Jean Fleury - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Fleury



Naissance : 8 juillet 1901 - Bourg-la-Reine (92)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en octobre 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / BCRA

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 84 ans - 20 octobre 1985 - Arpajon (91)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 225916

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 19013

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www.france-libre.net 

Laurent Laloup le lundi 04 décembre 2023 - Demander un contact

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" L’escalier suit la rampe. Message diffusé pour annoncer l’arrivée dans le cadre de l’opération Californie, de deux Lysanders sur le terrain Crevette situé près de Vornay dans le Cher, amenant Félix Svagrovsky, Serge Trifol, Boisal, Margency et Vielmont. Le Capt Lecrom-Hubert, alias Yvonne puis Yvonnec, Jean Fleury, alias Persée puis Panier, le policier Dubois, J.C. Arnaud, alias Néron, Ricord et Poulin repartent pour l’Angleterre.Il semble que le même message ait été utilisé pour annoncer quelques jours plus tard la bonne arrivée du Capt Lecrom-Hubert à Londres"

Tentative de reconstitution de l’historique des in(ex)filtrations d’agents en France de 1940 à 1945

Date Nuit
11/09/1943

DZ / LZ
La Chaussée, 5 km S Vornay, 5.5 km NE Dun sur Auron, LZ Crevette (46° 56’ 10’’ N - 02° 35’ 00’’ E), Cher
« L’escalier suit la rampe »

REF
KEW TNA AIR 40/2659 -App A1
SHD 72 AJ 63 V - Marathon
SHD GR16P229827 – Fouet P
SHD GR16P386089 – Malafosse P
SHD GR16P295711 – Tainturier R
SHD GR17P76 – Reseau Amarante
SHD GR17P76 - Svagrovsky F
SHD GR16P295709 - Svagrovsky F
SHD 72 AJ 80 XI - Témoignage Le Crom-Hubert
SHD Dictionnaire Historique
A&B Bertram – Secret of Bignor Manor
H Verity - Ed 2000 - App B
RAF 161 Sqn log & MR

ORGANISATION
6 passagers dont Félix Svagrovsky alias César alias Vector (Amarante), Serge Trifol alias Trefoil, X alias Marc, Boisat, radio Pierre Fouet pseudo Pierre Margency alias Cantal (BOA Gallia) & Vielmont Robert Tainturier alias Parcifal ??

MISSION
Californie
SIS n°55

TYPE d’OPERATION
RAF 161 Sqn - 2 Lysanders (Cpt R.W.J. Robin Hooper & F/L James McCairns).
Reception Maurice Andlauer (CL) alias Jean-Louis Chancel alias Chavaignac
6 passagers ( ?) : Cpt Le Crom-Hubert alias Yvonne alias Yvonnec, Jean Fleury alias Persée alias Panier, policier Dubois, Jean-Claude Arrachart pseudo Claude Arnault alias Neron, Pierre Malafosse alias Mourrin (Brutus)?
Félix Svagrovsky arrété 18/06/1944, déporté & décédé à Neuengamme 01/04/1945
Robert Tainturier arrêté avec Jean-Pierre GEYER alias Morel le 06/10/1943 à Paris, déporté et décédé à Dora 17/03/1944
Pierre Fouet arrêté 04/07/1944 à Gaumont (Calvados), déporté 16/08/1944 à Buchenwald puis Dora puis Rottesberge & libéré 02/05/1945 à Vitebex par les Russes

GR 16 P 253577 | GEYER (Jean Pierre) | 1918-04-23 | Blainville-sur-l'Eau | Meurthe-et-Moselle | FRANCE | FFc DIR

Laurent Laloup le jeudi 02 décembre 2021 - Demander un contact

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contribution de Jean Fleury à la résistance française

Jean Fleury est né le 8 juillet 1901 à Bourg-la-Reine (Seine). Ancien élève de l'École polytechnique, ingénieur civil des Mines, il est ingénieur en chef de Radio-Paris et chef des services techniques de Radio-France de 1936 à 1939. Il crée en 1939 le poste de Radio-Saigon.

Il rentre en France au mois d'août 1939. Sur le chemin du retour la mobilisation générale le surprend au Liban, à Beyrouth, où il est mobilisé sur place comme commandant des transmissions radio des Troupes du Levant.
Après l'Armistice, il revient en France et recherche immédiatement des contacts avec la Résistance, notamment avec Honoré d'Estienne d'Orves, qui avait ouvert la première liaison radioélectrique entre la France et la Grande-Bretagne le 25 décembre 1940, mais d'Estienne d'Orves, arrêté le 21 janvier 1941, est fusillé et son réseau anéanti.
Il s'engage comme agent P2 dans le réseau « Phratrie ». Il prend contact en 1942 avec le colonel Rémy à Paris et avec Emmanuel d'Astier de la Vigerie et Raymond et Lucie Aubrac à Lyon.
Aux uns et aux autres se posait le problème de la radio, ce qui l'amène à fonder à Lyon un réseau de transmissions qu'il baptise « Electre » et pour lequel il élabore de nouvelles techniques de transmissions clandestines qui se révèlent très efficaces1.

Comme dans les autres réseaux les pertes sont considérables et donc le trafic assez incertain, il est chargé par Londres d'organiser, sur le modèle d'Electre, des centres de transmissions indépendants et il est nommé à cet effet inspecteur national des transmissions de l'Action.
L'ensemble de ces mesures donne des résultats surprenants. Les pertes en hommes diminuent considérablement : de 75 % en moyenne en 1941-1942, elles passent à 25 % en 1943-1944. Parallèlement le trafic augmente : la moyenne mensuelle des télégrammes expédiés était de 225 pendant le 1er semestre 1943, 510 pendant le 2e semestre 1943… 2376 télégrammes sont expédiés en juin 1944 et 3472 en juillet 1944.

En septembre 1943, il se rend de nouveau à Londres où il est nommé chef des renseignements du BCRA (Bureau Central des Renseignements et d'Action). Il crée pour les Renseignements des centres de transmissions clandestines sur le même modèle que ceux de l'Action.
Lorsque le général Koenig est chargé du commandement des Forces françaises de l'intérieur, Jean Fleury est nommé chef du IIIe Bureau de son État-Major.
Il termine la guerre avec le grade de colonel. Il est officier de la légion d’Honneur, médaillé de la résistance, croix de guerre à deux palmes, membre de l’Order of British Empire.

Après guerre, il fit une longue carrière politique et décéda en 1985.

Fleury Bernard le lundi 18 novembre 2019 - Demander un contact

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Pierre Sonneville. Les Combattants de la liberté

" Maintenant je n'ai plus qu'à me laisser conduire : derniers adieux à ceux que je laisse, qui s'inquiètent pour moi, et pourtant dans quelques jours, je serai en sécurité à Londres, tandis que pour eux, il y aura toujours la Gestapo, présente, et qui les recherche...
Mardi soir, suivant les instructions de Châtelain, avec son courrier et le mien, j'arrive à Loches; l'on m'attend dans un bistrot, dans l'arrière-salle dont le balcon sur­plombe le jardin au bord de l'Indre, ceux qui sont res­ponsables de l'opération, et un radio qui part avec moi, « Lot » qui a été pris et enfermé dans un camp dont on a pu le faire échapper avant que les Allemands ne mettent la main dessus.
Le temps est beau, avec de gros nuages blancs; la température douce avec un peu trop de vent : pourvu que le Lysander trouve le terrain! Il est trop tôt; alors nous nous mettons à table : rillettes, friture de goujons et le vin blanc de Touraine.
Enfin la nuit commence à descendre et nous partons à bicyclette : sacrée route qui monte et descend et remonte encore et qui n'est pas facile avec une valise sur le porte-bagage. Nous allons être en retard car la chaîne de mon vélo saute tous les cinquante mètres.
Lorsque nous arrivons, le responsable est nerveux car il paraît que la gendarmerie est dans les environs : il y a deux autres passagers : un couple, M. X, alias « Panier » et sa femme : les interdictions des services britanniques ne troublent pas trop Passy, il ne lui a fallu que deux semaines pour les oublier. "

Laurent Laloup le lundi 15 juin 2009 - Demander un contact

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"En dépit de cette diversification, la section de renseignement (section R) resta l’un des organes essentiels du BCRA. Dans ce domaine, le colonel Passy, fondateur et chef du BCRA, s’appuya longtemps sur André Manuel, un homme droit, ferme mais porté à la discussion et qui avait l’habitude de traiter avec les Anglo-Saxons. Au cours de l’été 1942, Manuel laissa la tête de la section R à son adjoint, Tony Mella, un artiste franco-britannique qui forma à son tour une équipe soudée avec son adjoint Stéphane Hessel, un ami qui terminait sa formation d’observateur dans l’aviation quand il avait été recruté par le BCRA. En septembre 1943, Mella dut céder la place – à regret – à un officier plus gradé que lui, Jean Fleury, alias Panier, qui avait créé en France un très efficace réseau de transmissions, le réseau Électre. Enfin, quelques semaines avant le débarquement, Panier fut remplacé par le dessinateur Roger Chancel, alias Chavaignac, ancien chef du réseau Phratrie."

rha.revues.org 

Laurent Laloup le lundi 05 janvier 2009 - Demander un contact

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"13 février
Saint Yan, DZ Chamois (S&L), France
France
BCRA Henri Gorce-Franklin, Jean Fleury pseudo Panier (Electre), Fernand Gane pseudo Jacquot, (Phalanx), Vector ex-César (C.N.D), & André Boyer pseudo Brutus
Gallia / Berenice
Responsable SAP pour région R6 (Puy-de-Dôme, Allier, Cantal & Haute-Loire).
Head of network Brutus.
Claude Lamirault partit pour GB. RAF Sqn 161Cdr Pickard hudson 7263 O."

www.plan-sussex-1944.net 

Laurent Laloup le samedi 18 octobre 2008 - Demander un contact

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"GALLIA – Créé par Gorce-Franklin qui fut déposé en France dans la nuit du 14 au 15 février 1943 par un bombardier bi-moteurs Hudson en même temps que Jean Fleury, alias Panier, chef du centre d’antenne «Electre», Fernand Gane, alias Jacquot, chargé de la mission «Phalanx» et Vector, ex-César, de C.N.D., chargé de la mission «Ecarlate», ainsi que Boyer, du réseau Brutus.

...Franklin décide de microphotographier la partie la plus encombrante du courrier, les documents, les plans et les photos; il charge de ce service Eugène Petit (Claudius)."

www.france-libre.net 

Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 - Demander un contact

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"Jean Fleury (dans la Résistance Grec, Latin I et Panier) est mort le 20 octobre 1985. Il fut un grand résistant, responsable pendant l'occupation des transmissions clandestines entre la France et l'Angleterre. Nous avons emprunté à Gens de la lune, revue de l'Amicale des réseaux Action de la France combattante (n° 236) l'article qui suit et qui résume très sobrement sa carrière héroïque.

JEAN FLEURY est né le 8 juillet 1901 à Bourg-la-Reine (Seine). Ancien élève de l'École polytechnique, ingénieur civil des Mines, il est ingénieur en chef de Radio-Paris et chef des services techniques de Radio-France jusqu'en 1939.

En février 1939 il se rend en Indochine pour y créer la première station de radiodiffusion française, Radio-Saïgon.

Il rentre en France au mois d'août. Sur le chemin du retour la mobilisation générale le surprend au Liban, à Beyrouth, où il est mobilisé sur place comme commandant des transmissions radio des Troupes du Levant.

Après l'Armistice il revient en France et recherche immédiatement des contacts avec la Résistance, notamment avec Honoré d'Estienne d'Orves, qui avait ouvert la première liaison radioélectrique entre la France et la Grande-Bretagne le 25 décembre 1940, mais d'Estienne d'Orves est arrêté le 21 Janvier 1941 ; il est fusillé et son réseau anéanti.

En 1941 Jean Fleury s'engage comme agent P2 dans le réseau Phratrie. Il prend contact en 1942 avec le colonel Rémy à Paris et avec Emmanuel d'Astier de la Vigerie et Raymond et Lucie Aubrac à Lyon.

Aux uns et aux autres se posait le problème de la radio, ce qui l'amène à fonder à Lyon un réseau de transmissions qu'il baptise Electre et pour lequel il élabore de nouvelles techniques de transmissions clandestines qui se révèlent très efficaces.

Comme dans les autres réseaux les pertes sont considérables et donc le trafic assez incertain, il est chargé par Londres d'organiser, sur le modèle d'Electre, des centres de transmissions indépendants et il est nommé à cet effet inspecteur national des transmissions de l'Action.

L'ensemble de ces mesures donne des résultats surprenants. Les pertes en hommes diminuent considérablement : de 75 % en moyenne en 1941/1942 elles passent à 25% en 1943/1944. Parallèlement le trafic augmente : la moyenne mensuelle des télégrammes expédiés était de 225 pendant le 1er semestre 1943, 510 pendant le 2e semestre 1943... 2376 télégrammes sont expédiés en juin 1944 et 3472 en juillet 1944.

En septembre 1943, Jean Fleury se rend de nouveau à Londres où il est nommé chef des renseignements du B.C.R.A. (Bureau Central des Renseignements et d'Action). Il crée pour les Renseignements des centres de transmissions clandestines sur le même modèle que ceux de l'Action.

Lorsque le général Koenig est chargé du commandement des Forces Françaises de l'Intérieur, Jean Fleury est nommé chef du 3e Bureau de son état-major.

Il termine la guerre avec le grade de colonel. Il est décoré de la Croix de Guerre 1939-1945 avec deux palmes et de la Médaille de la Résistance. Il est officier de la Légion d'honneur et a été nommé Officier dans l'ordre de l'Empire Britannique.

A son retour en France Jean Fleury prend la direction technique de la DGER. Lorsque la paix est signée il rentre dans l'industrie où il est successivement directeur de la Société Terrazolith et de la Société des Accumulateurs et Chargeurs Dary à Courbevoie.

En 1947 il est élu conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine et il deviendra plus tard le 1er adjoint au maire, Achille Peretti. En 1951/1952 il est sénateur de la Seine et de 1952 à 1958 conseiller de l'Union Française, dont il est le vice-président la dernière année de son mandat."

Source : www.annales.org 

Laurent Laloup le jeudi 03 mai 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 04 décembre 2023

 

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