André Norbert Imbert - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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André Norbert Imbert



Naissance : 4 mai 1920 - Lédas-et-Penthiès (81)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient

Engagement dans la France Libre : Palestine en septembre 1940

Affectation principale : FAFL /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous lieutenant

Décès à 23 ans - 25 juillet 1943 - Flessingue, Pays-Bas

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 301292

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 25492

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André Norbert Imbert - son Livre ouvert !
 

- André Imbert (RAF VR 791047, FAFL 31.114 et 35.007).

Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1940, le caporal mitrailleur André Imbert s'empare d'un Potez 29 sur la base de Palmyre et emmenant avec lui quatre mécaniciens, rejoint les britanniques à Haïffa.
Il s'engage dans la Royal Air Force Volunteer Reserve le 17 septembre avec le grade de sergent.
Au terme de sa formation via la 4 SFTS de Habbaniyah en Iraq, la 20 SFTS de Cranborne en Rhodésie puis la 53 OTU de Llandow il est affecté le 17 avril 1942 au No.611 Squadron alors basé à Drem dans le No.13 Group et équipé de Spitfire Vb. Il y retrouve trois autres pilotes français libres récemment affectés depuis le No.131 Squadron: Les Sgts. Lucien Guilloux (FAFL 30.127), Roger Simon (FAFL 30.195) et André Vilboux (FAFL 30.330).

A Drem les activités du squadron sont caractéristiques du No.13 Group, patrouilles de protection de convois maritimes, "scramble" sans objet et surtout complément de formation de pilotes issus d'OTU.

Le 2 juin 1942, le No.611 Squadron se déplace sur la base de Kenley dans le No.11 Group. Au No.11 Group, le squadron est pleinement engagé dans les opérations offensives sur le continent.

Le 22 juin 1942, le Sgt. Roger Simon volant trop bas, percute un arbre et endommage un saumon d'aile de son Spitfire...

Le 28 juin 1942, Roger Simon (Spitfire Vb BM413) et Lucien Guilloux (Spitfire Vb BM301) décollent de Kenley à 20h55 pour une patrouille. Ils sont rapidement dirigés à l'interception d'un écho ennemi à 28 000 pieds mais se font "sauter" par 3 FW190 à 24 000 pieds. Son avion endommagé, Lucien Guilloux est contraint à un atterrissage forcé près de Eastbourne détruisant complètement son appareil, il souffre d'une fracture d'un bras et d'hématomes. Roger Simon qui est bien rentré a pu tirer une courte rafale sur l'un des FW190 avant de devoir rompre le combat.

Le 20 juillet 1942, le No.611 Squadron fait mouvement à Redhill toujours dans le No.11 Group, et le 23 dans la soirée, perçoit son premier Spitfire IX à la plus grande et heureuse surprise de tous, cette dotation n'ayant pas été annoncée.
Le 24 juillet dans la soirée, treize Spifire IX sont arrivés au squadron et le 25, 5 d'entre eux sont opérationnels. Le 26 juillet la mauvaise météo n'autorisant pas de sortie opérationnelle, la journée est mise à profit par les pilotes pour faire la première expérience de leurs nouvelles machines.
Vient le tour de André Imbert qui malheureusement se pose "trop long", sort de la piste et endommage sa précieuse monture (hélice et saumon d'aile).
L'affaire est curieusement dramatisée au point que, en conséquence directe, André Imbert, à titre disciplinaire (décision du groupe) est affecté dès le 28 juillet au No.41 Squadron.
Peu de temps après, Roger Simon et Lucien Guilloux seront affectés au No.340 Squadron, tandis que André Vilboux restant au No.611 Squadron rencontrera son tragique destin le 19 août suivant lors de l'opération Jubilee.

Le 5 août 1942, André Imbert effectue sa première sortie opérationnelle au 41 Sqn depuis la base de Longtown où le squadron est détaché pour participer aux manoeuvres "Dryshod Exercise".

Le 11 août le squadron rejoint sa base de Llanbedr dans le No.9 Group avant de se positionner le 17 à Tangmere en vue de l'opération Jubilee...

A 09h50 le 19 août 1942, 11 Spitfire du No.41 Squadron décollent pour la deuxième sortie du squadron sur Dieppe: escorte de "Hurribombers", André Imbert revendique un FW 190 endommagé:
"Alors que j'étais Blue 4 dans la section bâbord 1, j'ai été attaqué par deux FW190, je les ai vu venir et j'ai viré en dérapage pour leur échapper. Ils m'ont dépassé par-dessous et alors qu'ils redressaient après avoir tiré sur un autre avion, j'ai tiré une longue rafale sur celui de gauche. J'ai tiré une rafale de 5 secondes, utilisant toutes mes munitions de canon et les trois-quarts de celles de mitrailleuses avec 15° de déflection et j'ai vu de la fumée blanche s'échappait du cockpit et l'avion dégager vers le sol." (AIR 50/18-84).

Le lendemain, le No.41 Squadron est de retour à Llanbedr et André Imbert y effectue sa dernière sortie opérationnelle le 9 septembre. On le retrouve en octobre 1942 à Camberley où il signe son engagement dans les FAFL.

Le 3 novembre 1942, il est affecté au No.165 Squadron à Tangmere, il y croise les F/Sgts. Horvath (FAFL 30.645) et Leguie (FAFL 30.270) qui sont affectés deux jours plus tard au No.131 squadron.

Le 29 janvier 1943, le No.165 Squadron alors basé à Tangmere dans le No.11 Group lance deux sections dans des missions "'Rhubarb".
La Red Section: F/O. R.G. Lewis (Spitfire LFVb BM480 SK-J) et P/O. A. Imbert (Spitfire Vb EP491 SK-R) dans la région d'Etretat, la Blue Section dans la région de St. Valery-en-Caux.
Lewis et Imbert décollent à 12h40: "Le bilan de la "Rhubarb" dans la région d'Etretat est la locomotive d'un train de marchandises bien endommagée et des pertes parmi un groupe d'allemands. La locomotive a été attaquée juste à l'extérieur de la gare de Yvetot et alors que le P/O. Imbert retournait à l'attaque, il a vu un groupe de soldats allemands qui attendaient pour décharger le train. Il s'en est occupé" (AIR 27/1087 165 Sqn).
De son côté la Blue Section qui a décollé cinq minutes après la Red revendique une locomotive endommagée et un véhicule allemand détruit.
"Sa citation de mars 1943 mentionne que l'aspirant Imbert "s'est distingué à nouveau, le 29 janvier 1943, étant chef de patrouille, en endommageant gravement une locomotive d'un train de marchandises; au cours de cette même sortie, a observé plusieurs coups directs de ses canons sur un groupe de soldats allemands qu'il a dispersé".

Le 26 février 1943, André Imbert est rejoint au 165 Sqn par le P/O. Marcel Lorand (FAFL 30.687) affecté depuis le 131 Sqn.

Le 25 juillet 1943, le No.165 Squadron est basé à Isbley dans le No.10 Group. La RAF lance l'opération Ramrod 154/II. 13 de 18 B-26 Marauder attaquent des fours à coke au nord de Gand au bord du canal Ghent-Terneuzen.
Les Nos.165 et 453 (RAAF) de la Wing de Isbley du No.10 Group assurent la couverture haute des bombardiers.
Douze Spitfire du No.165 Squadron et onze du No.453 squadron décollent de Isbley à 14h05. Deux appareils du 165 Sqn rencontrent des problèmes techniques et doivent abandonner la formation, le F/Sgt. Lewis pour son réservoir supplémentaire et le F/O. Richardson qui sans radio rentre escorté par son No.2.
Le 165 Sqn n'aligne plus que neuf avions.
Après le bombardement, sur le cap retour à hauteur de la ville de Sas-van-Gent, la formation est attaquée par un grand nombre de FW190. A la première passe des avions ennemis, le P/O. A. Imbert (Spitfire Vc EE603 SK-M) et le F/Sgt. W. Brown (australien) sont abattus et tués. Puis dans la mêlée du combat qui s'ensuit, le Sgt. J.H. Curry est perdu de vue, tué également. L'ORB du squadron déplore: "Les pertes de ce jour doublent le total de nos pertes dues à l'action de l'ennemi"...
De son côté, le No.453 Squadron revendique deux avions endommagés, sans perte.



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Jacques Brisset le jeudi 22 juillet 2021 - Demander un contact

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Enregistrement RAF Volontaire Reserve

Parmi les 145 sous-officiers et hommes de troupe enregistrés (connus) parmi les Volontaires de la RAF VR se trouvent, en juin 1941, le sgt IMBERT André n°RAF VR 791047

bertrand le vendredi 20 septembre 2019 - Demander un contact

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www.cieldegloire.com 

Jacques Ghémard le mardi 19 juin 2018 - Demander un contact

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André Bouvier à droite et très probablement André Imbert 1er à gauche et Roger Tourtelier à gauche d'André Bouvier.

Dans ce cas il pourrait s'agir des cinq « déserteurs », à bord du Potez 29 n° 8. Et donc on verrait aussi Khalil Labidie et Roger Touvrey ...

Jacques Ghémard le mardi 19 juin 2018 - Demander un contact

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Breveté pilote de tourisme et engagé volontaire dans l'aviation en 1938, André Imbert est reçu à l'examen d'entrée de l'Ecole d'aviation d'Istres, commemitrailleur. Il rejoint le bataillon de l'air 124 de Cazaux et commence son entraînement, mais il est fermement décidé à devenir pilote militaire. En mars 1940, il se porte volontaire pour la Syrie, espérant y avoir plus de chance d'être admis en école de pilotage. Arrivé à Rayack le mois suivant, il vole sur des avions périmés et rejoint une petite escadrille de Potez 25 à Palmyre en Syrie.

Le 2 septembre 1940, il prend les commandes d'un Potez 29 sanitaire et se pose à Haïffa, emmenant avec lui 4 mécaniciens, Tourtelier, Touvray, Labidiet et Bouvier. Arrivé au Caire, il s'engage dans la RAF le 17 septembre et se voit nommé Sergeant le même jour. Il commence alors l'entraînement des pilotes de la RAF en Irak, à la Serice Flying Training School 4 d'habbaniyah, mais le soulèvement des partisans de Rachid Ali, soutenu par les Allemands, l'oblige à partir en Rhodésie (au Serice Flying Training School 30). Revenu en Grande Bretagne et après un passage à l'Operationnal Training Unit 53 de Llandow en novembre 1941, il rejoint sa première unité opérationnelle, le Squadron 611 qui vole à Drem sur Spitfire V.

Le 31 juillet 1942, il arrive au Squadron 41, avec lequel il participe à la protection du débarquement de Dieppe, le 19 août 1942 (Opération Jubilée). Quelques semaines après l'affaire de Dieppe, il s'engage dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL) et rejoint le camp de Camberley. Il n'y reste que très peu de temps car début novembre 1942, il rejoint le Squadron 165 'Ceylan".

Le 25 juillet 1943, il trouve la mort en combat aérien dans la région de Flessingue, aux Pays-Bas, à bord du Spitfire Vc (EE603 / SK - M)

cieldegloire.com: 

Jacques Brisset le samedi 28 octobre 2017 - Demander un contact

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Confiscation de ses biens par "l'Etat français"

Datée du 20 avril 1944 a Albi, en exécution d'un jugement du tribunal militaire de Clermont-Ferrand du 28 juillet 1941.



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Jacques Ghémard le jeudi 10 mars 2016 - Demander un contact

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Compléments

André IMBERT aura eu 3 matricules :

-791047 quand il était dans la RAFVR à partir du 7/8/40
-31.114 et 35.007 dans les FAFL.

Bertrand

Bertrand H le vendredi 12 juillet 2013 - Demander un contact

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" LUNDI 2 SEPTEMBRE 1940
BASE AERIENNE DE PALMYRE - SYRIE :

Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1940, environ deux heures avant l’aube, cinq hommes se dirigent furtivement vers un hangar de la base aérienne de Palmyre. Ils ont l’intention d’en sortir un Potez 29 sanitaire afin de l’utiliser pour rejoindre la Transjordanie, territoire britannique. Ils savent que, s’ils sont arrêtés, ils seront considérés comme déserteurs et traduits devant le tribunal militaire avec comme sanction, au mieux les travaux forcés, au pire le poteau d’exécution. C’est pourquoi, dans le plus grand silence, après avoir neutralisé les sentinelles, ils chargent leurs maigres bagages, ouvrent les portes du hangar, sortent l’avion et le poussent le plus loin possible sur le terrain. Non sans mal, un des évadés, sous-officier mécanicien, et le pilote parviennent à mettre le moteur en route. Sans laisser chauffer ce dernier, dans la nuit la plus noire, sans éclairage, le pilote met les gaz pour prendre de la vitesse et décoller. Ebloui par les lueurs sortant des pipes d’échappement, il aperçoit au dernier moment des bâtiments, tire sur le manche, saute l’obstacle mais l’avion, en perte de vitesse, touche le sol de l’autre côté, sur un terrain heureusement désertique et plat avant de grimper franchement. Après ce décollage acrobatique, le pilote met le cap plein sud pour tenter de rejoindre l’oléoduc transportant le pétrole de Mossoul à Haïfa, construction qui lui permettra de s’orienter pour atteindre Amann, sa destination finale.

Les cinq « déserteurs », à bord du Potez 29 n° 8, qui s’engageront dans la Royal Air Force Volunteer Reserve quelques jours plus tard, sont :

Caporal André IMBERT, né le 4 mai 1920 à Lédas, dans le Tarn. Qualifié mitrailleur, c’est lui qui pilote alors qu’il n’a que quelques dizaines d’heures de vol acquises surtout lors de l’obtention d’un brevet de pilote de tourisme du premier degré en mars 1937. Il n’a jamais été aux commandes d’un avion aussi lourd qu’un Potez 29 et encore moins volé de nuit. Promu Sergeant, il refusera de rejoindre les Forces aériennes de la France libre au printemps 1941, préférant rester avec ses camarades britanniques. Ralliera les FAFL à l’automne 1942 avec le matricule 35.007. Mort pour la France en opérations aériennes le 25 juilet 1943.

Sergent Khalil LABIDIE, né le 16 août 1916 à Beyrouth au Liban. Sous-officier mécanicien d’active. Engagé dans la Royal Air Force Volunteer Reserve, passera aux FAFL début mai 1941 et recevra le matricule 31.092

Sergent André Jules BOUVIER : né le 9 mai 1920 à Sainte-Croix dans l’Ain. Sous-officier mécanicien d’active, engagé dans la Royal Air Force Volunteer Reserve en septembre 1940, sera immatriculé aux FAFL en mai 1941 avec le numéro 31.124 mais choisira de rester dans la RAF. Il finira par rallier la France libre fin 1942 avec le 31.743 pour nouveau matricule.

Maitre ouvrier Roger TOURTELIER, né le 2 décembre 1919 à La Flèche (Sarthe). Militaire d’active. Engagé dans la Royal Air Force Volunteer Reserve, passera aux FAFL début mai 1941, et avec le grade de caporal électricien, recevra le matricule 31.028.

Caporal-chef Roger TOUVREY, né le 3 mars 1918 à Marnay dans la Haute-Saône. Militaire d’active. Engagé dans la Royal Air Force Volunteer Reserve, passera aux FAFL fin avril 1941, et avec le grade de sergent secrétaire, recevra le matricule 31.094.

Sources principales en ce qui concerne l’évasion :
André IMBERT : « Livre de mémoires » - document aimablement communiqué à l’auteur par la famille en 2000.
Roger TOURTELIER : « Le journal d’un mécanicien » - article in revue Icare (numéro 63 - 1972 - série Normandie-Niemen - tome II). Selon son témoignage, le Potez 29 n° 8 de l’escadrille de liaison 595, « emprunté » par le caporal IMBERT et ses camarades, était celui du commandant de la base de Palmyre, le capitaine de réserve Joseph-Marie POULIQUEN (1897-1988). Futur Compagnon de la libération, futur commandant du groupe Alsace puis du groupe Normandie, c’était un ancien pilote de chasse de la guerre 1914-18.

METZ, 2002-2009. - Yves MORIEULT"

Laurent le mercredi 06 janvier 2010 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 22 juillet 2021

 

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