Un Français Libre parmi 62914
 

Maurice Henri Eugène Boulétreau

Maurice Henri Eugène Boulétreau - son Livre ouvert !
 

Né le 10 juillet 1901 - Chaudefonds-sur-Layon, 49082, Maine et Loire, Pays de la Loire, France
Décédé le 7 mai 1991 - Paris-XVIIIème, 75118, Paris, Île-de-France, France , à l’âge de 89 ans
Lieutenant-colonel infanterie coloniale

Laurent Laloup le mercredi 20 juin 2018 - Demander un contact

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Maurice BOULÉTREAU

Né le 10 juillet 1901 - Chaudefonds-sur-Layon,49290,Maine-et-Loire,Pays de la Loire,FRANCE
Décédé
Colonel

Parents
François BOULÉTREAU 1852-1920
Louise ANTIER 1860-1942

Union(s) et enfant(s)
Marié avec Fernande Louise Eglantine PACTEAU 1902-1978

Laurent le jeudi 09 juillet 2009 - Demander un contact

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Mis en vente sur internet en janvier 2009 :

Les Français ayant rejoint la France Libre était considérés comme traîtres à la Patrie par les autorités de Vichy. Il s'agit d'un fichier de recherche édité par le tribunal militaire de Dakar concernant pour la plupart des officiers, Sous-officiers et hommes de troupes des régiments coloniaux situés au Tchad ou au Cameroun au moment de l'armistice. carte 8 X 11 cms, uniface, tapée à la machine.
-Lot de 2: lieutenant d'infanterie coloniale d'active en service au Cameroun et médecin-lieutenant des T.C en service au Cameroun."

Laurent Laloup le lundi 12 janvier 2009 - Demander un contact

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Carnets de route d'un Croisé de la France Libre de Raymond Dronne

"... Beaucoup de noms et beaucoup de silhouettes se sont effacés de ma mémoire, je n'ai fait que passer au BM 5, je n'y suis pas resté. Je me souviens du lieutenant Bouletreau. Il était l'adjoint de Gardet. Il était l'antidote de son patron. Autant l'un était sec, autant l'autre était rond (nous l'appelions familièrement Grosse Boule) et affable. Il avait l'art fort apprécié d'arrondir les angles, de mettre au moment opportun de l'huile dans les rouages. Quand l'occasion d'une mutation lui fut offerte, il sauta dessus et partit, d'abord avec le général de Larminat, puis avec le général Koenig. Cet officier sympathique avait terminé son purgatoire.
Parmi les autres officiers, je ne citerai que pour mémoire le lieutenant Schrimpf, tué en Normandie en 1944, et le docteur Chauderon, il en a déjà été question. Je me rappelle de quelques noms et de quelques silhouettes : les capitaines Buttin, Bonnet (qui devait par la suite quitter le BM 5 pour un poste d'attaché militaire en Chine), les administrateurs engagés comme Lembezat, un intellec­tuel intelligent et fin, Lescan du Plessis, Liurette, Fayet, le lieute­nant Deschamps (de l'Agence des Chargeurs Réunis à Douala). ..."

Laurent Laloup le dimanche 14 septembre 2008 - Demander un contact

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Carnets de route d'un Croisé de la France Libre de Raymond Dronne

"... Le lieutenant Boulétreau, de l'état-major des troupes du Came­roun, m'a raconté une mésaventure qu'il a partagée avec le géné­ral de Gaulle. Le chef de la France Libre multipliait les contacts et les inspections. Un jour de la mi-octobre, à l'époque où nous pataugions au Gabon, le général quitte un matin Yaoundé pour rejoindre Fort-Lamy sur un vieil avion Potez 540. Au-dessus de la Sanaga, une violente tornade oblige l'appareil à faire demi-tour et à revenir sur le terrain de Yaoundé. L'orage passé, redépart pour Fort-Lamy. A hauteur et à l'est de Maroua, panne. L'avion perd rapidement de l'altitude : « Ce n'est rien, dit posément le pilote, ce n'est que la terre qui se rapproche. » Le Potez se pose sans casse dans une zone inondée. Tout le monde sort, indemne. Pilote et passagers se dirigent dans l'eau à mi-mollets vers un village proche. C'est un village de femmes à plateau. Le général de Gaulle s'exclame : « Boulétreau, ne croyez pas que je suis venu en Afrique pour voir des femmes à plateau. »..."

Laurent Laloup le dimanche 14 septembre 2008 - Demander un contact

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