Claude Levi Strauss - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Claude Levi Strauss



Naissance : 28 novembre 1908 - Bruxelles

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : USA

Engagement dans la France Libre : USA en février 1942

Affectation principale : / affectation spéciale

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : Commissaire

Décès à 100 ans - 30 octobre 2009 - Paris

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 369907

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 32043

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Claude Levi Strauss - son Livre ouvert !
 

" «Atteint par le Statut des Juifs et détenteur d’une invitation à enseigner à New York, Claude Lévi-Strauss réussit, après bien des péripéties, à s’embarquer en mars 1941 de Marseille sur un navire de la même Compagnie des Transports Maritimes dont il avait, quelques années auparavant, utilisé les services. Mais à bord du Capitaine Paul-Lemerle, changement de décor : 350 personnes entassées et un "départ de forçats" encadré par des gardes mobiles casqués. »

Emmanuelle Loyer dans Paris à New York Intellectuels et artistes français en exil (1940-1947) publié au PUF."

Ce cargo a été ensuite récupéré par la France Libre et je trouve 25 Français Libres ayant constitué son équipage 

Jacques Ghémard le samedi 22 juillet 2017 - Demander un contact

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Soustelle Jacques "Envers et contre tout de Londres à Alger (1940-1942)"

" Une rencontre inopinée me fournit des renseignements de première main sur le régime imposé à nos Antilles. Mon ancien collègue Claude Lévi-Strauss, ethnologue et sociologue de haute valeur, se présenta à mon hôtel : il avait appris par la presse mon passage à San Juan et venait me serrer la main.
II me conta son odyssée et comment, de France, il avait gagné la Martinique puis Puerto-Rico dans l'espoir de se rendre aux Etats-Unis. Il me decrivit l'atmosphere de mouchardage et de répression qui régnait à Fort-de-France, le camp de concen­tration où Robert et ses seïdes enfermaient les Français suspects de ne pas partager l'idolâtrie officielle du Maréchal, les brimades sordides infligées à ceux qui cherchaient à s'échap­per vers un pays libre. Pour comble d'infortune, et bien qu'il fût muni d'un visa en règle, Lévi-Strauss, arrivant de la Mar­tinique, passait pour suspect à Puerto-Rico, de sorte qu'on lui avait assigné une résidence surveillée, hôtel ou plutôt au­berge de dernier ordre, et que deux inspecteurs lui emboîtaient le pas dès qu'il mettait le pied dans la rue. Je l'accompagnai, en effet, à son gîte, casa de huéspedes de chétive apparence, torride et crasseuse, où ses anges gardiens nous suivirent. Je lui promis de parler de lui au gouverneur, M. Guy Swope, que je vis le jour même ou le lendemain et devant qui je me portai garant de Lévi-Strauss. Que mon intervention ait servi ou non, son cas fut réglé peu après, et il put rejoindre New-York, où il reprit ses travaux au sein de l'Ecole libre des Hautes Etudes, fondée aux Etats-Unis par Focillon et Jean Perrin. "

laurent le lundi 07 septembre 2009 - Demander un contact

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En Martinique en 1941

" Du jour au lendemain, les peines prononcées s'alourdissent. Certaines sont démesurées: pour une parole hostile à Pétain ou favorable à de Gaulle, l'on encourt cinq ans de prison. La justice est expéditive. Et la délation bat son plein. L'anthropologue Claude Lévi-Strauss a décrit dans Tristes Tropiques comment, après son arrivée à Fort-de-France, en 1941, il a assisté au procès d'un autochtone impliqué dans une rixe: le malheureux est condamné, en cinq minutes, à huit années d'emprisonnement. Quant à la police, elle est connue par la population sous le nom pur et simple de «Gestapo». Celle-ci persécute non seulement les personnes soupçonnées de sympathies à l'égard du gaullisme, mais également un certain nombre de boucs émissaires. Parmi eux: les commerçants libanais et syriens, auxquels on interdit le porte-à-porte, mais aussi les francs-maçons et les juifs. Quoique très peu nombreux, ces derniers sont persécutés avec un zèle incroyable. Les lois antisémites métropolitaines sont transposées et appliquées à la lettre. Juifs et francs-maçons sont recensés et leurs biens, confisqués. "

Jacques Ghémard le dimanche 28 juin 2009 - Demander un contact

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« J’avais signé un engagement dans les Forces françaises libres. On m’a maintenu dans ce qu’on appelait la mission scientifique française aux États-Unis. Soustelle, de passage à New York, a amicalement insisté pour que je le suive à Londres. Mais j’avais envie d’étudier, et l’envie me vint bientôt d’écrire. J’ai assisté à quelques réunions gaullistes mais je ne fus pas très actif ». Lévi-Strauss, Eribon, 2001 (1988), 68-70.

www.cairn.info 

Laurent Laloup le mercredi 04 mars 2009 - Demander un contact

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Témoignages sur la résistance et la déportation Par François Berriot 

Laurent Laloup le samedi 31 janvier 2009 - Demander un contact

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forum.aufeminin.com 

par Bruno Abescat, Yves Stavridès

"Cette année-là, à New York, le pétainisme se porte bien dans la colonie française. Les Wertheimer, eux, affichent leurs convictions gaullistes. Un industriel de Philadelphie, Eugène Houdry, un médecin de Manhattan, Albert Simard, et un professeur de Columbia, Fred Hoffer, fondent la très active association France Forever avec le soutien de l'historien de l'art Henri Focillon et de Paul Wertheimer. En mai 1941, en route vers New York, à San Juan (Porto Rico), Claude Lévi-Strauss partage un hôtel austère et son destin avec l'atomiste Bertrand Goldschmidt: Il m'expliqua le principe de la bombe et me révéla que les principaux pays étaient engagés dans une course scientifique qui garantirait la victoire à celui qui se classerait premier. C'est à cette fin que le biochimiste Louis Rapkine a orchestré la fuite de France de 25 chercheurs - Lévi-Strauss et Goldschmidt inclus. C'est grâce à des dons de la famille Wertheimer et de la famille Edouard de Rothschild, insiste Rapkine, que j'ai pu payer leurs billets de bateau. Et cet enthousiasme ne faiblira jamais. Le 10 avril 1943, au 330 West 42th Street, l'avocat Henri Torrès et le capitaine Pierre Dreyfus, fils de l'autre, réunissent les instances du Jewish War Effort afin de lever des fonds pour le Comité de la France libre: une fois encore, Paul répond présent."

Laurent Laloup le lundi 06 octobre 2008 - Demander un contact

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"...The writer asserts further that the crisis deepened with the subsequent appointment of Paul Rivet as president. However, in his memoirs, Levi-Strauss suggests instead that the conflict opposed "those who considered themselves thoroughly French," opting to dissolve the school and return to France after the war, to foreign-born colleagues who were recently naturalized or who were still aliens, wanting to keep the school going because they were uncertain as to their fate in postwar France. He reports that although the Russian-born Koyre felt "ardently French," he hesitated to take a stand between the two camps, so that Levi-Strauss replaced him as representative of the French camp and, presumably, as the voice of Gaullian authority (Levi-Strauss and Eribon, 1988, pp. 68-69). The latter interpretation is quite credible because Koyre and Levi-Strauss were on the same side politically, but divided by the distaste of Jews who considered themselves French de source ("by origin"), like Levi-Strauss, for fellow Jews of immigrant origin, like Koyre, echoing the prejudices of German Jews in Germany as well as in America toward newcomers from Eastern Europe. This cleavage probably overlapped to some extent with another differentiation, between those who anticipated being reintegrated within the French academic hierarchy because they possessed the appropriate credentials, and those who were more marginal and hence regarded the United States as an alternative...."

findarticles.com/ 

The Ecole Libre at the New School 1941-1946
Social Research, Winter, 1998 by Aristide R. Zolberg

Laurent Laloup le vendredi 31 août 2007 - Demander un contact

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tede.ibict.br/tde_arquivos 

"Ce qui est certain, par contre, c'est que le CNF aux États-Unis créé, avec l'accord de Carlton Gardens, un bureau des scientifiques français résidants dans ce pays, sous la direction de Louis Rapkine (chargé de service adjoint de l'institut de Biologie de Paris, Maître de recherche au CNRS). Ces scientifiques français sont mis en affectation spéciale auprès des Américains. Les premiers membres sont Mme A. Winter (physo-chimiste), le Professeur Jean Baptiste Perrin (physicien), le Dr L. Goldstein (physicien) et Claude Lévi-Strauss ("anthropologiste, ethnographe et géographe, spécialiste de l'Amérique Latine"). Ce dernier est détaché, à la demande de Washington, d'abord auprès du War Department dans des travaux confidentiels d'ordre militaire sur l'Amérique du Sud pour l'Armée américaine, et après dans l'Office of War information, Service de la Radio227. Rapidement le groupe sera de 27 scientifiques, dont 25 ont quitté la France avec leurs familles grâce à un fond spécial crée par Louis Rapkine. Ce fond spécial provient surtout des dons de la famille Wertheimer et de la famille Edouard de Rothschild et, dans une moindre mesure, de la Fondation Rockefeller...

En plus de Claude Lévi-Strauss, 6 autres scientifiques seront détaches officiellement dans les "travaux de Défense Nationale" relevant du Bureau Scientifique des Forces françaises Combattantes : Mme A. Winter, Professeur Francis Perrini, Dr Ladislas Godstein, Professeur S. Rosenblum, dr Bertrand Goldschmidt, Dr Michel Magat."

Laurent Laloup le vendredi 24 août 2007 - Demander un contact

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Né à Bruxelles (de parents français), le 28 novembre 1908. Études secondaires à Paris (lycée Janson de Sailly), études supérieures à la faculté de droit de Paris (licence) et à la Sorbonne (agrégation de philosophie, 1931, doctorat ès lettres, 1948).
Après deux ans d'enseignement aux lycées de Mont-de-Marsan et de Laon, est nommé membre de la mission universitaire au Brésil, professeur à l'université de Sào Paulo (1935-1938). De 1935 à 1939, organise et dirige plusieurs missions ethnographiques dans le Mato Grosso et en Amazonie.
De retour en France à la veille de la guerre, mobilisé en 1939-1940. Quitte la France après l'armistice pour les États-Unis où il enseigne à la New School for Social Research de New York. Engagé volontaire dans les Forces françaises libres, affecté à la mission scientifique française aux États-Unis. Fonde avec Henri Focillon, Jacques Maritain, J. Perrin et d'autres l'École libre des hautes études de New York, dont il devient le secrétaire général.
Rappelé en France, en 1944, par le ministère des Affaires étrangères, retourne aux États-Unis en 1945 pour y occuper les fonctions de conseiller culturel près l'ambassade.

www.academie-francaise.fr 

Laurent Laloup le mercredi 20 juin 2007 - Demander un contact

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