Pierre Joseph Marie Heuzé - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Pierre Joseph Marie Heuzé



Naissance : 10 décembre 1921 - Rennes (35)

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en mars 1943

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

caserne Surcouf, base Dundee, caserne Bir-Hakeim, Rubis

Matricules : 949 B40 459 FN43

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : Quartier-maître secrétaire

Né le 12 juin selon son dossier

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 293176

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 6794

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 24744


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Précision sur le ralliement de Pierre HEUZÉ à la France combattante à New York

Il est écrit dans l'article de Ouest-France du 25 septembre 2010 qu'en 1943 à New York Pierre HEUZÉ "entraîne avec lui 44 soldats après une rencontre avec le lieutenant-colonel Brunschwig".

En fait Pierre HEUZÉ signe sa demande d'engagement dans les FNFL à New York le 10 mars 1943, alors que près de 30 marins ont déjà quitté l'ELORN et se sont présentés à la Délégation de la France combattante entre le 6 et le 9 mars. Cf. document joint [Source : Fonds du Comité d'Histoire de la Seconde Guerre mondiale déposé aux Archives nationales]

Le chiffre de 44 "déserteurs" (quartiers-maîtres et marins) est exact. Mais l'un d'entre eux a décidé de rentrer à bord, après avoir pourtant signé sa demande d'engagement dans les FNFL, car certains de ses camarades venaient d'être arrêtés par les services américains de l'Immigration.

Le lieutenant-colonel de réserve BRUNSCHWIG était le chef du service des volontaires de la France combattante à New York. A l'époque des "désertions" du pétrolier giraudiste ELORN il avait pour instruction d'accepter les marins de Giraud qui venaient à la délégation pour demander à s'engager dans les FNFL, mais il lui était interdit d'organiser leur "débauchage".

Cordialement,

Jacques OMNÈS



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OMNÈS Jacques le mercredi 21 février 2018 - Demander un contact

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Article paru dans le quotidien OUEST FRANCE du samedi 25 septembre 2010

Il est né à Rennes le 10 décembre 1921 et vit à Sarzeau depuis 1982. Pierre Heuzé vient d'être décoré de la médaille de la Ville et d'Honneur aux combattants. A 17 ans il a voulu s'engager, mais il était trop jeune, il fallait en avoir 18.

Engagé pour la guerre

Appelé le 12 mars 1940, il a rejoint le 2 e dépôt de Brest. Cheminot, comme son père médaillé de la Légion d'honneur des combattants, à 14 ans, on lui fait faire un essai de mécanicien et on l'envoie sur un sous-marin. « Mais j'étais daltonien. J'ai alors, le choix entre rentrer à la maison ou faire l'école des Fourrier à Rochefort ». Ce sera Rochefort.

L'Afrique

Les Allemands venaient de bombarder Rennes. Hitler avait déclaré qu'il n'y aurait pas de prisonniers marins, ils ont donc été envoyés à Toulon, puis à Casablanca, sur le cuirassé Jean-Bart, échappé par remorquage de Saint-Nazaire. « On aurait pu aller en Espagne au camp de Miranda, mais Franco avait mauvaise renommée ! » Il y a terminé son cours avec une trentaine de collègues, à quai.

Incitation à la désobéissance

« Un dimanche matin, j'ai incité mes camarades à ne plus obéir à Pétain et Darlan, commandant de la Marine française ». Il a 19 ans et mis en cellule 15 jours sans jugement par l'amiral Ronarch pour « propos de nature à avoir une influence fâcheuse sur l'esprit des populations et de l'armée ». Il risque le conseil de guerre et l'exécution. Plus tard, on l'a embarqué comme secrétaire militaire à bord de L'Albatros puis sur le Milan le 1 er avril 1942.

Cuirassé coulé, il se sauve à la nage

Les Américains débarquent en Afrique du Nord le 8 novembre 42. « On a été battus. Pétain avait serré la main d'Hitler en 40. J'ai participé aux combats et le « Milan » est coulé par les porte-avions. J'ai réussi à me sauver à la nage devant les Roches Noires ! » Revenu au dépôt de Casablanca, il est désigné pour le bâtiment l'Elorn à destination des États-Unis pour être réarmé.

La vie américaine et la désertion

À New York, il rencontre une Hongroise qui l'héberge. La belle vie mais il se sent inutile. « Je décide de déserter et d'aller en zone libre pour ne pas avoir à servir Pétain et Darlan ». Il entraîne avec lui 44 soldats après une rencontre avec le lieutenant-colonel Brunschwig, représentant de la zone libre. Ils ont attendu un bateau pendant un mois à Halifax, face à Terre-Neuve.

Dans les bureaux en Angleterre

Arrive enfin le Andes, 40 000 tonnes avec des Canadiens, Brésiliens... qui accoste à Liverpool. Les Allemands venaient de passer. « On roule jusqu'à Londres, aux bureaux de la France libre, et là, je découvre mon affectation en Écosse ». Il y restera peu, envoyé dans toute l'Angleterre pour faire des remplacements.

Un vaste champ de mines

En 44, il doit embarquer à bord du Rubis où il finira la guerre. C'était un mouilleur de mines jusqu'en Norvège pour la bataille de « l'Eau lourde », la lutte contre l'usine de Narvick qui fabriquait la bombe atomique. « On naviguait dans un vaste champ de mines. On devait suivre une ligne précise pour les éviter ! » Le général de Gaulle vient les encourager à deux reprises.

La fin de la guerre

Comme le faisaient les corsaires de la Royale, lorsqu'ils avaient capturé un bâtiment ennemi, les marins des sous-marins de la France libre, hissaient le pavillon à tête de mort et tibias entrecroisés. Après l'annonce du 8 mai, à Plymouth, ils ont fait la fête à la bombarde et au biniou avant de rejoindre l'Algérie. Le Rubis est aujourd'hui par les fonds en face de Saint-Tropez, coulé volontairement sur les ordres de De Gaulle.

L'Historique des FNFL précise les différentes affectations de Pierre Joseph Marie Heuzé, Quartier maître secrétaire, matricule 459 FN43 : Caserne Surcouf, Base Dundee, Caserne Bir Hakeim, puis engagement sur le Rubis

Laurent le samedi 05 décembre 2015 - Demander un contact

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Réponse :

Etrange confusion entre "zone libre" et France libre !

Et à priori, après le 8 novembre 1942, Darlan ne reçoit plus ses ordres de Pétain

L'Elorn, c'est le pétrolier sur lequel était Jean Gabin !

Dernière mise à jour le mercredi 21 février 2018

 

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