Elisée Achille Nicolas Loiselet - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62913
 

Elisée Achille Nicolas Loiselet



Naissance : 2 septembre 1889 - Pommier (62)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juin 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / Centurie

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 55 ans - 6 janvier 1945 - Sankt-Georgen-and-der-Güsen, Autriche

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 375272

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 32544

Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 5 plus 2 =  ?


Elisée Achille Nicolas Loiselet - son Livre ouvert !
 

« J’avais quatorze ans et demi en 1939. Mes parents étaient très patriotes et nous avons subi la guerre avec beaucoup de peine ». Jacques Loiselet est collégien à Falaise lorsque les premiers soldats allemands investissent la cité natale de Guillaume le Conquérant. « Notre établissement, qui était à l’époque dans le château, a été récupéré pour être transformé en hôpital militaire. On a pris contact avec la guerre à ce moment là. La débâcle de 1940 est aussi quelque chose qui nous a marqués profondément. Quand les Allemands sont arrivés à Condé-sur-Noireau, le 17 juin 1940, cela m’a complètement renversé. Nous nous sommes posé la question. Est-ce que l’on reste en France ou part-on en Angleterre ? ».
Le 11 novembre 1940, les Allemands interdisent toute manifestation patriotique. Le père de Jacques, membre d’une association d’anciens combattants, écrit au préfet pour lui dire ce qu’il en pense. Deux jours plus tard, la famille Loiselet, qui tient une librairie, reçoit la visite d’un colonel de la gendarmerie allemande. « La rencontre avec mon père ne s’est pas trop mal passée. En 1942, quand la Gestapo a pris les choses en main, ça a changé… »
En 1941, Elisée Loiselet, le père de Jacques, monte un premier réseau. « Il était articulé autour de trois axes : « Le renseignement, l’aide aux aviateurs et les groupes paramilitaires. Les Anglais voulaient estimer les forces en présence de l’armée allemande en France ». A Condé-sur-Noireau, Elisée Loiselet a récupéré sept aviateurs alliés : « trois Anglais et quatre Américains. Malheureusement, deux sont tombés dans un piège tendu par les Allemands ».
« Je n’ai pas parlé »
La première réception d’armes a lieu en 1943 pour le réseau d’Elisée Loiselet. « Hélas un des responsables a été arrêté et torturé. Il a parlé. Mon père a été arrêté le 18 décembre 1943. Il a été pendu par les poignets une partie de la nuit et tabassé à coups de nerf de bœuf ». Après deux mois à la prison de Caen, Elisée Loiselet est emmené à Compiègne. «Je ne l’ai jamais revu. Il est mort en janvier 1945 à Mauthausen ». Avant de partir en déportation, Elisée Loiselet a laissé un message à sa famille, écrit avec une aiguille sur un bout de papier dissimulé dans le col de sa chemise : « Je n’ai pas parlé. Je vous embrasse comme je vous aime ».

« Moins tu en sauras, plus tu seras tranquille »
Jacques Loiselet résistera lui-aussi. Il transmettra des courriers. « J’ai été parfois un peu inconscient. Mon père me disait pourtant : moins tu en sauras, plus tu seras tranquille ».
Un souvenir émouvant revient à la mémoire de Jacques Loiselet : « le 6 juin 1944. Ce fut une journée très longue. J’ai été réveillé par les bombardements à Argentan, on ressentait les bombardements qui touchaient la côte ».
Avec le recul, et devant les apprentis du Cifac de Caen, à la Chambre des métiers, où il a témoigné, Jacques Loiselet estime « que la guerre est cruelle. Tant pour nous que pour les ennemis. Il faut tout faire pour l’éviter. Malheureusement il y a toujours des insensés pour dire le contraire. Il ne faut pas les écouter ».

F. Leterreux

Laurent Laloup le dimanche 21 octobre 2018 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


" Identification
Nom : LOISELET Prénoms : Élisée Achille Nicolas
Informations militaires et Résistance
Conflit : 1939-1945

Autres informations militaires : Interné à Caen (14) - Transféré au Frontstalag 122 de Royallieu-Compiègne (60) – Déporté depuis Compiègne par le convoi du 22 mars 1944 à destination de Mauthausen - Affecté le 9 mai 1944 au kommando de travail Güsen II pour aménager des usines souterraines - Pas de fiche MdH - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 2 p 298
Naissance
Date : 02/09/1889
Département : 62 - Pas-de-Calais
Commune : Pommier

Situation familiale : Fils de Fernand et de Marie DÉBURAUX -
Décès
Date : 26/01/1945 (55 ans)
Pays : 9110 - Autriche
Commune : Sankt-Georgen-and-der-Güsen (Niederösterreich)
Lieu, complément :
Genre de mort : Mort(e) en déportation
Mention Mort pour la France : Oui

Autres informations
Libraire, a été domiciliée (?) 10 place Saint-Sauveur à Dinan (22) – Sa mémoire est honorée (plaque, inscription ?) au cimetière communal de Condé-sur-Noireau (14) - - Pas de fiche SdG -

Jacques Ghémard le samedi 20 octobre 2018 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le dimanche 21 octobre 2018

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.83 s  8 requêtes