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| Maurice Alexis Horvais | |
Naissance : 2 avril 1906 - Combourg (35)
Activité antérieure : fonctionnaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en mars 1942
Affectation principale : Résistance intérieure / CND Castille
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1
Décès à 65 ans - 18 juillet 1971 - Saint-Malo (35)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 283206
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 25024
Dossier Légion d'Honneur |
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Maurice Alexis Horvais - son Livre ouvert ! "... En Septembre de cette même année 1941, c'est la rencontre de Le Veillé avec Marcel Richer, agent des Installations à Saint-Lô, qui va déboucher sur la constitution du groupe des P.T.T. de Saint-Lô dont nous avons suivi l'action au cours des chapitres précédents. Avec l'implantation de cette formation, le réseau créé par Le Veillé va acquérir une dimension régionale qui sera d'ailleurs complétée par une liaison avec le département de l'Orne en décembre 1941. Du plan régional au plan national, dans une administration comme celle des Postes, Télégraphes et Téléphones, la distance n'est pas un obstacle insurmontable. Elle sera franchie lorsque Ernest Pruvost, Rédacteur au Ministère, et cofondateur d'Action-P.T.T., prend contact en janvier 1942, par l'intermédiaire d'un ancien responsable syndicaliste, Charles Moreau, avec Le Veillé. Dès lors, le réseau de Caen va s'incorporer au réseau national voulu par Pruvost et ses amis Horvais et Debeaumarché.
La première liaison est effectuée par Simone Michel-Lévy (Emma) Rédactrice au bureau de la Direction des Recherches, qui débarque fin janvier 1942 à Caen avec la phrase de reconnaissance : " Je viens vous parler du livre Salammbô ", ce qui paraît normal pour une jeune femme qui voyage sous le nom de Mme Flaubert ! Un peu réticent au début vis-à-vis d'elle, Le Veillé doit bientôt admettre qu'Emma (ou Mme Flaubert) - tout nous ramène avec elle à l'ermite de Croisset - mène remarquablement les missions qui lui sont confiées, tout en faisant preuve d'un courage et d'un dynamisme que beaucoup pourraient lui envier. Cependant, les relations qui se nouent avec Action-P.T.T. vont avoir pour conséquences de mettre le groupe P.T.T. du Calvados en contact avec le réseau C.N.D. du Colonel Rémy puisque Pruvost et son équipe assurent les transports de courrier ainsi que les liaisons des filières de Rémy. C'est pourquoi, dans les premiers jours de mars 1942, Simone Michel-Lévy amène à Le Veillé deux opérateurs-radio (Jacot et Olaf). Transportés avec leur encombrant matériel - un poste émetteur - par une ambulance de la maternité de Bénouville, dont on se souvient que la Directrice Mme Vion avait contacté Le Veillé, les deux " pianistes " arrivent chez M. Savard cultivateur à Villon-les-Buissons, à 7 km de Caen, qui va les héberger quelques jours, le temps d'établir le contact radio avec un navire britannique en haute mer. Ainsi, progressivement le noyau monté par Le Veillé à l'intérieur de l'administration se développe au-dedans comme au-dehors. Toutefois, la nécessité de recruter parmi le personnel s'impose en raison de l'élargissement de l'action et du besoin de complicités dans tous les services. Celles-ci ne manquent pas, et successivement M. Bourdon Contrôleur principal au Central téléphonique de Caen, M. Houssard Chef de Centre, Le Bosquain Chef des L.S.G.D., Emile Planchais du service téléphonique, Mme Boulanger du Central téléphonique, Mme Fourret employée à la Direction départementale, Albert Launay surveillant chauffeur, M. Rémond, Receveur principal à Caen, Pierre Cornillet agent des installations s'incorporent au réseau. Celui-ci s'étend toujours et gagne d'autres villes du Calvados : Bayeux avec les agents MM. Camps et Anset ; Lisieux avec le Receveur Fraunier et les A.I.I. Quénet et Mancel ; Trouville avec MM. Judibert et Le Révérend ; Estry avec le Receveur M. Brouck.
En juillet 1942, le réseau P.T.T. créé par Le Veillé renforce ses moyens de liaison avec le département de l'Orne. Le travail clandestin devient commun entre les deux groupes (on s'attardera un peu plus loin sur celui d'Alençon).
Dans le courant du mois de Novembre 1942, Maurice Horvais, l'un des fondateurs d'Action-P.T.T., vient à Caen accompagné du responsable régional Girard (Moreau) de l'O.C.M. Une réunion se tient rue Richard Lenoir avec Le Veillé, Niard, et Marie, afin de mettre au point le système des Télécommunications et de définir les plans de sabotages. Mais sur les recommandations d'Horvais, il est décidé que ces sabotages devront isoler les lignes sans leur causer de dégâts irrémédiables afin qu'elles puissent être rétablies rapidement à la Libération. Avant de repartir, Maurice Horvais manifeste sa confiance au réseau en donnant à Henri Le Veillé le code permettant de joindre Mme Raymonde Horvais, téléphoniste à Saint-Lô, et pivot des relations entre le groupe Richer et l'état-major parisien d'Action-P.T.T. A dater de ce jour, les contacts seront presque quotidiens entre tous les groupes bas-normands. ..."
beaucoudray.free.fr  Laurent Laloup le samedi 15 mai 2021 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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" L'entrée dans le réseau de l'inspecteur des P.T.T. René CROUZEAU que, sur les conseils de MARCHESSEAU et de RICHER, Maurice HORVAIS vient d'engager, insuffle au groupe un esprit de résistance à outrance. C'est alors que viennent s'adjoindre au mouvement : Raymond ROBIN, mécanicien dépanneur, Auguste RAOULT, Auguste LESENÉCAL, Joseph BLIN, Pierre FOURNIALS, agents de lignes.
D'autre part, l'inspecteur principal GAUTHIER, au cours d'une tournée dans la région, s'arrête chez les époux Fillâtre, restaurateurs à Villebaudon, membres de l'O.C.M. Il y apprend l'attitude courageuse d'une serveuse, leur cousine, Germaine de SAINT-JORES qui, dans un restaurant de Percy, refuse, avec rudesse, de servir un militaire allemand, allant jusqu'à lui arracher une épaulette. Il est décidé de l'engager dans le réseau.
Au début d'avril, au cours d'une de ses tournées bi-mensuelles, Maurice HORVAIS demande à Fillâtre de lui trouver une ferme où il serait possible d'installer un poste émetteur. C'est à Beaucoudray qu'une petite maison isolée fut trouvée. Maurice HORVAIS, désirant étendre le réseau dans le sud du département, se rend à Avranches où il n'a nulle peine à obtenir l'engagement de Raymond CHIVET, directeur du centre d'amplification du câble téléphonique Caen-Rennes. Il est chargé de repérer les emplacements favorables pour des coupures éventuelles de câbles et ces renseignements seront transmis à Londres."
beaucoudray.free.fr  Laurent Laloup le jeudi 11 octobre 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution Réponse : Peut être GR 16 P 515183 | ROBIN (Raymond Louis Eugène) | 1907-05-13 | Saint-Pierre-sur-Dives | Calvados | FRANCE | FFc FFi EMPTT
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" Dans un premier temps, Dandicolle récolte des informations sur la situation dans sa région, qui sont destinées à être envoyées en Angleterre. En 1943, il quitte définitivement l’université, se consacrant désormais exclusivement à la résistance. A la suite d’une trahison, il doit se réfugier à Paris. Il est ensuite évacué par les airs vers la Grande-Bretagne. En Angleterre, Jean-Renaud Dandicolle reçoit une formation militaire, puis il est nommé officier du S.O.E., devenant ainsi le capitaine John Danby dans l’armée britannique.
En janvier 1944, sous le nom de code René, il est parachuté en France. En février, le jeune officier prend contact à Paris avec un responsable de la résistance normande, Maurice Horvais. Dandicolle est à la recherche de sites propices pour des parachutages d’armes. Horvais le met en contact avec deux responsables d’Action P.T.T., Edmond Debeaumarché et Ernest Pruvost, qui sont réfugiés à Villebaudon, dans le département de la Manche. Par leur intermédiaire, Jean-Renaud Dandicolle fait la connaissance de Henri Leveillé, responsable des groupes d’Action P.T.T. pour le Calvados et pour La Manche."
www.guerre-mondiale.org  Laurent Laloup le jeudi 11 octobre 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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