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Raymond Pierre Gaston Moch

Raymond Pierre Gaston Moch - son Livre ouvert !
 

Un autre Pierre Moch mort le 7 juin 1940 au front

Pierre Moch né en 1909, Lieutenant dans le 67ème Bataillon de Chasseurs Alpins, mort dans une résistance héroïque avec sa section. Voir 

Moch Uriel le dimanche 05 juillet 2020 - Demander un contact

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Réponse :

Pierre André MOCH
Mort pour la France le 07-06-1940 (Tronchay, 80 - Somme, France)
Né le 15-10-1909 à San Miguel (El Salvador)

Et le frère de Raymond Moch, André Moch  , bizarrement bien mal connu par Mémoire des Hommes et un peu plus par Wikipedia  " Son fils André, lieutenant au 6e bataillon de chasseurs alpins et dirigeant un groupe de résistants, meurt en combattant en avril 1944 à Corenc en Isère"

André MOCH
Voir Légion d'Honneur (Chevalier) (19 novembre 1945)
Né le 17 novembre 1917 - Neuilly-sur-Seine (92)
Décédé le 12 avril 1944 - Bouquéron, Corenc (38), à l'âge de 26 ans
Parents
Jules Salvador MOCH, Voir Polytechnique 1893-1985 (Ing. ch. A.N. - Avocat à la cour - Ministre de la Défense nat. - Député - V.-Pt Cons.)
Germaine Yvonne BICKERT [plus probablement Germaine PICARD  ]
Notes individuelles
Saint-Cyr, promotion Rhin et Moselle
Les Nouvelles de Corenc (pages 6-7)
17 décembre 1917 : naissance à Neuilly-sur-Seine ;
1933 : adhère aux Jeunesses Socialistes, à Valence puis à Paris. Nommé à 17 ans chef adjoint de secteur et engagé dans les actions contre les ligues factieuses ;
1939 : reçu à Saint-Cyr, promotion Rhin et Moselle (!?) [Ndlr: Ne s'agirait-il pas plutôt de l'École Militaire d'Infanterie de Saint-Maixent promotion "Rhin et Moselle" (1937-1939) ?] ;
Juin 1940 : sorti parmi les premiers de sa promotion, rejoint le 6e Bataillon de chasseurs alpins au grade de sous-lieutenant ;
1940 : officiellement démobilisé à Saintes. Refuse l’armistice. Prend un emploi civil dans les exploitations forestières et noue ses premiers contacts avec des réseaux de résistance ;
Février 1941 : crée le syndicat clandestin des industries chimiques à Toulouse et réalise ses premiers actes de résistant. Aide son père, Jules Moch, à gagner clandestinement l’Espagne pour rejoindre ensuite Londres ;
1942 : entre dans un réseau de résistance « Actions », qui rassemble en 1944 plusieurs centaines d’hommes dans tout le sud-est et dont il devient n° 2. Mène un grand nombre d’opérations de renseignement, de réceptions de parachutages, de ravitaillements, de sabotages, d’attaques de convois de transport allemands et d’opérations de libération de prisonniers en région Rhône-Alpes ;
21 octobre 1943 : attaque à Lyon avec une de ses équipes un camion allemand entre le boulevard Berthelot et le fort Montluc, abat cinq agents de la Gestapo et libère quinze prisonniers ;
Avril 1944 : planifie une opération commando pour extraire son ami François Schaeffer des mains de la Gestapo grenobloise ;
12 avril 1944 : dénoncé lors de son séjour à Bouquéron, refuse de se rendre à la milice et la Gestapo, combat seul contre une vingtaine d’hommes, résiste une heure et demie et meurt les armes à la main. Ses proches sont arrêtés le même jour et déportés à tout jamais ;
19 novembre 1945 : nommé à titre posthume dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur au grade de chevalier. Attribution de la Croix de Guerre avec palme.

Et leur père est Jules Salvador Moch et ce n'est probablement pas une coincidence si Pierre Moch est né au Salvador. Son jeune frère ???

" Raymond Moch
Physicien
Décédé le 24/03/2010

MOCH (Raymond), Physicien. Né le 18 mai 1921 à Paris 16e. Fils de Jules Moch (1893-1985), Ingénieur, Avocat, Homme politique, Ancien ministre (voir W.W. in France, 17e éd.), et de Mme, née Germaine Picard, Avocat
Etudes : Lycée Janson-de-Sailly à Paris, Facultés des sciences et des lettres de Toulouse et de Paris. Diplômes : Docteur ès sciences physiques, Boese Postdoctoral Fellow de la Columbia University à New York (Etats-Unis)
Carrière : Chargé de recherche du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) (1945-55), Physicien nucléaire conseil auprès de la Société alsacienne de constructions mécaniques (1955), Sous-directeur (1958-71), Sous-directeur honoraire (depuis 1973) au Collège de France, Président du directoire de la société Icem (1971-73), Directeur (1973-76) à la Compagnie internationale pour l’informatique (CII), Conseiller scientifique du groupe Bull (1978-86), Délégué général (1978), Directeur de la prospective et des publications (1985), Conseiller scientifique (depuis 1995) de la Fondation Fredrik R. Bull devenue (1991) Institut Fredrik R. Bull pour la réflexion et la synthèse. Œuvres et travaux : nombreuses publications et conférences en physique atomique fondamentale ainsi que sur l’informatique, son impact social et économique (depuis 1960); livres : l’Homme informatifié (1971), le Tournant informatique (1978), Techniques nouvelles et fonctionnement des entreprises (en coll., 1984), les Jeunes, la technique et nous (en coll., 1986), Réflexions sur les techniques nouvelles (1989), Intelligence artificielle et bon sens (en coll., 1990), Droit et informatique : l'hermine et la puce (en coll., 1992), Bases de données et données de base (en coll., 1993), les Nouvelles stratégies techniques : la puce à l'usine (en coll., 1995), Ethique et société : les déontologies professionnelles à l'épreuve des techniques (en coll., 1997), Cerveaux et machines (en coll., 1999), Socio-technologie : une démarche prospective (2000), Décider pour agir: faut-il informatiser la Pythie ? et la Médecine et la technique (en coll.) et Sauvegarde du patrimoine scientifique du XXe siècle et de l'histoire des techniques nouvelles (2002), Rendre à César... et la Philosophie a-t-elle encore place dans notre monde ? (2003). Décoration : Officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 39-45, Médaille de la Résistance, Médaille des Evadés, Commandeur des Palmes académiques
Membre de la Fédération des amicales de réseaux renseignement et évasion de la France combattante."

Jacques Ghémard le mardi 31 octobre 2017 - Demander un contact

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