reconnus par le frère et la fille aînée du Dr Ohayon. »



Cliquez pour agrandir

emma stool le jeudi 05 décembre 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage 1965, sur les traces…

… Plus de cinquante ans après

Photo à droite
À la recherche de l'épave du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon, comme en écho à ce qui est relaté dans la Nouvelle République des 28-29 août 1965 (cf contribution des 05 et 09 octobre 2019) le pèlerinage prit la route ''au pas redoublé sous la conduite du berger'', Jean Irigoin.

Photo à gauche
Cette fois encore, comme il est écrit dans ce même article ''un brouillard épais avait empêché de mener à bien les recherches'', Jean Irigoin face à la purée de pois qui s'épaississait de plus en plus jusqu'à obscurcir tout horizon, décida, en sage montagnard, de renoncer à cette montée vers l'épave du Jodel du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon, et mit le cap sur Larrau.

En redescendant de la montagne…

Un gardien de moutons rencontré en route raconte qu'un de ses patrons, âgé de 73 ans, était berger l'année du crash du Jodel FBHQT et qu'il se souvient de l'épave, dont il ne resterait plus que le réservoir en inox quelque part dans les broussailles à pic…



Cliquez pour agrandir

emma stool le lundi 18 novembre 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage 1965, sur les traces...

Voici une photo de la montagne du crash vue du village de Lecumberry, d'où partirent les secours, escortés par le berger Jean Irigoin, en direction du Jodel du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon.
Plus de cinquante ans après, en route vers l'épave... Jean Irigoin, qui la localisa le mercredi 25 août 1965, enfile, à l'arrière de sa Jeep, ses chaussures de montagnard...



Cliquez pour agrandir

emma stool le dimanche 03 novembre 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage 1965, sur les traces...

...sur les traces du Médecin Lieutenant Joseph Ohayon plus de cinquante ans après :
Voici une carte du lieu potentiel du crash et une photographie du pèlerinage vers la montagne...



Cliquez pour agrandir

emma stool le mardi 22 octobre 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage, 28-29 août 1965 La Nouvelle République III

Dans La Nouvelle République des 28-29 août 1965 figure une photographie du crash du « Jodel » du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon, la voici en pièce jointe.

Photographie :

Sur les lieux de l'accident, le berger qui a découvert la carcasse de l'avion et a amené les sauveteurs. On ne devait, hélas ! retirer que deux cadavres de l'épave du « Jodel » qui a percuté la montagne de plein fouet.



Cliquez pour agrandir

emma stool le mercredi 09 octobre 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage, 28-29 août 1965 La Nouvelle République II

On peut lire P2 dans la Nouvelle République des 28-29 août 1965 :

LA MONTAGNE A RENDU LES CORPS
DE M. et Mme JOSEPH OHAYON
les aviateurs tourangeaux
Pau 27 (départ). — La caravane dirigée par le lieutenant Duthu, chef de la compagnie de la gendarmerie de Mauléon et comprenant des gendarmes des quatre brigades environnant la forêt d'Iraty, ainsi qu'un médecin de St-Jean-Pied-de-Port, le commandant par intérim de l'aérodrome de Biarritz, le brigadier de gendarmerie de la brigade des transports aériens, a quitté à 5h30 du matin, le petit village de Lecumberry en jeep jusqu'au col de Burdincurutcheta. De là, la caravane devait poursuivre la route pendant deux heures à pied, et au pas redoublé sous la conduite du berger, M. Jean Irigoin, 20 ans, qui avait, le premier, aperçu l'épave du Jodel disparu depuis dimanche alors que son pilote, le Dr Ohayon, s'apprêtait à atterrir sur l'aérodrome de Biarritz.
C'est Mercredi que Monsieur Irigoin avait vu luire, au-dessus des pâturages où il tient ses brebis, l'épave de l'avion : mais un brouillard épais avait empêché de mener à bien les recherches dans la soirée de jeudi.
Par contre, ce matin vendredi, le temps était parfaitement clair et favorisa les recherches. L'épave étincelait au soleil levant et était visible à une heure de marche.
Un spectacle affreux
Un spectacle affreux attendait la caravane de secours, l'avion avait éclaté en touchant le sol, probablement alors que le pilote essayait de virer sur l'aile pour éviter la montagne qu'il n'avait pas vue dans le brouillard. Il devait se trouver en perte de vitesse et à bout d'essence et l'appareil se retourna. Il éclata littéralement et des débris de toile et de contre-plaqué, des cartes, des vêtements, de branches cassées, de menus cadeaux que les passagers ramenaient à leurs enfants, étaient dispersés dans un rayon de cent mètres.
Le moteur lui-même avait été projeté à 50 m en contrebas, dans un ravin boisé. Seul l'empennage de l'avion restait à peu près intact à cinquante mètres environ au-dessous du pic des Escaliers (1478 m)
Deux corps dans l'épave...
Deux corps gisaient à demi-engagés sous l'épave : celui d'une jeune femme blonde, couchée sur le dos, les bras étendus en croix, vêtue d'un blazer azur et d'un pantalon bleu marine et celui d'un homme couché sous les roues de l'appareil, le visage en avant, vêtu d'une chemise blanche et d'un pantalon gris.
Il s'agissait bien du Dr Joseph Ohayon, 53 ans, ancien médecin aux colonies, directeur de clinique à Sainte-Maure-de-Touraine (I & L), propriétaire et pilote de l'appareil, et sa femme, âgée de 32 ans, née Arlette Deblais, originaire de Richelieu.
Ils venaient d'effectuer un tour aérien de la péninsule Ibérique, où ils avaient pénétré par la Catalogne, pour s'arrêter successivement à Malaga, à Lisbonne, et à Madrid. C'est de Madrid qu'ils s'étaient envolés en direction de Biarritz, dimanche dernier, quand on perdit leur trace. Ils se trouvaient à ce moment-là par beau temps, en vue de l'aérodrome de Parme mais le brouillard et la tempête qui régnaient ce jour-là sur la montagne furent cause de l'accident. L'hélicoptère de la Protection Civile des Basses Pyrénées est venu prendre dans un pâturage en contrebas du pic, les corps qui avaient été transportés jusque-là sur des civières par les gendarmes et les ramena dans la vallée à Larrau où ils devaient être formellement reconnus par le frère et la fille aînée du Dr Ohayon.

Photographie :

Sur les lieux de l'accident, le berger qui a découvert la carcasse de l'avion et a amené les sauveteurs. On ne devait, hélas ! retirer que deux cadavres de l'épave du « Jodel » qui a percuté la montagne de plein fouet.
(Téléphoto)

Pièce Jointe :

La Nouvelle République des 28-29 août 1965



Cliquez pour agrandir

emma stool le samedi 05 octobre 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Registres de nationalité ouverts par les Forces françaises libres à Londres

Acte n° 21
STARKS, Sheena
Naissance : 29 août 1915, Glasgow, Écosse, Royaume-Uni.
Résidence : Sutton, Royaume-Uni.
Type d'acte : acquisition de la nationalité française par mariage.
Date de déclaration : 3 avril 1941.
Conjoint : OBRAYON, Joseph, sous-lieutenant, chef de l'infirmerie du Q.G. des Forces françaises libres.
Mariage : 4 avril 1941, Register Office de RensingtonRoyaume-Uni, avec l'autorisation du général de
Gaulle.
Date de récepissé : 18 avril 1941.
Dossier en relation : 94/14 DX 41.

Laurent Laloup le dimanche 29 septembre 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Réponse :

Notons l'erreur dans le registre, OBRAYON au lieu de OHAYON

Dernière mise à jour le lundi 06 mars 2023

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.51 s  8 requêtes