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Philippe Barbier Saint Hilaire

Philippe Barbier Saint Hilaire - son Livre ouvert !
 

www.monod-herzengabriel.fr 
Ses Mémoires en Pdf

" La guerre qui m'a fait quitter mon poste en Afghanistan pour trouver à Pondichéry un moyen de rejoindre mon lieu de démobilisation : Versailles... Il n'y avait plus de bateaux assurant des services avec l'Europe (et pas encore d'avions) et l'Indochine, consultée sur la possibilité de me recevoir, s'y refusait. Très naturellement l'Ashram où vivait ma mère, devint le centre de ma vie. J'y avais été confié, en quelque sorte, par la Mère, à un ingénieur français, polytechnicien, Philippe Barbier-Saint-Hilaire, qui était chargé des relations avec la France et les Français et de diriger toute la vie technique de l'Ashram. Un commun amour de la Science nous rapprochait et personne n'aurait pu, comme lui, me guider en donnant au message de Sri Aurobindo et de la Mère une expression qui me soit accessible. Mais il était bien plus que cela: j'ai vite vu en lui le parfait disciple, et c'est là ce qui faisait sa véritable valeur. Sa consécration au yoga de Sri Aurobindo était totale: chaque geste de sa vie en était pénétré ; mais aussi son dévouement à son gourou, à Sri Aurobindo et à la Mère, était total. Ce n'était pas de la docilité, mais une communion d'âme profonde, réelle au-delà de toutes les apparences visibles. Sa vie quotidienne était la manifestation directe, constante, de son aspiration spirituelle. Parmi tout ce qu'il a créé, organisé, inspiré à l'Ashram, l'œuvre la plus importante est probablement le Centre International d'Education. L'avance japonaise vers le Bengale, les bombardements de Calcutta, nous avaient amené, en 1943, de nombreuses familles de réfugiés, disciples ou sympathisants de Sri Aurobindo et, avec eux, près de quatre-vingts enfants. Jusqu'alors aucun ashram n'avait accueilli des enfants, qui n'ont pas une maturité suffisante pour pouvoir s'engager dans la voie d'un yoga : l'âge d'entrée dans un ashram est, en général, voisin de trente ans. Mais alors la situation était différente: c'était une épreuve, donc une possibilité, que le Divin nous envoyait, et Sri Aurobindo accepta la charge de tous ces enfants, non pas en marge, mais dans son Ashram, en sachant parfaitement que cela allait profondément modifier la vie des disciples. C'est Philippe Barbier-Saint-Hilaire - à l' Ashram : Pavitra - qui fut chargé de créer, pour cette jeunesse, une école. Une école... Certes, des problèmes difficiles allaient se poser, mais aussi quelles merveilleuses espérances apparaissaient ! Trente ans plus tôt, Sri Aurobindo avait esquissé ce que devait être une éducation nationale indienne (33), en posant comme base de toute éducation, en tous temps et tous pays, trois principes essentiels dont nos réformateurs actuels auraient grand intérêt à s'inspirer, et qu'il est utile de répéter ici.

... Je ne suivrai pas l'ordre imposé par le temps: j'ai connu Sri Krishna Prem trois ans après être devenu disciple de Sri Aurobindo ; mais ce que j'ai reçu de lui trouve sa place naturelle entre la tradition du Maître Nakamura et la prophétie vivante de mon gourou, comme le présent s'insère entre le passé et l’avenir.
C'était au début de 1942. Singapour était tombée aux mains des Japonais. J'y secondais François Baron, qui représentait le Général de Gaulle en Extrême-Orient. Réfugiés d'abord à Java, nous fûmes bientôt obligés d'en partir , et c'est la merveilleuse efficacité de nos amis hollandais qui nous a sauvés, et ramenés à notre point de départ: Pondichéry. Mais nous ne pouvions pas y rester, ayant commis la grave imprudence de rallier la France Libre bien avant le Gouverneur. François Baron est parti pour Londres en me demandant d'attendre « quelque part dans l’Inde » une nouvelle affectation... Mais où aller ? Les villes et leur a atmosphère de guerre m'étaient insupportables : il me fallait un ashram, ou bien une école: j'ai eu les deux. Mon ami, le musicien Dilip Roy, qui vivait à l'Ashram de Sri Aurobindo depuis de nombreuses années, m'a donné deux lettres d'introduction : l'une pour le célèbre danseur Uday Shankar, qui dirigeait une école de danse à Almora, sur les premières pentes de l'Himalaya, l'autre pour Sri Krishna Prem, qui vivait avec son gourou et un petit nombre de disciples, un peu plus loin, un peu plus haut, à Mirtola. ..."

Laurent Laloup le jeudi 31 décembre 2020 - Demander un contact

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"Personnellement je n'ai pas réussi à trouver trace (recherches sur le net) de l'implication de Philippe (Pavitra) dans les FFL.

Quelles sont-elles ?"

Bonjour,
Je pense que son action ne fut pas militaire mais au sein d'une association de civils (un des comités des Francais Libres de l'Etranger ). Le rôle de ces comités étaient d'aider à la propagande de de Gaulle, contrer celle du gouvernement de Pétain et de rassembler des fonds.

Laurent Laloup le jeudi 31 décembre 2020 - Demander un contact

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Philippe ou Pierre Barbier Saint Hilaire

Bonjour,

Le dossier résistant du SHD GR 16 P 32193 concerne Pierre Barbier Saint Hilaire et non pas Philippe.
Personnellement je n'ai pas réussi à trouver trace (recherches sur le net) de l'implication de Philippe (Pavitra) dans les FFL.

Quelles sont-elles ?

Pimmour Philippe le mercredi 30 décembre 2020 - Demander un contact

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demande pour joindre le neveu de Pavitra

bonjour
je vais à Pondicherry plusieurs fois par an depuis 9 ans. l'année dernieèe j'ai vraiment découvert Pavitra, son rôle à l'ashram auprès de Mère. Ses conversations avec Sri Aurobindo ; son évolution ....
J'aimerai remercier son neveu pour le livre "Itinéraire d'un enfant du siècle" et partager avec lui ma dévotion pour Pavitra .....
Merci de me donner une adresse postale ou un numèro de téléphone si cela ne dérange pas bien entendu.
Je repars à Pondicherry le 6 juillet.

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viart joelle le mardi 19 juin 2018 - Demander un contact

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Toute mon admiration pour " Pavitra"

Ayant beaucoup travaillé L' AGENDA de MERE , qui m'a été offert par le Centre d' Auroville à Paris , j'ai été intriguée par ce " Pavitra" , dont j' ai pressenti le Parcours sur Google . J'en sais un peu plus, grâce à l' index de l' Agenda de Mère .
Admiration pour son organisation de l' Ashram et son dévouement absolu .
" Anthologie de l' AMOUR" est une merveille , quant au choix des textes et aux intuitions profondes qu'il suppose .J'apprécie beaucoup le lien qui est fait avec l' incarnation du Verbe que nous révèle la Bible .
J'avoue que je ne partage pas l' orientation de SATPREM quant à une évolution de l' espèce humaine . Il manque tout le potentiel mystique de Pavitra .
Les lettres à son père doivent être bouleversantes . Mais je ne peux me les offrir, n'ayant qu'une petite retraite de bonne sœur enseignante sans contrat.....Que l' Elan de votre oncle soit contagieux ! L' Aventure divine est la seule qui puisse nous arracher au chaos

paule imbert le lundi 09 octobre 2017 - Demander un contact

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"Présentation du livre d'après un texte établi par l'auteur du recueil de lettres.

Voici d'abord quelques informations : mon oncle, " Pavitra ", auteur de cette correspondance, d'une part, et de l'autre moi-même, nous avons le même prénom et le même nom -. Philippe Barbier Saint Hilaire. Je suis ancien élève de l'École Polytechnique et Ingénieur des télécommunications ; mon oncle était également ancien élève de l'École Polytechnique mais Ingénieur des ponts et chaussées.

Il n'exerça jamais ce métier, car il partit poursuivre l'itinéraire théosophique qu'il avait entamé pendant la guerre de 1914-1918, d'abord en 1921, dès l'achèvement de ses études, au Japon, puis dans une lamaserie proche du désert de Gobi. Sa pérégrination s'arrêta en décembre 1925 à Pondichéry lorsque Sri Aurobindo eut accepté de devenir son guru.

À la fois mystique et homme d'action, il eut la charge, pendant plus de quarante ans, en tant que secrétaire général, des développements économique et scientifique de l'Ashram, où il mourra en 1969 sans être jamais revenu en Europe.

J'ai réuni, dans le document ci-joint, les lettres qu'il envoya de 1918 à 1952, à son père, avocat de formation, ainsi que les brouillons de quelques sévères courriers de ce dernier à son fils ; des commentaires les introduisent pour en faciliter la compréhension.

Cet ensemble de documents présente un triple témoignage
- les difficiles relations entre des parents et un jeune homme de 27 ans qui, après des années passées au front pendant la Première Guerre Mondiale, abandonne réussite, métier et pays natal à la poursuite d'un idéal mystique.
- la dialectique entre un fils orienté vers la religion et la spiritualité (ou la théosophie) et un père rationaliste ;
- une évolution spirituelle qui s'achève en une conviction épanouie et heureuse, ayant une large prise sur le monde réel.

Ces trois thèmes sont toujours actuels ; de plus un tel témoignage, sous la forme d'une correspondance sur une durée de trente-six années entre des personnes qui ne se sont jamais revues, est relativement rare.

Toutes les pièces présentées sont authentiques.

d'après un canevas de présentation du livre de mars 2001
écrit par Philippe Barbier Saint Hilaire (le neveu) et revu par moi."

intyoga.online.frn

Laurent Laloup le mardi 05 juillet 2016 - Demander un contact

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Philippe Barbier St Hilaire

www.searchforlight.org 

Laurent le mercredi 12 août 2009 - Demander un contact

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Pavitra
(1894-1969)

son vrai nom: Philippe Barbier Saint-Hilaire - "Pavitra", nom sanscrit donné par Sri Aurobindo, signifie "le Pur"
Ingénieur de Polytechnique, ayant fréquenté les lamasseries de Mongolie - Un long temps Secrétaire de l'Ashram.

Sur Wikipedia : 

Laurent Laloup le jeudi 19 juillet 2007 - Demander un contact

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